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. ✦ ⊹ Sam 21 Oct - 1:58 ⊹ ✦ .
le bacchanale. le nom tourne en boucle dans ta tête depuis que Scarlett l'a prononcé. un repère a cafards avait-elle dit, et tu y as envoyé tes hommes de mains sans chercher à comprendre. juste pour les beaux yeux d'une belle brune, juste pour le goût du risque, rien de plus. le nom tourne en boucle dans ta tête et ce soir t'as décidé d'y foutre les pieds. d'aller jusque dans le Sud pour voir l'endroit que tes hommes ont retourné -de ce que tu en sais du moins. ta garé ta caisse devant le cabaret remis sur pieds, t'es plutôt retissant dans un premier temps, pas certain de vouloir t'engouffrer dans un monde qui ne t'appartient pas et que tu méprises au plus au point. mais la curiosité maladive qui t'habite t'empêche de faire demi-tour, tu ressens le besoin de comprendre, de savoir la raison qui l'a poussé à vouloir saccagé une partie du territoire Montaigu. alors tu passes la porte d'un pas serein, à ta tignasse blonde t'es presque certains de ne pas passer inaperçu, t'as l'allure d'un prince dans cette chemise noire trop cintrée pour l'occasion, mais étrangement les regards ne se portent pas sur toi comme tu l'attendais. tout les hommes sont bien trop occupés à observer les danseuses à moitié nue, tous charmés par leurs courbes parfaites et l'ambiance aux effluves érotiques.
ton premier arrêt se fait au bar, tu commandes un alcool bien trop cher, que tu bois bien trop vite. puis une deuxième, un troisième. tes yeux allant ici et là sur les corps sculptés qui s'agitent. puis sur les hommes qui se lèvent, tour à tour, disparaissant un instant pour certains, peut-être bien une heure pour d'autres. et il ne te faut pas longtemps pour comprendre ce qui se trame dans l'établissement. tu ne l'as pas encore croisé, pourtant t'as le regard aiguisé. il te suffit de lâcher quelques mots au barman, de glisser quelques billets - de gros billets - pour qu'on t'accepte en guise de client. la plus chère, le meilleur lot. voilà ce que tu demandes. et voilà où on t'emmène. à l'étage. les chambres se succèdent les unes aux autres, alignées comme des box à chevaux. ce soir tu seras jockey, une des première fois où tu alignes du fric pour t'envoyer en l'air. par simple curiosité, n'est-ce pas ?
les bruits des tissus froissés se mêlent aux respirations saccadés. les râles de plaisir au lit qui cognent et lattes qui grincent. t'as un sourire en coin quand on t'indique ta porte. la main sur la poignet, t'es comme un enfant ouvrant une pochette surprise. et même si le cadeau n'est pas à ton goût, tu n'auras qu'à partir. retourner dans ton Nord natale et t'envoyer une fille de bonne famille. tu ouvres doucement, comme s'il ne fallait pas réveiller la femme qui t'attends, et quand tu l'aperçois ton sourire s'élargit. tu n'as pas besoin de la voir de face pour la reconnaître, ses courbes tu les as enregistré la dernière fois. ce cul, ses hanches, ses jambes plus qu'interminable. la tenue qu'elle porte ne ressemble en rien aux robes sur mesures dans lesquelles tu as pu l'observer. et un ricanement mauvais t'échappe quand tu fais claquer la porte derrière toi. comme un clin d’œil à votre dernière entrevue. la porte claque et se referme sur vous deux, pour quelques heures. et à ce moment là, t'as l'impression de saisir, de comprendre la haine qui dansait dans son regard quand elle t'a demandé ce service. j'savais pas... petite assistante le jour, pute de bas étage la nuit... nouveau rire, nouveau sourire. tu t'affales sur le fauteuil, t'as une vision d'ensemble sur Scarlett et tu t'en mords déjà la lèvre inférieure. il parait que tu vaux le détour... bizarement, j'en suis pas si sûr. tu attaques déjà, t'as envie de mordre ce soir, mordre jusqu'à ce que le sang gicle. ce soir c'est un rodéo auquel tu auras droit.
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Scar Salinger
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night vale


Scar Salinger
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☾ avatar : suki
☾ querelles : 704
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : le sud après avoir grandi à l'ouest
☾ dustland dreams : gravir la tour d'opale de l'échelle sociale et jouer au sale môme qui bousille la fourmilière rien que pour le plaisir de noyer le désert sous les rivières pourpres

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bang bang
. ✦ ⊹ Sam 21 Oct - 15:54 ⊹ ✦ .
Y a quelque chose qui colle pas avec l'image de cette fille en lingerie noire ténèbres, alanguie sur un matelas défoncé et plongée dans les frères Karamazov. Le visage poupon mais les lèvres charnues, un corps fin, nerveux, mais des courbes opulentes, elle est toute en contradictions, salope virginale. Et elle lit, indifférente au monde qui l'entoure, à cette piaule thématisée minable, à cet énième mec qui ne va pas tarder à venir la sauter et qu'elle attend sans l'attendre. Scarlett, elle s'en fout. De lui, d'elle et du reste du monde. Plongée dans les abysses tortueuses de son esprit flingué d'emblée, elle sursaute lorsque les pas se rapprochent d'elle. La poupée s'anime, délaisse son précieux bouquin dans le tiroir d'une table de nuit remplie de capotes et d'accessoires qui puent le sexe et laisse ses pas graciles, aériens, frôler le moquette rêche jusqu'à la salle de bains attenante. Scar darde sur son reflet son regard féroce, ses yeux ambrés qui pourraient caresser, charmer, mais qui préfèrent mordre et pénétrer jusqu'à l'âme. Elle scanne ses traits avec une objectivité chirurgicale, elle observe sa bouche pulpeuse, ses grands yeux de chat, le soupçon de maquillage qui allonge ses cils, creuse ses pommettes et rosit ses lèvres, ses joues. Rien à signaler. Elle glisse une main dans sa crinière toujours sauvage pour la forme et laisse à nouveau le lit épouser ses courbes, pile quand la porte s'entrouvre. Il est là. Et elle s'en fout. Nulle appréhension dans son regard, pas d'inquiétude sur ses traits. Pas d'envie, non plus. C'est une routine, point. Scar, elle va s'oublier. Elle va disparaître en elle et laisser son automate prendre le contrôle. La comédienne. Celle qui connaît les gestes, les feulements, les désirs et les fantasmes. Celle qu'on croit spontanée alors que tout n'est qu'une putain d'éternelle répétition, des danses connues par coeur, les mêmes lignes à chaque représentation. Ils s'imaginent tous différents, ces hommes, alors qu'ils recherchent tous la même chose. Ou presque. Il y a les dominants, les friqués qu'oseraient pas traiter leur meuf comme ça, qui n'ont pas envie de séduire, qu'ont juste envie de prendre, de baiser ta bouche, ton cul, de marquer ta peau et de se vider les couilles. La majorité. Et il y a les autres, les pauvres types pathétiques, les inadaptés, ceux qui peuvent pas tirer leur coup autrement, les impuissants, les précoces, les puceaux, les vieux, les laids, les éclopés de la vie. Scarlett méprise les deux mais n'atomise généralement que les premiers, jugeant les seconds trop faciles pour lui offrir un soupçon de divertissement. L'homme pénètre dans la piaule et elle se fend d'un "Bonsoir." de sa voix de miel, chaude et basse. Pour la forme. Elle n'a même pas levé les yeux vers lui et c'est seulement après de longues secondes, moue farouche aux lèvres, qu'elle mate comme un prédateur alors qu'ici, elle est presque toujours la proie niquée d'avance. Mais quand elle croise ses yeux d'un bleu électrique, y a son masque qui se fendille, quelque chose qui ne prend pas. Parce que devant elle se tient Silas putain de Capulet.
