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bang bang
. ✦ ⊹ Lun 30 Oct - 11:13 ⊹ ✦ .
les yeux rivés sur l’écran de son portable, la lèvre inférieure coincée entre ses dents, elle tente de se calmer lola. il s'affiche 22h33 ; 20 octobre. elle tente de calmer la vague qui la submerge. peur ? panique ? colère ? inquiétude ? probablement de tout à la fois, surtout lorsque ça concerne scar.
scar. scar. scar.
scar qu’elle ne cesse d’appeler, scar qui devait rappeler mais qui ne le fait pas et lola, elle sait pas. elle ne sait pas où elle est, elle ne sait pas ce qu’elle fait et ça l’énerve. elle tourne en rond lola, dans son appartement. à faire les cent pas et plus encore qu’elle a l’impression de creuser une faille dans le parquet qu’elle pourrait très vite atterrir chez les voisins du dessous. les grognements qui sortent alors qu’elle ne cesse d’entendre les bips de la sonnerie sans signe de vie à l’autre bout du fil.
le corps, fatigué pourtant tendu, se laisse tombé sur le canapé, les jambes qui se rabattent en tailleurs alors qu’elle continue encore de l’appeler. scar, elle peut pas l’avoir oublié, c’est pas possible.
c’est même pas envisageable. la main qui se perd dans ses cheveux chocolats, la jeune femme ferme les yeux alors qu’elle arrête, qu’elle jette son portable à côté d’elle.
calme toi.
calme toi.
calme.
toi.
ordre répété, soufflé, pensé. il faut qu’elle se calme, ça ne sert à rien de paniquer. elle ne fait plus ce genre de chose là scar. et elle le sait que si lola le sait, elle n’aura plus de tête. pourtant y a le doute.
car elle sait qu’il est facile de retombé dans le vice. c’est comme l’alcool, la clope ou la drogue. mais là non, elle n’a pas le droit.
et sans plus attendre, parce qu’elle en a marre de le faire, lola récupère son portable, ses effets personnels, un gilet large qu’elle enfile sur sa fine silhouette avant de sortir en trombe de son appartement.
si scar ne vient pas à lola, alors lola viendra à scar.
(…)
elle cherche partout lola, dans les lieux qu’elle sait fréquentés par sa blonde. mais aucune trace de la salinger. aucune trace. et lola, elle repart aussi vite pour aller sur un autre lieu. avec l’idée qu’elle pourrait retourner le monde entier pour retrouver sa scar
elle ne sait pas combien de temps elle passe à la chercher, à l’appeler. et elle sait que dès qu’elle mettra la main sur elle, sa boite d’appels sera bombardés des siens.
le dernier endroit, c’est l’appartement de scar.
peu probable qu’elle y soit, mais qui ne tente rien à rien.
et lola, elle connait le chemin, elle pourrait le faire les yeux fermés. double des clés en sa possession, lola elle ouvre la porte sans grande conviction.
ou pas.
les sourcils qui se froncent lorsqu’elle hume le parfum de la blonde, lorsque son regard se pose sur les chaussures en vrac dans l’entrée, la veste déposée sur une des chaises. et lola elle grogne.
– SCAR ! qu’elle hurle sans ménagement.
juste pour la réveillée et pour savoir si il n’y a pas un autre individu dans l’appartement qu’elle se ferait une joie de dégager illico presto. lola qui se débarrasse de ses chaussures, lola qui fonce dans la chambre. – scar, je te jure que je vais te tuer si tu réponds pas ! menace en l’air, lola, elle pourra jamais faire de mal à scar. scar, c’est elle.
elle ouvre la porte de la chambre et se fige.
- bin voyons ! toujours plus ! qu’elle grogne en passant une de ses mains dans ses cheveux. lola qui s’avance, doucement vers le lit. surprise de ne pas la voir bouger. alors tout doucement, la jeune femme se positionne au-dessus de sa tête. le sourire joueur sur les lèvres. lola attend quelque seconde avant d’hurler un gros boum au niveau de ses oreilles.
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Scar Salinger
https://shotatthenight.forumsrpg.com/t135-witchcraft-and-wolf-sc
night vale


Scar Salinger
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☾ avatar : suki
☾ querelles : 704
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : le sud après avoir grandi à l'ouest
☾ dustland dreams : gravir la tour d'opale de l'échelle sociale et jouer au sale môme qui bousille la fourmilière rien que pour le plaisir de noyer le désert sous les rivières pourpres

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bang bang
. ✦ ⊹ Jeu 2 Nov - 23:22 ⊹ ✦ .
