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 Bird can't set free (w/scar)

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bang bang
. ✦ ⊹ Lun 2 Oct - 21:58 ⊹ ✦ .

BIRD CAN'T SET FREE
Scar & Laszlo

Le ciel est cendré par les poussières, griffé des grains qui s’envolent sous les caresses aériennes du vent bienséant. T’as les mains dans les poches à les crever, à pouvoir presque en faire des trous, galérien qui sert les poings dans des colères muettes. La mâchoire elle est serrée, qu’une foutue habitude que tu conserves depuis trop long, le roc de pierre qui se bousille pas devant les rafales flaiblards d’une tempête déjà morte. Qu’un objectif en tête, insoluble à ton esprit, ancré dans les moeurs comme des textes d’évangiles. Aujourd’hui que tu frappes, de tes chantages presque scabreux, impudents et effrontés qu’ils sont tous, à servir un intérêt plongé de noirceur. Aujourd’hui, la cible déjà dans le viseur, fixée depuis trop de temps, flèche à tes mains prête à se faire tirer dans le mil. T’as pas froid aux yeux, le cerveau en ébullition et le coeur à palpitation à l’idée de régner à nouveau, le prince dans sa tour d’ivoire qui sème le chaos dans ses manigances éternelles. Le plan mené, automate rayé qui sait où frapper de ses poings littéraires, les mots tels des armes aiguisées prêts à entailler la poupée de porcelaine qui porte l’étiquette victime. Sans remords, sans rancune même, à assener les coups gratuitement pour un intérêt altruiste et détestable. Le chemin maussade teinté de sinistre que t’empruntes, la porte des Enfers ouverte depuis maintenant trop de temps. Ouais, qu’une évidence que tu termineras crevée dans les flammes satanistes, le paradis trop prude et bourgeois pour le scélérat que t’es. Déterminé, les rues de la ville que tu foules alors que la nuit se pointe, vampire qui sort de son antre pour voir le monde âcre, ombreux sur les bords. Tu cherches, les opales qui dérivent vers l’intérieur, à seulement épier pour trouver, le corps photogénique devenu réalité. A quelques pas, éclairées par les lumières tamisées qui s’entremêlent, blonde repérée sur le tabouret. T’immiscer à faire semblant, acteur du soir qui s’installe juste à côté, tes doigts qui frappe le comptoir de chêne pour demander un verre. T’as même pas soif, t’as même pas l’envie de t’éterniser ici entre ces quatre murs pourris qui respirent la débauche, sûrement peut-être la fratricide aussi. Le verre servi à la volée avant de le descendre avec discrétion, même pas un regard que tu jettes à la compagnie d’à côté. « C’est toi celle qu’on appelle Scar alors qu’elle s’appelle simplement Scarlett ? » T’interroges avec provocation, le visage qui se tourne vers elle, rictus cynique au coin des lèvres. Tu l’attendais ce moment, comme une douceur qui bénit l’âme et rend plus léger, le sarcasme qui te fait planer plus que n’importe quel cachet pourri. « Question rhétorique bien sûr, je sais que c’est toi. Mais je comprends que tu te fasses appeler Scar, Scarlett c’est pour les filles prudes, chastes et parfaites. Ce que t’es pas de toute évidence, toi t’es plutôt… Oh, oui, je sais. Toi t’es plutôt dépensière et dans la merde. » Le sourire qui s’étire, demeure presque carnassier alors que tu griffes déjà jusqu’au sang. Sans coeur.
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Scar Salinger
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Scar Salinger
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☾ dustland dreams : gravir la tour d'opale de l'échelle sociale et jouer au sale môme qui bousille la fourmilière rien que pour le plaisir de noyer le désert sous les rivières pourpres

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bang bang
. ✦ ⊹ Dim 8 Oct - 0:52 ⊹ ✦ .