Et ce sont ses deux mondes qui se rencontrent et explosent en vol, le ciel rejoint la terre dans une catastrophe magnifique qui fait cogner son coeur contre sa poitrine. Putain, putain, putain. Scarlett, toujours en contrôle, maîtrise parfaite d'elle-même et manipulation doucereuse des autres, elle se sent acculée. C'est son grand plan de destruction massive qui vacille, en faillite, et Scar n'a jamais imaginé une telle collision si bien qu'elle ignore sur quel pied danser pour ne pas perdre ce qu'elle a érigé en plus d'un an dans le Nord à se saigner pour assumer un rythme de vie trop indécent pour elle. Alors qu'un sourire se peint sur le visage du petit Prince, le sien perd de sa superbe, de cette férocité qu'on confond avec de l'arrogance, mais la belle colmate bien vite ses failles avec le ciment de la rage qui électrise déjà sa colonne vertébrale. Il n'a pas le droit. De se pointer ici, de tout mettre en péril avec sa gueule d'amour ascendant prédateur fier de sa découverte. Sur le fil, Scar gagne du temps. Elle se marre, brisant le silence d'un Silas qui doit se délecter, d'un rire de hyène, mauvais, parce qu'elle ne sait pas réellement rire, ce mécanisme lui est inconnu. Quand elle le fait, c'est acide, c'est une putain de moquerie, une façon de célébrer l'ironie du sort, la putasserie infinie de la vie. "Alors ça pour une surprise ..." grince-t-elle sans le lâcher des yeux. Sans s'approcher, sulfureuse dans sa lingerie sombre et grivoise mais glaciale dans sa stature.
Silas colonise l'espace, aussi à l'aise dans les tréfonds du sud qu'au sein de son royaume, et Scarlett le regarde s'avachir sur un fauteuil, sur la défensive, muscles bandés et esprit filant à mille à l'heure à la recherche d'un échappatoire. Elle devrait le descendre, ici et maintenant, pour s'assurer son silence. Elle devrait et ses prunelles courent déjà sur la triste chambre, dénuée de tout objet contondant, de la moindre chance de lui sauter à la gorge et d'en sortir victorieuse. Et puis, elle n'en a pas le temps. Sa voix chaude, à lui, s'élève et tranche le fil de ses fantasmes. Il mord, cherche un angle d'attaque et le pire ? C'est que ça fonctionne. Sa mâchoire se crispe en se retrouvant réduite à un statut de petite assistante quand elle se sait nettement plus que ça, bien plus compétente que l'abruti qui trône au-dessus d'elle, télescopé ici par papa. Si elle avait des couilles, des vraies, des palpables, si elle n'était pas une femme, elle trônerait déjà à sa place, elle le sait Scarlett et être réduite à ça dans la bouche de Silas, c'est encore plus révoltant, plus humiliant que d'être traitée de pute. Parce qu'elle n'est pas une pute, c'est une condition temporaire, en filigrane, ça ne la définit pas. Jamais. "Tu feras moins le malin quand la petite assistante videra le contenu de ton compte en banque avant de disparaître." siffle-t-elle entre ses dents en le détruisant de son regard où luit une fureur mal contenue quand lui la déshabille du regard. Elle peine à mordre ou à griffer, Scarlett, consciente de ne plus mener la danse. L'ombre d'un second round se dessine entre eux plus tôt que prévu et elle n'a pas eu le temps d'aiguiser ses armes, de prévoir ses munitions. Elle subit, au lieu de mener la danse. La preuve la plus absolue ? Elle ne cherche pas à le tenter de ses courbes affriolantes, déjà offertes, elle conserve entre eux la distance prudente de celle qui cherche le meilleur angle d'attaque pour se préserver des coups les plus létaux ... Silas attaque ses talents d'enjôleuse et elle laisse échapper un sourire en coin, résolument effronté. Parce qu'elle se souvient précisément de l'effet de ses gestes d'enchanteresse sur son corps, sur son souffle court et son regard carnassier. Ce pouvoir, il lui a laissé. C'est bien le seul dont elle dispose et même dans cette situation, il lui semble dérisoire. "Y a erreur sur la marchandise. Mon truc, c'est plutôt de vous faire déguerpir la queue basse et l'ego esquinté. T'en sais quelque chose, non ?" Scarlett ne ment qu'à peine, elle s'est déjà ramassée des torgnoles pour sa façon de traiter ceux qui ont le malheur de croire qu'ils peuvent disposer d'elle parce qu'ils payent. Elle a ses têtes, cherchent les failles, feint le dégoût ou le désintérêt, sait faire bander ou corroder même les érections les plus persistantes, arguant qu'elle fait ce qu'elle veut. Point final et tant pis si sa dette dégonfle au rythme d'un escargot neurasthénique. "Et toi Silas, c'est quoi ton truc ?" qu'elle reprend, accentuant son nom en le faisant rouler sous la langue, comme le prononcent toutes ces petites bêcheuses qui mouillent pour sa belle gueule, sa fortune, le prestige de sa famille. Elle le fixe, Scarlett, en reprenant les armes. "Tu as envie de m'appeler maîtresse pendant que je m'occupe de ton joli petit cul ?" La provocation, toujours, seule arme contre le trouble, la colère, la rancoeur et une forme de crainte viscérale, inconnue, qu'il fait naître en elle. Paraît que les filles sans père sont toujours niquées du cerveau alors imaginez une fille sans père, affublée d'une mère cinglée et vous aurez Scarlett, un mélange en roue libre, dangereux, inflammable. Elle s'approche finalement de Silas, tranquille, languide, son sourire carnassier aux lèvres, celui qui dévoile les canines et affirme qu'il pourrait t'arracher la jugulaire, s'il le voulait. Ses doigts câlins se perdent dans la blondeur de ses cheveux, la douceur veloutée de ses joues de môme. "Dégage maintenant, la somme que tu as déboursée achètera mon silence." Elle susurre à nouveau, retrouve un semblant d'équilibre précaire pour mettre à terme à cette entrevue qu'elle ne maîtrise pas, qu'elle ignore comment remporter. Alors elle emploie le langage utilisée contre elle la dernière fois, lui murmure de dégager dans un effet miroir saisissant. Parce que Silas, il ne sortira pas d'ici vivant si jamais elle décidait de prévenir Haaken Montaigu de sa visite impromptue. Si jamais elle avouait à une oreille attentive les secrets découverts dans son coffre ... Bien sûr, le silence fonctionne dans les deux sens mais elle prétend ne pas le comprendre, l'occulte pour se concentrer sur les prunelles de Silas où rugit déjà l'envie d'en finir.