Le taxi la conduit dans l'un de ces quartiers périphériques dégueulasses où les hommes bien sous tout rapport aiment à s'encanailler, comme s'ils devaient mettre la plus grande distance possible entre leur vie et leurs plus bas instincts. C'est moche ici, assez moche pour lui faire passer son quartier pour un lieu de villégiature et la pluie n'arrange rien aux paysages tout sauf bucoliques qui défilent sous ses yeux indifférents. Sur l'échelle instable de son humeur, rarement au zénith mais souvent plongée dans les abysses, Scarlett se montrerait presque radieuse. Ses traits de poupée demeurent neutres, aucun sourire ne point à ses lèvres mais son humeur égale habituelle est un rien égratignée par la perspective d'une bonne soirée. Pas parce qu'elle va se faire tringler par un quelconque demeuré notoire, non, mais justement pour l'exact inverse : ce soir, elle va empocher le double de fric sans avoir à produire le moindre effort, si ce n'est se pointer. L'argent de sa passe, ouais, et surtout l'argent des silver chapel, encore plus sale. Scar s'en fout, la thune reste de la thune et la perspective d'être payée à livrer un pauvre type à un destin funeste l'excite bien davantage que le rencard initial dans un motel décrépi, à l'abri de l'étroite surveillance du Bacchanale. Le taxi pile devant l'adresse indiquée et lui adresse un regard circonspect, se demandant sans doute ce qu'elle va foutre dans un tel trou à rats. Scarlett le fusille de ses opales glacées qui l'invitent très courtoisement à baisser les yeux et fermer sa gueule avant de glisser hors du véhicule, non sans l'avoir baisé de cinq dollars sur le prix de la course. C'est la raison pour laquelle elle avale les pas et s'engouffre à l'intérieur avant que le chauffeur n'ait fini de compter. Bien fait, connard.
L'homme n'est pas encore là et Scar pénètre dans la chambre qu'il a louée pour la nuit, ignorant ostensiblement le réceptionniste aux allures de porte de prison. Un coup d'oeil à l'horloge derrière lui lui indique qu'elle a une grosse demi-heure à tuer avant l'arrivée de son contact et la belle se plaît à espérer que le type ait du retard. Beaucoup de retard, assez pour éviter d'offrir à son épiderme le moindre contact plaisant avant qu'il n'en découvre d'autres qui le seront ... beaucoup moins. En l'attendant, elle prend ses aises, colonise l'espace comme s'il lui appartenait et abandonne sa robe incendiaire à la salle de bains pour dévoiler les trésors de lingerie fine. Derrière les traits sereins de son visage, elle se montre fébrile Scarlett, consciente qu'elle joue gros. C'est elle qui s'est enfoncée dans le désert brûlant jusqu'aux scorpions, elle qui a offert un carnet d'adresses de gros porcs sur un plateau, contre du fric. Sa liberté, elle veut l'acheter. Elle-même, sans remplacer une dette pour une autre. C'est son premier coup et il faut que ça marche. Il n y a pas d'appréhension dans son regard, pas d'inquiétude sur ses traits. Pas d'envie, non plus. Seulement une lueur farouche dans le regard, celle qui s'impatiente, qui a soif de violence. Tellement que Scarlett, elle ne prend même pas la peine de réfléchir à l'homme qui s'impatiente derrière la porte, en témoignent les coups plus secs, brutaux, qu'il porte contre le bois. Normalement, elle aime bien se la jouer sociologue du cul, glisser ses clients dans des cases créées par elle et puis les coucher sur du papier avec leurs perversions, leurs mots, leurs tares aussi, parfois. Souvent. Mais pas lui, parce que ce n'est pas un client, mais une proie.