Pour une fille aussi imprévisible que Scarlett, sa vie est douloureusement routinière. Elle quitte son taudis pour le nord précieux chaque matin, bosse d'arrache-pied, entube ou séduit et rentre dans la crasse sudiste la bile au bord des lèvres ... d'autant plus depuis qu'elle a une dette à rembourser de la plus abjecte des façons.C'est pas la baise qui la révolte, Scar a toujours monnayé ses reins, maquerelle inassumée à la recherche d'influence ou de menus cadeaux, à défaut d'argent. Non. C'est l'absence de contrôle sur son putain de destin, les doigts indélicats tâchant de la diriger comme un pantin de valeur. Trop pour être abandonné dans une benne quelconque mais pas suffisamment pour être chéri. C'est contre ça, qu'elle est en guerre, ajoutant jour après jour de nouveaux noms sur sa liste d'abrutis à abattre. Et dans sa routine bien huilée, y a aussi les virées au fair verona, davantage par opportunisme que par divertissement : ici, elle est en terrain connu et les mecs traînant ce bar sont moins pleins aux as que les types qu'elle se plaît à plumer pour le simple plaisir de leur mettre bien profond, mais ils sont toujours aussi cons, c'est rassurant. Y a que le butin qui tire un peu la gueule en fin de soirée mais ça n'a pas d'importance parce que Scar ne vole pas vraiment pour s'enrichir. Non, pas au sud en tout cas. Les matérialistes dans son genre, celles qu'ont jamais rien eu et ont soif de possession, elles prennent du plaisir que dans ce qu'elles achètent elles-mêmes, avec leur thune. Alors quand elle vole, elle prend son pied en les emmerdant et c'est tout. C'est pour ça que c'est encore meilleur de voler les clients qui payent pour la baiser : ça lui donne la sensation de les baiser en retour, avec plus de talent, soit dit en passant. Mais ce soir, c'est pas le cas : elle esquive seulement un rendez-vous forcé. Un de plus.
C'est dangereux, de se pointer dans un repère à Crimson après leur avoir désobéi délibérément et c'est justement ce qui l'attire dans l'exercice, dans un chant des sirènes inconscient. Alors c'est ce qu'elle fait, Scarlett, pénétrant les lieux avec l'assurance d'une nana premium foulant un tapis rouge. Hanches chaloupées, regard de braise et sourire frondeur, la belle insoumise adresse un signe de tête narquois au viking qui sert de videur, le défiant silencieusement de s'immiscer dans ses affaires. Il n'est pas dupe. Elle le sait, Scarlett, elle a senti son regard perçant sur ses omoplates - quand ce n'était pas bien plus bas - dès les premières minutes de son incursion ici. Mais il ne dit rien alors elle continue sa danse, consciente de son public attentif sur la table du fond. Scar, elle range ses griffes de prédateur, elle minaude et se la joue faussement vulnérable, faussement naïve, faussement conne en réalité, forçant le trait de la blonde très bonne qui allume sans forcément le réaliser. Elle touche à peine aux verres qu'on lui offre, déterminée à conserver le contrôle qu'elle s'inflige et impose aux autres, la suavité de ses gestes, leur agilité, aussi, quand ils font disparaître objets et billets sous les regards inattentifs obnubilés par ses courbes subtilement dévoilées. Et Scar, elle mentirait en disant que ses gestes ne sont pas destinés aux abrutis de Crismon qui hantent les lieux, plus qu'aux pauvres types qui boivent ses paroles ou plutôt les lèvres charnues qui les prononcent, imaginant sans doute ce que donneraient leurs queues au fond de sa gorge. C'est avec ces connards qu'elle joue de loin, c'est pour eux qu'elle grossit le trait, qu'elle joue avec le feu, feignant des maladies imaginaires et des indisponibilités latentes pour venir se pointer juste sous leur nez plutôt qu'avec un abruti de client pour éponger sa dette. Jusqu'à ce qu'un client congédié, humilité plus fort que les autres, finisse par se plaindre, à défaut de régler son compte à cette petite conne. Jusqu'à ce qu'Haaken ou ses sbires soient forcés d'intervenir. Pourquoi ? Le goût du risque, l'attrait du danger, le chant de la provocation qui luit dans le brûlant de ses veines au rythme bien connu d'un désir nécessairement déviant, toujours mal venu.