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. ✦ ⊹ Sam 21 Oct - 21:09 ⊹ ✦ .
elle est belle la lionne. elle est belle dans sa lingerie sombre, tout ses atouts mis en valeur pour ton plus grand plaisir. tu l'observes avec grande attention, analysant chacune de ses expressions, de ses sourcils froncés à cette mâchoire qui se crispe à ta simple vision, à chaque mot que tu prononces. tu viens de tomber au beau milieu de sa plaie, béante, tu n'as plus qu'à creuser un peu plus profond jusqu'à ce que s'en suive une hémorragie. c'est ton compte en banque qu'elle décide de menacer en premier, et l'amusement illumine ton visage. un gosse, un véritable gosse. alors tu piques un peu plus fort, tu touches à ce qu'elle a de plus avantageux et la femme se crispe de nouveau. Y a erreur sur la marchandise. Mon truc, c'est plutôt de vous faire déguerpir la queue basse et l'ego esquinté. T'en sais quelque chose, non ? tu en sais quelque chose prétend elle, et elle a sans doute raison. ton ego a pris ce soir là, mais pour ce qui est du reste, à ton souvenir c'est sous tes ordres qu'elle s'est retrouvé dehors. abandonnant sa petite culotte comme tu l'avais réclamé. tu as été mauvais joueur, tu es prêt à l'avouer, mais elle, l'avouera-t-elle après cette nuit ? lorsque tu n'auras fait qu'une bouchée de sa personne. Et toi Silas, c'est quoi ton truc ?Tu as envie de m'appeler maîtresse pendant que je m'occupe de ton joli petit cul ? Scar tente de prendre l'avance, s'amuse de ce que pourrait être tes fantasmes, t'associes une nouvelle fois à tout les autres, piétinant en vain ton orgueil démesuré. il me semble avoir plus d'imagination, mais si tu pouvais fermer ta grande gueule... mais elle s'approche la femme, captive malgré toi tes iris glacé, tu la suis des yeux sans en perdre une miette. ses mains glissent dans tes cheveux et tu te laisses faire appréciant les caresses à l'image d'un chat. Dégage maintenant, la somme que tu as déboursée achètera mon silence. c'est un murmure et tes yeux se relèvent, caressent sa poitrine voluptueuse pour terminer sur son regard de braise. un sourire en coin pare ton visage. elle réclame ton silence, comme une sorte de marché déguisé. je ne dirai rien, si tu fermes les yeux sur cette partie de ma vie. c'est ce que tu entends, c'est ce que tu entends et tu n'en as que faire du silence. tu veux qu'elle se rende compte qu'aujourd'hui ce n'est plus elle qui tient les rênes, mais bel et bien toi. le roi. d'un geste vif tu dégages sa main toujours dans tes cheveux. qu'elle cesse de t'infantiliser. qu'elle cesse son spectacle que tu trouves presque décevant. comme si c'était à toi de prendre les décisions. que tu craches sans même lui adresser un regard. tu remontes les manches de ta chemises, comme si tu te préparer à dépecer un lapin. tu veux la mettre à nue. découvrir ses faiblesses, ses craintes. tu te redresses, debout devant elle tu la détailles de haut en bas, mimant le dégoût à la perfection. je paye, je reste. tu la bouscules d'un coup d'épaule trop violent pour être maladroit. ton cul tu le poses sur le lit à présent, le matelas en piteux état jure avec tes allures princières. il y a quelque chose que tu ne saisis pas, quelque chose qui te perturbe dans tout ce cinéma. qu'est-ce qui la pousse à jouer les prostitués dans un repère Montaigu. que cache-t-elle ? ou plutôt que doit-elle ? puisque tout est une question d'argent dans le monde qui est le vôtre. tout n'est que dettes en pagaille, dont on ne peut jamais se dépêtrer. en a-telle conscience ? t'as peur de quoi ? ... ne plus réussir à me faire bander ? coup de menton en sa direction. ou c'est l'envie qui dévore tes reins qui te fait flipper ? l'envie que vos corps s'échauffent, se dévorent jusqu'à en perdre vos souffles. t'as un rire mauvaise, parce que tu sais que tu n'as pas été le seul frustrer, tu pouvais le lire au fond de ses yeux, c'était palpable. tu passes une main dans tes cheveux, t'es incapable de rester en place, te voilà à nouveau debout. tu romps volontairement la distance qu'elle impose entre vous deux. le lion redevient flamboyant, t'as les crocs dévoilés, les griffes acérées. tu t'approches encore un peu plus, jusqu'à sentir sa peau contre ton avant bras, contact qui électrise déjà tout ton organisme. le palpitant cogne. tes yeux bleus cherchent les siens. tu crois qu'ils en penseraient quoi ... les capulet qui t'emploient, si ils savaient que tu vendais ton cul dans les tréfonds du Sud ? un murmure, un soupir de plaisir presque. parce que tu sais que ce boulot tiens une place importante dans sa vie. une menace qui n'en est pas une. mais un jeu qui prend forme.
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Scar Salinger
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Scar Salinger
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. ✦ ⊹ Dim 22 Oct - 18:18 ⊹ ✦ .
Il joue Silas. Pénètre dans sa piaule minable comme sur ses terres, feint le désintérêt tout en coulant des regards pesants, électriques, contre ses courbes déjà offertes et prétend la tiédeur absolue alors qu'il souffle sur les braises. Elle n'est pas dupe, Scarlett. Elle connaît le regard des hommes, les étincelles impossibles à étouffer, les souvenirs à vif qu'une mémoire sensorielle brûlante rêve de ranimer. Ce n'est pas que le petit roi imbuvable est un piètre comédien, c'est que le rôle de metteur en scène lui offre un regard faucon qui n'épargne aucun détail. Doucement mais sûrement, elle lèche ses plaies, aiguise ses armes, revoit la composition de ses soldats carnivores. Débonnaire devant l'éternel, il raille son imagination sans faire mouche : il ne l'empêchera pas de se le figurer ainsi. Parfait soumis dans des rôles inversés, l'homme de pouvoir littéralement baisé par la fille de rien. Et se taire ? Allons, c'est du même acabit. Du bluff. Elle le sait, il le sait, tout le monde le sait. "Me la fermer ?" C'est à son tour de moquer sa naïveté, d'éclater dans une mélodie froide, métallique, sans joie, juste bonne à rire de Silas et non pas avec lui. "Ça rendrait le combat moins excitant et tu le sais." souligne-t-elle, l'orchestre mélodieux de son timbre flirtant avec les octaves. Les graves, les licencieux qui font frissonner les épidermes et affluer l'hémoglobine loin, bien loin des palpitants dans les poitrines. Scarlett, elle, elle croit savoir. Elle croit deviner l'ennui qui plombe les ailes du Petit Prince, les parties gagnées d'avance qui le noient dans la lassitude et l'aisance qui devient routine. Le Capulet a besoin de ça, de tomber de son piédestal plutôt que d'être déifié, d'être éventré de haut en bas et libéré de l'ego qui le vampirise. Scar, elle ne l'admire pas, ne l'envie pas. Elle n'est pas matérialiste, ne désire le pouvoir que pour l'arracher et l'incendier et s'amuse à tester ses théories de sociologue fumeuse sur Silas. De proie acculée, surprise au fond de son sombre terrier, elle tente de se grimer à son tour en louve, d'aiguiser ses canines et de tester la résistance de son épiderme sous ses griffes. Alors elle l'infantilise, le cajole comme un sale gosse récalcitrant, tout bonnement insupportable mais trop adorable pour ne pas faire craquer sa gouvernante. Scarlett caresse ses cheveux d'ange, la tendresse de sa joue dans des gestes affectueux, presque maternels, elle dépourvue de la moindre douceur ... dans le seul but d'irriter, de s'élever à sa hauteur en trouvant à nouveau dans sa carapace solide l'entaille décelée la dernière fois.