Et elle n'est pas une pute ce soir, juste un appât qui s'évaporera au moment où il tombera dans le piège. Dix-sept. C'est les minutes restantes avant que les choses sérieuses commencent et Scarlett, elle entend bien ne pas baiser alors elle se fait chatte au lieu de chienne, bien plus douce qu'elle ne l'est en substance. Elle câline, elle caresse, elle minaude et ajuste ses gestes, son timbre licencieux pour l'allumer de loin et l'aiguiller vers une séance de préliminaires très longue à laquelle il ne la destinait sans doute pas. Et c'est tant mieux, plus vite c'est plié, mieux ça lui va. Mais pas là. Alors Scar elle propose de le masser, elle le déshabille, aidée d'une langueur qui tranche avec tout ce qu'elle offre généralement. Elle sourit, même, d'une esquisse de rose dont on ne discerne que trop tard les épines. Parce que ce qui fait naître une esquisse sur ses lèvres pulpeuses, ce n'est pas cet homme banal, c'est la mélodie enivrante qu'elle anticipe. Celle des poings sur sa chair molle. C'est à ça qu'elle pense quand il délivre sa poitrine de l'entrave de sa lingerie, lorsqu'il l'embrasse, et enfin, quand ses mains à elle courent sur la peau tendre de son dos, bientôt rejointes par ses seins qui roulent contre son épiderme, dans le genre de massage prodiguées par les prostituées de bas-étage pour six fois moins cher. Mais il faut bien étirer les minutes jusqu'à l'heure de la libération et ... ce maigre contact est un moindre mal.
Soudain la porte s'ouvre violemment et vient frapper contre le mur. Quatre hommes à la gueule cassée viennent mettre un terme à l'intimité de la chambre et le client se redresse pour échanger un regard surpris avec elle, ne rencontrant qu'un air sournois, accentué par la lueur de défi qui brille au fond de ses opales fiévreuses. Il s'apprête à dire quelque chose à l'attention des nouveaux arrivants mais se ravise. Il a l'air de les connaître, comme le dévoile son visage baigné de la beauté singulière de la peur et Scarlett se dérobe à son étreinte pour quitter le lit à peine défait, encore chaud. L'homme est rapidement maîtrisé et ses prunelles s'aimantent à la détresse qui luit partout sur lui et le transcende tout en le rendant si ... laid. Sous les ordres du leader, elle s’exécute sans un mot. C'est rare. Non pas ses silences, mais sa docilité toute relative, présente seulement parce qu'elle sert d'autres intérêts, plus grands. Elle louvoie jusqu'à son soutien-gorge échoué sur le sol dans des gestes exagérément sensuels, comme pour railler le pauvre client martyrisé, puis s'évanouit derrière la porte close de la salle de bains où elle renfile le tout. La lingerie. Sa robe. Scarlett, elle a fini. Elle n'a plus qu'à s'évaporer et à récupérer l'enveloppe qui l'attend à la réception. Mais elle décide de rester, déjà électrisée par la tension insidieuse qui rugit dans la pièce d'à côté. Ce n'est pas tout à fait de la curiosité, c'est plus fort. Une forme d'attraction primitive à l'idée d'être aux premières loges de la destruction de cet homme dont elle ne sait rien, si ce n'est qu'elle le hait de facto.
Alors au lieu de sortir, Scarlett revient hanter les lieux de sa silhouette incendiaire. Elle embrasse la scène d'un regard tranquille, dénué de la moindre compassion et se laisse choir sur les draps encore tièdes, dans la posture faussement innocente, faussement sage d'une élève au premier rang, désireuse de ne pas louper une miette des dires de son professeur. La figure des silver chapel menace l'inconnu et à ses paroles, les lèvres de Scarlett s'étirent finement dans un sourire mauvais alors qu'elle attend le déferlement de violence. Elle ne sait rien du litige qui les oppose, si l'homme a de la valeur ou s'il est prédestiné à finir sa course au fond de la rivière, et s'en moque. Ce qui compte, c'est que le demeuré qui envisageait de la baiser est en train de se balancer tout au bout de la chaîne alimentaire. Et ça a quelque chose de cathartique qui empêche Scar de ressentir la moindre once d'empathie pour lui. Qu'il crève. Et c'est long. Trop long. L'homme parle et les petites frappes bandent leurs muscles sans ne jamais frapper. Elle comprend qu'avant les remontrances qui l'électrisent viennent les négociations et ça l'ennuie, Scarlett. L'adrénaline s'échappe de tous ses pores et elle aimerait lui coller une balle elle-même, droit entre les deux yeux. C'est ce qu'elle imagine, dans un fantasme en filigrane qui vient se greffer sur ses opales avides : un flingue contre son front en sueur et ses phalanges déterminées flirtant avec la gâchette jusqu'à repeindre les murs de sa cervelle. Elle l'imagine férocement, se tatoue la scène contre les rétines et abandonne ce petit théâtre de boulevard incapable de lui offrir autre chose que sa tiède indifférence. L'excitation envolée, c'est la fatigue qui la pénètre jusqu'à l'os et la pousse à rejoindre ses appartements minables, où elle s'écroule après une douche brûlante.