Elle est en train de se marrer, Sasha, quand Lazslo l'accoste. Non pas de son sempiternel rire éraillé, narquois, blessant, celui qui se fiche gaiement de ta tronche sans se cacher, mais du rire de dinde sur commande, le joli, celui de son rôle sur mesure de cruche qui te trouve tellement drôle et plein d'esprit alors qu'à l'intérieur, elle t'a déjà flingué trois fois. Elle se marre avec un plouc quand le brun souffle son prénom et la fait arrêter aussi sec son petit théâtre de boulevard. Le rire meurt derrière un sourire de connivence, et Scarlett ôte ses doigts câlins de la cuisse de sa victime qui n'a toujours rien vu venir, surtout pas sa carte bleue contre ses phalanges. Elle lui tourne le dos sans un regard en arrière pour se concentrer sur la joute verbale à venir et qui l'électrise déjà, opales provocantes fermement ancrées dans les siennes. Elle songe à lui faire ravaler le cynisme qui transpire sur ses traits, alors que son visage à la sobriété exemplaire ne traduit rien de ses interrogations : qu'est-ce qu'il lui putain de veut, ce type ? Il a la saveur de son prénom sur la langue, ce n'est malheureusement pas une erreur et dans ce repaire gangrené par les parasites que représentent les CP, qu'on la cherche est clairement synonyme d'emmerdes. Alors Scar, elle feint la désinvolture la plus totale pour désamorcer une bombe avant qu'on lui balance à la gueule. Il connaît son prénom, à la bonne heure ... « Qu'est-ce que ça peut te foutre ? » Clair, net, précis. Scar ne le quitte pas de ses prunelles incendiaires, jouant au félin avec une proie dans l'unique ligne de conduite qu'elle connaisse : c'est ce qu'elle fait tout le temps, avec le tout le monde, en dépit d'une lucidité à toute épreuve sur sa propre place. Echelle sociale, chaîne alimentaire, même combat : elle suffoque au sous-sol et agit comme si elle trônait au sommet.
Mais le serpent qui lui fait face semble au courant de sa divine comédie, assez pour lui balancer sa situation en pleine gueule, ne déclenchant chez Scar qu'un mépris indolent de circonstance qui baigne ses lèvres retroussées dans un sourire moquer. Cause toujours, tu m'intéresses. Ici, en terres conquises, elle n'a que ça pour elle : sa putain de tête brûlée qui plie mais ne rompt pas, jamais. La révoltée ne connaît ni reddition, ni soumission (autre que la fantoche, celle de façade) et c'est ce qu'affirme sa voix délibérément suave, qui griffe plus qu'elle ne caresse les tympans. « Oh pardon, c'est à ce moment-là que je suis censée me montrer intimidée » Par ses jolies phrases toutes faites ? Please. Essaye encore, crache tout son body language, loin d'être désarçonné par si peu. Scar mesure ses gestes souples, tout sauf empressés, pour glisser un verre offert entre ses lèvres charnues, ignorant royalement l'effet de surprise voulu par son interlocuteur. Elle voit venir les remontrances, identiques aux précédentes. Les paroles dures sur son cul contre sa dette, les menaces susurrées, les coups qu'elle ne ressent de toute manière pas. La routine. Pas de quoi l'inquiéter, ni la freiner. Alors le petit bras, il peut prendre ses cliques et ses claques, et aller apeurer une autre pute plus disciplinée. Scarlett, elle s'en fiche. Et ne manque pas de lui asséner avec une indifférence glaciale : « Quoique tu m'veuilles, je suis pas intéressée. » conclut-elle en glissant une dernière oeillade défiante à l'inconnu qui pue le Crimson à plein nez, tout en amorçant un mouvement vers la sortie, espérant bien le planter là.
S'il sait soigner son entrée, elle lui accorde bien ça, elle ce sont les sorties qu'elle maîtrise le plus ...
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