Si l'entaille demeure introuvable, l'agacement est présent et Scarlett s'en repaît comme d'une maigre consolation. Silas chasse sa main, Silas remonte les manches comme pour signifier une nouvelle ère, le début des choses sérieuses et elle le regarde sans ciller, sans n'afficher rien d'autre qu'un sourire mauvais qui aimerait le dévorer tout cru, qui aimerait posséder assez de force pour le soumettre, pour lui faire mal, le forcer à tomber à genoux, ses doigts autour de sa nuque. Elle rêve de serrer, Scarlett, jusqu'à ce qu'il l'implore d'arrêter, elle rêve d'arracher les mots au fond de sa gorge, ceux qu'il ne dira jamais, derrière ses provocations incessantes. Elle désire arracher à mains nues la supériorité tatouée sur son visage affable, habituée à tout posséder, objets et gens indifféremment. Mais la violence tapie en elle en décide autrement : le monstre a faim d'autre chose que de sang. Sans lui jeter un regard, Silas la rabaisse à sa condition de pute, de dernier échelon dans la chaîne alimentaire et si ce constat fait bouillir son sang dans ses veines, elle qui s'élève depuis toujours à la seule force de ses bras, il ne l'atteint pas : ici, il n'a de prise que sur son corps, rien de plus. Il n'est plus roi, loin de son royaume, perdu dans la mâchoire du serpent qui a eu la décence de ne pas l'avaler tout entier. Pas encore, pas si vite. "En-dehors de cette pièce, tu n'as pas plus de pouvoir que moi." Et qu'il ne s'avise pas à l'oublier. Il plane une forme de menace voilée derrière ses mots, réminiscence des secrets dont il se fiche qu'elle pourrait souffler aux puissants zonards du coin, s'assurant que le roi découvre l'hospitalité des cachots sudistes.
Elle ignore à quoi elle joue tout à fait Scarlett, laissant grimper l'animosité entre eux comme une mauvaise herbe, là où elle se montre toujours docile avec les Capulet. Les mots crachés, les insultes, la violence ... sont réservés aux Crimson qui ne comprennent que le langage des illettrés. Son travail chez les Capulet est bien différent : elle se fond dans leur monde, imite leurs gestes jusqu'à s'y faire accepter, jusqu'à devenir essentielle, parfait rouage d'une machine implacable. Mais Silas a réussi à s'extraire de ce schéma connu par le coeur, à la forcer à sortir hors de sa zone de confort, hors de son rôle. Pas tout à fait, bien sûr. Scar épouse mille costumes, multiplie les divines comédies jusqu'à s'y perdre, se nourrissant de jeux d'acteurs pour nourrir le vide en elle, l'indifférence et la rage. Mais quelque chose déconne, dans sa mécanique et c'est sa putain de faute, à lui. Il la force à dévoiler certaines de ses cartes, à faire ses griffes sur sa peau, loin, bien loin de l'image énigmatique et insaisissable qu'elle sert aux Capulet, cordiale mais éthérée, policée mais brillante. Alors Scarlett, elle cherche à le chasser, à le renvoyer dans ses terres en dévoilant le drapeau rouge des dangers qu'il court loin de chez lui. Mais il reste. Il reste et elle tait son agacement derrière les poings serrés sur ses hanches. "Très bien." qu'elle siffle entre ses lèvres appétissantes alors que monsieur la bouscule pour s'installer sur le pieu. Scarlett roule des billes, résolument moqueuse et décide de l'ignorer, ostensiblement. Elle contourne le lit sans lui jeter le moindre regard pour ouvrir la table de nuit et retrouver l'oeuvre qu'elle lisait avant son interruption. Scarlett se glisse dans le fauteuil qu'il occupait jusque là, encore empreint de ses effluves musquées, et plonge dans les aventures des frères karamazov. Le silence est écrasant, alors que les fauves se jaugent sans avoir l'air d'y toucher. Silas est moins dangereux, lorsqu'il se tait, lorsqu'il est loin, trop pour l'atteindre. Sa présence deviendrait presque supportable, car elle recule l'échéance d'un client. Un vrai, un désireux de bouffer ses chairs et non son âme, un moins patient, moins désirable. Mais bien entendu, celui qui lui intimait de se taire est in-putainde-capable d'en faire de même et Scar relève sur lui des prunelles orageuses. "Je n'ai pas peur." corrige-t-elle simplement, menton fièrement relevé, avec la dignité d'une Iphigénie sacrificielle. "Oh please, la maison n'est pas responsable de tes problèmes techniques" se moque-t-elle, sourire de connivence aux lèvres. C'est courant, les pannes. C'est courant parce que Scarlett a rapidement compris la clientèle du cabaret : les dominants qui rêvent de dégrader sans être jugés par une nana que le fric n'aurait pas achetée et les inopérants de tous horizons. La suite laisse son visage aquilin de marbre. Seul un sourcil s'arque, surpris de son arrogance (devrait-elle l'être ? non). "Allons Silas, ton ego ne t'aveugle pas assez pour t'empêcher de voir que je n'ai pas envie de toi." Elle insiste sur ses derniers mots soufflés à son intention, qui ont l'air caressants mais viennent se ficher dans la chair à découvert. Scarlett ne ment qu'à moitié, comme lui la dernière fois, lorsqu'il a craché qu'il se fichait d'elle. Elle mentirait en affirmant que l'envie dont il parle, elle ne l'a pas ressentie entre ses reins désireux de résister, de ne pas s'offrir sur un plateau pour son bon plaisir, pas sans grand plan en filigrane, sans avantage. Scar, elle ne s'autorise pas de plaisir qui ne soit pas guidé par son ambition, par sa vengeance, elle arrache la spontanéité en elle à mesure qu'elle naît et l'enterre. "Je ne mélange pas plaisir et travail." Elle le griffe du fond de ses opales à la franchise brutale. Silas, il est venu s'imposer là où il n'était pas désiré. Il brouille ses mécanismes aux calculs d'orfèvre, bouscule sa routine et le contrôle qu'elle maintient sur son petit monde. Il est venu tout écraser drapé dans sa royale arrogance, ravi de reprendre l'ascendant, de retrouver l'aplomb dont il a manqué la dernière fois. Alors Scar, elle tente de le remettre à sa place. Une place de client. Et avec eux, elle agit toujours ainsi : elle ne dévoile rien, jamais. Même avec les plus tendres, même avec les plus doués, ceux qui se préoccupent d'elle et de ses envies plus que de ses orifices, ceux qui ne tiennent pas qu'à prendre. Même quand elle atteint une félicité qu'elle n'attendait pas, elle le dissimule, ne s'autorise jamais à leur offrir ça. Son plaisir, sa reddition, alors avec lui ... engagé dans un conflit d'influence ... elle est prête à batailler plus fort, plus loin, pour l'empêcher de grignoter ce qu'il lui reste de pouvoir.