C'est la sensation d'une présence dans sa chambre qui l'arrache violemment à l'étreinte de Morphée. Parce que Scarlett, elle est sur le qui-vive depuis Haaken. Depuis l'élément de surprise qui a contribué à consteller sa peau d'hématomes. 50 shades of blue. C'est instinctif, c'est primitif, mais au bruit sourd qui crève son tympan, elle bande les muscles, Scar, et saute sur l'indésirable toutes griffes dehors. Son palpitant bat la mesure d'un tambour de guerre alors que l'adrénaline revient la noyer par vagues. Elle désarçonne l'agresseur jusqu'à lui faire rencontrer le plancher et l'y rejoint, à califourchon sur son corps, coude pointu contre sa trachée. Sur la route nébuleuse qui sépare le sommeil de l'éveil, elle est en pilotage automatique la blonde, prête à se défendre avant d'être emportée, prête à déchirer les chairs, à écraser les gorges, tout plutôt que se rendre sans un combat. Tout plutôt que cette sensation désagréable qui l'a étreinte avec Haaken, celle de n'avoir pas d'autres choix que la reddition, acculée contre le mur, corps tuméfié et menaces voilées. Plus jamais ça. Elle a compris la leçon, Scar. Souffle court et muscles acides d'être tant serrés, elle est à deux doigts d'écraser la trachée de sa victime avant que le voile la séparant de la réalité ne s'estompe tout à fait ... pour dévoiler Lola ? "Putain, Lola ..." La menace de son bras s'écarte de sa nuque gracile et ses serres relâchent ses poignets alors que Scarlett détaille son minois de ses opales fauves désormais apaisées. Elle la couve du regard qu'elle n'offre qu'à elle, loin des calculs, de la séduction létale, des petites manipulations et de la haine qui crame ses prunelles quand elles ne sont pas mépris ou indifférence. "Me refais jamais ça, j'ai failli ..." Te faire mal. Et l'idée même lui glace le sang, parce qu'elle est la seule à échapper (à moitié) à sa violence mal contenue, au bain de sang qu'elle rêve d'infliger à Night Vale, à sa colère intrinsèque, ses manques jamais comblés qui l'ont rendue aussi toxique, poison pour elle et les autres. Lola, elle a la clef de son intérieur ravagé, maîtresse des rares sentiments capables d'éclore en elle, qui lui sont tous réservés. Et putain, parfois, Scarlett déteste cette interdépendance nocive. Elle déteste l'idée de penser à une autre qu'elle, de prendre le risque de ressentir une fois encore la morsure glaciale de la déception, de la trahison. Elle déteste s'inquiéter pour elle, vouloir briser les burnes de ceux qui la blessent ... mais au jeu de ce que ça lui coûte s'ajoute tout ce qu'elle y gagne et la balance est positive. Lola est trop bien pour elle, c'est une conviction. Lola est trop belle pour ce monde et les tocards qui y vivent et parfois, dans de rares instants qui ne durent jamais longtemps, elle ressent l'envie de la bousiller Scarlett, juste un peu. Juste pour ne pas que le monde s'en charge à sa place. Elle s'écarte enfin de la chaleur de son corps, cesse de se presser contre ses courbes pour la clouer au sol, et retrouve la chaleur de son lit fraîchement défait. Sans la quitter des yeux. "J'peux savoir ce qui se passe ?" réclame Scar de son timbre rauque, ensablé de sommeil, l'agressivité voilée luisant au fond de son timbre. Il y a forcément quelque chose pour que Lola vienne chercher refuge dans son appartement minable, un morne soir de semaine. Alors elle attend, Scarlett, suspendue à ses lèvres, convaincue que malgré ses bras croisés et sa moue de petite conne qui la toise, elle ne saura rien lui refuser.

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