Mais Silas ne la laisse pas respirer, putain de caillou dans son escarpin, d'accroc dans un mécanisme parfaitement rôdé avant qu'il ne décide de s'y immiscer. Scar, elle se sent piégée : elle ne peut pas se montrer trop frontale avec lui, héritier des Capulet qu'elle colonise, vampirise jusqu'à la moelle, jusqu'au moment du grand final où ils payeront. Elle ne peut pas le pousser trop loin jusqu'à le rejeter, prendre un risque inconsidéré et ... elle n'arrive pas, à ranger ses griffes, à se faire douce contre sa peau, chatte contre ses reins, à devenir l'une des groupies insipides qu'il méprise. Le calcul est délicat pour l'éloigner sans le repousser, pour s'écarter sans se brûler et le problème de Scarlett, joueuse, inflammable ... c'est qu'elle n'en a pas tout à fait envie. Il s'approche et elle se relève pour le toiser, pour darder ses prunelles irrévérentes au fond de ses opales marines. Il évoque les Capulet, semble s'amuser du pouvoir de délation qu'il possède sur elle et qui la fait le fusiller du regard. "Je l'ignore, après tout ne sont-ils pas les premiers à confondre mon cul avec un aimant à prospects ?" Difficile de dissimuler la rage qui nimbe ses mots, de l'enrober de miel, du suave de son timbre, surtout lorsqu'il souffle aussi près des lèvres de Silas. Parce que Scarlett, c'est son point faible. Le mépris de sa putain d'intelligence, la condition féminine comme un poids à porter constamment face au patriarcat, au machisme, à tous ces crétins effrayés par l'audace, le talent, l'intelligence qui les menacent dès lors qu'ils sont portés par une femme. C'est ironique, pour les Capulet gouvernés par une Reine et pourtant, dans les basses sphères de la finance, même elle, le leader inconsidéré, ne doit pas être épargnée par leurs blagues graveleuses. "Ecoute, je vois très bien ce que tu es en train de faire alors je vais abréger ton supplice et éclairer ta lanterne." Elle le voit Scar, fourrager à l'intérieur et tout déranger de ses phalanges fébriles. La sensation est déplaisante et elle qui ignore tout de la douleur a toujours préféré tout arracher d'un coup, plutôt que de subir éternellement. "J'ai volé du fric aux Crimson en les imaginant bien trop cons pour me tomber dessus. Oh, rassure-toi, ce sont des abrutis finis mais la somme était assez importante pour qu'ils connectent leurs rares neurones." Scarlett déballe ses entrailles avec une indécence folle, aussi impudique que ses courbes subtilement dévoilées qu'elle n'a pas cherché une seule seconde à cacher. Ses prunelles irradiantes, fières, clouent Silas en l'intimant de ne pas se foutre de sa gueule. "Satisfait ?" Et sans crier gare, elle efface la distance entre eux pour presser brutalement son corps contre le sien. Silas recule d'un pas sous son attaque, suffisamment pour être déséquilibré par le lit juste derrière. Il tombe à la renverse sur le matelas défoncé et elle le suit dans sa chute, le goût du sang qui vrille déjà ses lèvres. Scarlett l'enjambe, l'entrave de ses cuisses à califourchon pour attraper son menton entre ses griffes manucurées. Elle ne serre pas, exerce la juste pression pour s'assurer son attention, dans un geste familier. "Maintenant si l'idée de me balancer aux Capulet te fait bander, je t'en prie, mais ne viens pas t'étonner si en retour, l'envie de jeter tes crimes en pâture aux Montaigu me dévore les reins." Il n'y a rien d'abstrait dans sa remarque, dans les mots poison qui dévalent son visage poupin à mesure qu'elle les expire contre ses lèvres et pourtant, ils sont plus sensuels que menaçants alors que la tension est étouffante. Souffle court et prunelles embrasées, Scarlett fixe Silas prisonnier volontaire de ses cuisses comme si elle avait le pouvoir de le dévorer, de mordre la chair dévoilée et de s'en nourrir comme une succube. Souffle court, poitrine saccagée par un myocarde devenu fou, elle ignore si sa fébrilité est dûe au risque inconsidéré qu'elle prend, à l'éventualité de tout perdre ou bien à la proximité entêtante de Silas, putain de bug dans un système bien rôdé.
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. ✦ ⊹ Lun 23 Oct - 13:51 ⊹ ✦ .
le Sud. un royaume qui ne t'appartient pas, un lieu à éviter pour les mecs de ton envergure. c'est comme si tu venais de mettre les deux pieds dans la gueule du loup, offrant ton corps aux ennemis. ça a toujours été ça ton plus gros problème. tu ne fais pas attention, tu n'as peur de rien. tu marches toujours la tête haute, le prince , futur roi pense que le monde lui appartient. pourtant tu sais qu'on pourrait passer cette porte, te briser les deux jambes pour te faire comprendre que tu n'as rien à faire là. on pourrait te coller un flingue dans la bouche, attendre que tu supplies qu'on t'épargne, mais tu n'en ferai rien. les représailles seraient telles qu'ils n'oseront jamais presser la détente.Silas Capulet se sent invincible. et c'est pour ça que tu restes, mais aussi pour elle. t'as les yeux qui s'accrochent à elle, ne veulent pas se détourner. t'as tes gestes guidés par l'adrénaline, par l'euphorie de retrouver un pouvoir qu'elle avait essayé de te voler. tu peux sentir tes mains devenir moites quand tu te tiens proche de son corps, quand ses prunelles se fixent aux tiennes et que son souffle s'amuse avec le tiens. sourire carnassier sur ta gueule d'ange, Scar elle bousille tes neurones, endors tes sens quelques minutes te faisant oublier ce pour quoi tu étais venu. tu étais là juste pour observation, maintenant tu veux juste gagner la manche. graver un un partout sur son front, après lui avoir enfoncer sa culotte dans la bouche. trophée non mérité. Ecoute, je vois très bien ce que tu es en train de faire alors je vais abréger ton supplice et éclairer ta lanterne. qu'elle le fasse, tu n'attends que ça, qu'elle se livre un peu plus. te laisse l'opportunité de frôler du bout des doigts ce qu'elle est réellement. tu vas apprendre comme un bon élève. observer la proie avec attention, te faire docile par instant pour avoir la possibilité de mordre le jour où elle s'y attendra le moins. et ce jour là, ce sera un véritable carnage. scène d'un crime passionnel. J'ai volé du fric aux Crimson en les imaginant bien trop cons pour me tomber dessus. Oh, rassure-toi, ce sont des abrutis finis mais la somme était assez importante pour qu'ils connectent leurs rares neurones. ton sourire s'élargit. Satisfait ? ce sont tes dents blanches qui répondent pour toi, t'as les yeux rieurs et l'envie de te foutre de sa gueule. tu la pensais plus intelligente, plus maligne. mais tu vois qu'elle n'a pas froid aux yeux. et tu comprends qu'elle n'est pas ici par choix, qu'on a fait d'elle une pute pour rembourser une foutue dette. on s'attaque à son statut de femme, on la rabaisse et tout ce qu'elle peut faire c'est se venger sur les clients qui passent la porte.
tu n'as pas le temps de réagir quand son corps percute le tiens, un pas en arrière et te voilà déséquilibré. ton dos heurte le matelas, t'as l'impression que les effluves des ébats passés en ressortent, comme des spores venimeux, et viennent chatouiller tes narines. la femme est sur toi, à califourchon ses cuisses te bloquent et tu te laisses faire. ton regard courre sur son corps, sur la lingerie choisis avec soin. Maintenant si l'idée de me balancer aux Capulet te fait bander, je t'en prie, mais ne viens pas t'étonner si en retour, l'envie de jeter tes crimes en pâture aux Montaigu me dévore les reins. ses doigts enserrent ton menton, elle réclame une attention sans faille. souffle ces mots contre tes lèvres et la chaleur de son corps t'irradie. tu sens son cœur qui bat, trop fort, trop vite. tu l'entends même, le palpitant affolé qui cherche la sortie. il en est de même pour le tiens, qui frappe comme un forcené. le sang bouillonnant dans tes extrémités. t'as du mal à déglutir, du mal à rester de marbre. t'es tirailler, entre écouter tes sens et laisser la raison reprendre le contrôle. tes mains glissent sur la peau de ses cuisses, le plus naturellement du monde. comme si ses courbes tu les avais déjà goûté. remontent assez haut pour effleurer les cicatrices. t'as la bouche entrouverte et le souffle court. balance moi. que tu murmures presque. balance moi, fais ce que tu veux, livre chacun de mes crimes, j'en ai rien à foutre. j'veux revoir la lueur dans le fond de tes yeux, celle que le pouvoir te procure. qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver ? ils vont me tuer, et après ? la guerre fera de nouveau rage. ma mort ne sera qu'un prétexte supplémentaire pour tuer à tour de bras. et tu l'imagines déjà la vengeance, et ça te ferait presque rire. tes mains passent sur ses fesses, remontent sur ses hanches et tu la serres un peu plus contre ton bassin. comme si cette proximité ne te suffisait pas. tu en veux plus, toujours plus. éternel insatisfait. puis tu te fais curieux, ta main remontent sur sa poitrine, s'empare d'un de ses seins à travers le tissus -après tout, tu as payé - remonte dans son cou, que tu serres légèrement puis ton pouce caresse ses lèvres, en cherche l'entrée. qu'elle sen délecte comme de ton arme la dernière fois et tu l'imagineras la tête entre tes jambes, ta queue dans sa bouche. le sang y afflue déjà d'ailleurs, un peu trop violemment. jusqu'où est-elle prête à aller ? combien de temps il lui reste ? combien de temps avant que la lionne ne veuille défoncer sa cage ? mais tu ne poses pas la question, tu relèves ta tête et tes lèvres viennent se sceller aux siennes. un baiser douloureux et brûlant, une envie insoutenable de reprendre la main. ta langue cherche la sienne, la trouve et s'en délecte. puis se sont tes dents qui viennent mordre ses lèvres charnues. tu la fais basculer sur le côté sans la moindre douceur, reprenant la place de dominant que tu affectionnes tant. tu te détaches de ses lèvres pour apprécier la douceur de son cou, seulement quelques secondes. et tes yeux se replongent dans le siens. combien de temps ? combien de temps tu comptes te rabaisser à ça ?
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Scar Salinger
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Scar Salinger
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. ✦ ⊹ Mar 24 Oct - 23:36 ⊹ ✦ .
L'entrevue bascule.
Evidemment, qu'elle bascule. Parce que Scarlett, elle tisse sa toile à l'aveugle autour de sa silhouette évanescente, elle cherche une prise sur un corps lisse, grimpe toujours plus haut et trébuche parfois jusqu'à chuter au point de départ. Elle mordille au lieu de déchirer les chairs, jauge Silas sans être en mesure d'écarter les muscles et les os, d'ouvrir son crâne pour plonger dans les abysses en apnée. Il reste une énigme, derrière ses allures goguenardes et ses sourires étincelants de sale môme et ça la rend moins efficace. Alors pour ferrer le poisson, elle donne, Scar. Un peu. Elle lève le voile sur ce qui miroite au fond des prunelles curieuses du Capulet, lui aussi avide de chair. Les mêmes qu'elles. Les déchirées, en lambeaux, sanguinolentes. Silas comme elle flaire l'odeur du vermeil de loin et s'en repaît. Elle le discerne, derrière le sourire factice qu'il lui sert quand elle accepte de déverser ses tripes sur le pieu défoncé. Il ne veut pas seulement railler la petite maligne qui a voulu voler trop près du soleil, non, il cherche la faille. L'ascendant. Le Black Jack s'est mué en partie d'échecs et Scar n'entend pas concéder la défaite : pas quand le divertissement qu'elle procure au petit roi pas encore lassé est sa seule monnaie d'échange.
Mais Silas, il est mauvais joueur. C'est pour ça, qu'elle le bouscule, qu'elle vient presser ses courbes offertes contre sa peau, qu'elle l'emprisonne entre ses cuisses. Pour l'empêcher de tricher. Pour resserrer autour d'eux le fil de l'interdépendance, celui qu'elle a tissé elle-même et qui mord également son propre épiderme à vif. Elle a la menace suave, Scar, qui rappelle combien elle pourrait te faire or entre ses doigts, entre ses lèvres, entre ses reins si elle le voulait. Mais derrière l'indécence assumée, le charme ingénu apprivoisé bien trop tôt ... plane la flamme qui offre du corps à ses propos. La vraie, alimentée par sa vengeance, sa soif de vaincre, celle dont elle se nourrit et qui offre à chacun de ses petits théâtres de boulevards un fond de sincérité brute. Les mains aventureuses de Silas colonisent son épiderme, grimpent le long de ses cuisses fuselées pour flirter avec les cicatrices aux jumelles dispersées partout sur sa peau, réminiscences d'une enfance tourmentée. Les phalanges du Capulet électrisent l'épiderme comme des dizaines de têtes d'épingle mais ce sont ses mots, qui vrillent ses reins. Opales fières dardées sur sa gueule d'ange en contrebas, Scar se mord la lèvre inférieure à la supplication implorée. Balance moi. Ca sonne comme baise-moi, ça sonne comme un désir moite et brûlant, comme une déclaration implicite, un aveu d'impuissance et putain, si Silas n'était pas un rouage essentiel, s'il n'était pas une énigme à déchiffrer, elle trop esquintée pour se révéler cartésienne que les chiffres ont toujours apaisée ... elle le ferait. Juste pour lui. "T'es complètement cinglé." note-t-elle avec une douceur étrange au creux de la voix, presque inquiétante, alors que ses doigts redessinent les contours de sa visage pour mieux s'abreuver des traits de la folie. C'est elle, l'instable, la pute à la mère schizophrène ravagée du bulbe, qui ose susurrer ces mots, sourire aux lèvres et fol aplomb. Mais même ainsi, même offert à sa folie, même faussement soumis à ses désirs tapis dans l'ombre ... Silas demeure Silas, petit roi en culotte courte dans le huis clos de son ego. "La guerre fait déjà rage et vous êtes bien incapables de vous souvenir pourquoi." moque-t-elle en laissant ses phalanges gourmandes goûter à la chair de Silas. Elle abandonne son visage au profit de sa nuque, retrace la courbure idéale de sa clavicule, plante des ongles désireux d'arracher les boutons de sa chemise, de marquer son corps d'arabesques folles. Scarlett imite le comportement du petit prince qui tâtonne, explore et conquiert, elle oublie de lui accoler l'étiquette dégradante de client, retrouve le goût d'un jeu inachevé, le plaisir qui irradie le long de sa colonne vertébrale, coule dans ses reins pour remonter en flèche jusqu'à sa tête bien faite. Elle joue contre lui, Scar, ondule contre son bassin déjà réceptif alors qu'il se saisit d'un sein. Puis de sa bouche toute entière dans un baiser-combat au goût létal. Les lèvres s'effacent au profit de chevaux fous, enflammés, les langues deviennent balles acérées et leurs souffles s'esquintent comme autant de déclarations de guerre. Une guerre absolue, totale, où la survie du perdant n'est pas assurée. Et Scar, elle s'y plonge à corps perdu, aligne ses petits soldats de plomb, aiguise ses armes, enroule ses jambes autour de ses hanches, griffe son dos, cramponne la crinière blonde dans une étreinte brutale, sauvage. Presque violente. Suffisamment pour y plonger malgré le fric dépensé, malgré l'éternelle litanie visant à rappeler à ces porcs qu'ils peuvent bien te prendre par tous tes putains de trous mais qu'ils n'auront pas ça, les baisers, les caresses moins mécaniques, l'illusion d'un désir, d'une relation autrement plus normale que tarifée.
Mais Scarlett au corps avide, au plaisir tatoué sur ses reins, ce n'est que rarement elle qui commande. Elle, elle n'est que l'instrument, la bombe a(na)tomique par qui arrive la chute. Le dictateur absolu, c'est cette enfant de huit ans aux grands yeux tristes, qui comprend pas. Qui comprend rien. Pourquoi maman frappe, pourquoi maman crie, pourquoi maman délire et parle toute seule, pourquoi elle la considère comme l'antéchrist personnifié, pourquoi maman part, pourquoi elle n'a pas de papa, pourquoi elle n'a pas mal. pourquoi. C'est elle qui dirige les opérations, qui tire les ficelles et replace toujours Scarlett sur la route désolée de sa vengeance, sur l'odeur du sang qui l'attire. Alors elle ne sait pas ce qui l'aide à retrouver pied, loin des océans déchaînés. Retrouver abruptement le matelas défoncé sous son dos, chercher une respiration apaisée derrière les sons rauques de ses poumons comprimés, ses lèvres dans son cou ou bien ses mots, qui ramènent Scarlett à sa condition. Le Roi remonte sur son trône et elle reprend sa place d'intrigante, de conspiratrice. "Qu'est-ce que ça peut te foutre ?" La rose n'a pas retrouvé ses épines, son piquant. Il y a des feulements derrière la lame et un regard prédateur encore flouté. Non pas par la haine, par la colère, par la volonté de le détruire ,de l'atomiser entre ses poings serrés, mais par un sentiment nettement moins noble, moins utile, qu'elle s'atèle à étouffer sous la chaux. Ce n'est pas très difficile, une fois la chambre désuète réapparue dans son champ de vision jusqu'à présent restreint à Silas. "Je sais pas ... jusqu'à ce que les salauds dans ton genre cessent d'affluer. Ou que j'ai empoché suffisamment pour rembourser quinze mille dollars et creuser la tombe d'Haaken Montaigu." Et de ses sales mioches. Il paiera au centuple, dernier d'une longue liste à hanter les rêves sanglants de Scarlett, presque effrayants dans leur créativité, dans la cruauté de ses tortures et sa force prodigieuse qui lui permet de tous les écraser. Ses rétines incendiaires rougeoient et ses canines dévoilées dans un vague sourire conquérant semblent attendre la chair à sa portée pour tout dévorer.
Malgré les sens en effervescence, Scarlett retrouve son aplomb perdu, le goût du jeu, de la victoire. Seule sa crinière blonde éparse sur les draps blancs porte à confusion, étouffe sa brutalité sensuelle derrière une douceur de façade. Elle se redresse sur les coudes pour river ses allures de petite conne provocante sur Silas. Les mêmes qui l'ont privé de son insouciance languide, les mêmes qui lui ont fait perdre la main la première fois. Le prédateur a faim. "J'ai fini de jouer Silas." Rectification : elle commence seulement. "Il n'est pas trop tard pour aller sauter une de tes petites dindes énamourées ... je ne compte pas t'offrir le plaisir de faire semblant." C'est exactement ce qu'elle compte faire pourtant. Semblant. Feindre le désintérêt le plus brut, geler ses reins en comptant les lattes du plancher, les ennemis à abattre. Elle a les yeux revolver Scarlett, alors qu'elle cherche le point faible de son ego hypertrophié. Silas, il la veut. Elle le sait, elle le sent, elle enivre et attise les braises jusqu'à se consumer elle-même. Mais surtout, il veut qu'elle le désire. Il ne veut pas ses reins, sa bouche, son cul, mais sa reddition. Arracher ce qu'elle a refusé de lui offrir la dernière fois, par simple contradiction. Scar, elle distille l'envie, souffle le chaud et le froid, alterne entre les masques qu'elle porte et ce soir, elle aurait baissé la garde. Elle aurait pris ses lèvres, ses reins, sa queue. Mais pas comme ça. Elle refuse de se soumettre à un client grimé en Capulet et c'est ce qu'indiquent ses prunelles moqueuses, qui semblent railler le fric balancé pour que dalle. Une joute verbale et puis s'en va. Un baiser au goût d'inachevé. Elle rompt le contact visuel, Scarlett, lui tourne le dos pour étendre son bras longiligne en direction de son livre échoué sur un fauteuil. Comme si elle comptait réellement occulter sa présence, dévorer son histoire plutôt que sa peau. "Tu n'es pas convaincu que je vaille le détour, je te donne raison, c'est de bonne guerre." souffle-t-elle tout contre ses lèvres pleines, à lui, jouant la carte sarcastique de l'empathie. Ecoute Silas, tu as perdu la dernière fois, je sais combien tu es capricieux, alors je te laisse remporter la manche. Maintenant, pars. C'est ce qu'elle murmure silencieusement, alors qu'un courant alternatif semble bien décidé à la ramener à lui, dans une alchimie pesante qui lui donne à la fois envie de le conduire au sommet dans une frénésie vorace ... et de le dépecer vivant à mains nues.
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. ✦ ⊹ Mer 25 Oct - 19:08 ⊹ ✦ .
complètement cinglé. c'est une évidence. et tu serais presque déçue qu'elle ne s'en rende compte que maintenant. tu es né prince, prêt dès ton plus jeune âge à devenir roi. quel enfant pourrait grandir correctement dans l'environnement qui t'a façonné. élevé par une mère autoritaire, une reine qui a fait de toi un tueur sanguinaire. parce que c'est elle qui t'a tout appris. Victoria Capulet, la dernière de la fratrie mais aussi la plus allumée. requin sans la moindre faille, assoiffée de pouvoir et de sang. tu ne dois rien à personne, si ce n'est à elle. et tu as toujours été le fils parfait, petit pantin adéquat, enfant privilégié qu'elle tient d'une main de fer. les gants de velours n'existe pas dans son vocabulaire, marché droit, écouter les ordres, éliminer les nuisibles, c'est tout ce qu'elle t'a inculqué. la douceur, l'amour, elle les a rayé de son vocabulaire depuis des années et du tiens par la même occasion. tu es son fils, et tu mérites tout ce que tu désires. alors t'as jamais aimé le refus, toi qui a toujours claqué des doigts et obtenu. c'est pour ça que tu te jettes sur ses lèvres, que tu dévores pendant qu'elle s'accroche au tissus de ta chemise, que tu t’imprègnes de sa peau alors que ses jambes s'enroulent contre tes hanches, te rapprochant un peu plus du précipice. tu la veux Scarlett, comme tu n'as jamais voulu aucune femme. tu veux qu'elle succombe, qu'elle mette fin à la souffrance qui t'accable. ton épiderme qui brûle contre le siens, et ce palpitant qui manque de place, s'essouffle à battre aussi durement. tu veux la posséder toute entière. aujourd'hui, tout de suite. pourquoi pas demain.
mais ton esprit torturé reprend le dessus, tu préfères questionner, comprendre un peu plus. enfoncé ton index dans sa plaie pour la voir devenir folle de rage. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? rien, t'en as rien à foutre. mais tu veux la sonder, apprendre ses agissements, les décortiqués un par un. il n'y a que comme ça que l'on peut apprivoiser une bête. Je sais pas ... jusqu'à ce que les salauds dans ton genre cessent d'affluer. Ou que j'ai empoché suffisamment pour rembourser quinze mille dollars et creuser la tombe d'Haaken Montaigu. t'arques un sourcil, autant d'argent. comment a-t-elle fait ? quinze mille dollars... que tu répètes en ricanant. J'ai fini de jouer Silas. elle se redresse et tu grimaces. Il n'est pas trop tard pour aller sauter une de tes petites dindes énamourées ... je ne compte pas t'offrir le plaisir de faire semblant. maintenant c'est un rire mauvais qui t'échappes. la voilà qui redevient piquante. il n'y a que quand vos lèvres se scellent que la vérité semble éclore, que le jeu ne tiens plus. mais la partie d'échec reprend de plus belle. la reine veut faire tomber l'ego du roi. elle se retourne, t'offre son cul comme vision presque symbolique. s'étend de tout son long pour récupérer un bouquin, tu la regarde faire à moitié redressé, toujours la même position de dominant. Tu n'es pas convaincu que je vaille le détour, je te donne raison, c'est de bonne guerre. ta main empoigne sa chevelure et tu la forces à te faire face, le bouquin tu t'en empares et ce n'est que pour le faire voler contre un mur à quelques mètres. l'envie se mêle à la rage. cette colère que tu ne sais contrôler. cette colère qui t'habites depuis ta naissance. c'est de famille il faut croire. il me semble t'avoir déjà dit, que ce n'était pas à toi de décider. siffles-tu contre ses lèvres alors que tu la forces à retrouver sa position initiale. toi entre ses jambes ouvertes. tu me prends pour un con, alors j'vais te prendre comme une pute. sourire suffisant sur les lèvres. qu'est-ce qui t'en empêches après tout ? tu ne payes jamais pour baiser, mais ce soir tu as allongé les billets. et tu aurais pu passer ton chemin, mais Scarlett elle te pousse à bout. tu n'as même plus envie de goûter à ses lèvres, tout ce que tu veux c'est décharger ta haine en abîmant ses reins. puisqu'elle te place au rang de simple client, elle fera parti du harem que tu aimes tant. vulgaire femme objet. ta main libre glisse sur son corps. et ta la gueule d'un désaxé. t'as la trique et tu lui fais sentir. tes yeux bleus dans le siens. peut-être qu'en fait, tu devrais juste me tailler une pipe. non ? tu te redresses. en fait, j'en ai même plus envie. c'est la porte de la chambre que tu ouvres, après avoir jeté une nouvelle liasse de billet sur le lit. t'en as déjà marre de votre entrevue.
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bang bang
. ✦ ⊹ Jeu 2 Nov - 1:17 ⊹ ✦ .
Surveillance abusive. Razvan, ça lui donne la gerbe d'être là le cul posé sur son trône, à se battre avec sa confiance de con désabusé, son bâton de mort qui lui gerce les lèvres et lui encrasse ses poumons d'un mélange de goudron, de mercure et d'autres merdes qui viendront l'esquinter d'un cancer qui le tuera avant l'heure si une balle ne se sera pas loger dans son crâne la première. Les oeillères en place, les images défilent sur l'écran sans qu'il ne  leur prête une attention particulière. Parce que Razvan, malgré ses lèvres closes, son visage fermé, y a ses mâchoires qui se crispent bien malgré lui à l'idée que d'autres viennent user ses reins. Dans son esprit perverti par les souvenirs devenus mirages, il n'y a que lui qui puisse s'imposer entre ses cuisses, la posséder de manière tendre et à la fois brutale. Scar, dans ses fantasmes, est sienne et il a bien du mal à se confronter à ces scènes dignes de pornos bas de gamme, qui remettent en question cette dominance source de cette confiance qu'il a laissé grandir en lui. Alors il écoute sans véritablement entendre, pêchant des bribes de conversations par principe, parce qu'on le lui a demandé et qu'en brave pantin qu'il est Razvan ne peut se résoudre à ne pas s'exécuter. Souvent, ses phalanges se referment sur l'interrupteur le privant de tous sons qui puissent déranger son égo, mais pas ce soir. non, ce soir c'est différent. La sensation de menace, celle du fer qui s'écoule sur les gencives laissant un goût âpre dans la gorge, celle du palpitant qui s'enflamme, s'active sur le rythme de cette tonalité presque familière. Le myocarde en alerte et ses iris qui s'enflamme, ses pavillons sifflent sous les aveux masqués qui lui flanquent une claque monstre. Et l'identité du client qui lui monte la bile, laissant une marque de rage au ventre. Silas Capulet, juda dans l'antre du démon, intrus aventureux assez crétin arriéré pour se pavaner dans ces lieux.
Si ses sens sont aux aguets suite à cette découverte, son sang ne fait qu'un tour lorsque le geste de trop s'annonce, lorsque la scène brûle sa rétine et piétine le semblant de loyauté qui lui reste (à peine) envers Scarlett. Ses membres s'activent dans un automatisme stéréotypé du mâle touché, en rogne et dont la rage menace d'une implosion. Loin des yeux de métal, il ne voit pas le dernier acte qui se joue dans la pièce. Loin des oreilles électroniques, il n'entend pas la conversation qui dérape, les quinze milles déballés sur le tapis, le nom d'Haaken le grand prononcé entre leurs lèvres indignes. C'est donc un face à face surprise quand la porte s'ouvre sous son nez, que la gueule de merdeux de Silas se pointe sous son regard allumé, ravageur. Razvan, il sent chacun de ses muscles se tendre sous la tension de son corps alerte, prêt à se laisser aller à l’incontrôle. Ses phalanges se referment avec fermeté atour de son col, projetant sa proie contre le mur le plus proche. Ses prunelles rougeâtres fixent d'une intensité malsaine ce visage qu'il se voit abîmer, défigurer avec un plaisir fétide, alors qu'il sent cette électricité qui le démange, qui parcourt ses bras pour venir se loger au creux de ses poings, durs, prêts à s'abattre. Il pensait pas le faire Razvan, il pensait pas succomber aussi facilement, mais l'avoir en face de lui fait surgir un être luciférien qui prend le contrôle de son corps. C'est comme une brume qui vient camoufler ses iris d'un voile rouge, c'est comme si son encéphale c'était mis en pause l'espace d'un instant, que son conscient à laisser les souvenirs se loger dans l'inconscient alors que la bête se lâche et mord de ses poings la brebis coincé entre ses griffes. Il le dévore de ses coups, l'use en mode rafale. Cadeau de la maison, maintenant que tes désirs sont assouvis, tu sais où se trouve la porte. dégage, petite merde. un peu plus et il lui aurait cracher à la gueule.

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