| TOPIC COMMUN .☾. someone in the crowd |
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Dernière édition par Vio Hayes le Jeu 22 Fév - 20:58, édité 1 fois |
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| | | | . ✦ ⊹ Mar 20 Fév - 0:23 ⊹ ✦ . | | La jolie blonde s'écarte sans faire d'histoire sous le regard affûté de Scarlett, qui fixe longuement son visage circonspect, jusqu'à ce qu'il s'éloigne suffisamment pour ne rien percevoir des syllabes qui s'écoulent de l'orée de ses pulpeuses. La soirée ne revêt soudainement aucune importance, les convives disparaissent, tout s'estompe derrière le filtre de ses opales pour ne laisser que @Cassandre Shelby se tatouer contre ses rétines prédatrices. Un regard pesant coule sur la pâleur de sa peau où luisent une forme organique de méfiance mêlée de curiosité dans un mélange hautement toxique : la première émotion s'oppose farouchement à la seconde dans un combat à mort et avant qu'elle ne tombe au tapis, Scar en saisit toutes les nuances. Elle se délecte de l'hésitation qui perle sur le corps de la sylphide et cultive un suspense qui n'a pas lieu d'être. Le message qu'elle délivre ne lui plaît pas : elle a fait du sexe une arme et respecte ceux qui l'utilisent avec le même discernement. Elle ne sait rien de cette fille, si ce n'est qu'elle est la fille Shelby, apparemment acoquinée avec un Capulet. Dans son esprit retors, Silas est un instrument, évidemment, et Scarlett apprécie le jeu de Cassandre, sa façon de combattre avec l'atout prodigieux que sont ses courbes ... La descendre n'est pas son objectif et ne lui arrache aucune satisfaction personnelle. Malheureusement, tout se monnaie et les avantages en nature bien davantage que les autres. Alors ce soir, la succube de la vidéo aux antipodes de ses airs angéliques doit rejoindre le tapis et Scar sera le scalpel chirurgical chargé de rouvrir la blessure. Elles avancent parmi la foule, royales dans leurs robes apprêtées, glaciales grâce à leurs blondeurs hitchcockiennes jusqu'à s'enfoncer dans le jardin, là où les silhouettes sont rares et la lumière faible. Tamisée. Une ambiance propre aux intrigues les plus sulfureuses. Cassandre n'est pas dupe. Elle sent le piège qui mord son épiderme et essaye vainement d'en extirper sa cheville en évoquant le Fair Verona. Scarlett lui décoche un sourire, délibérément amusé sans pourtant se montrer trop railleur, trop corrosif. Non, la belle a gommé le reptilien de ses esquisses et rétracté les griffes pour mieux achever de tisser son ouvrage autour du corps nerveux qui lui fait face. "Le Fair Verona manque cruellement d'intimité." Elle n'aurait jamais réussi à isoler Cassandre. Scar souffle cela comme si ça coulait de source mais la véritable raison est ailleurs : le Fair Verona, c'est un terrain conquis où la mettre en difficulté aurait été plus difficile. Et c'est surtout un endroit gouverné par des cons, fréquenté par les veaux neurasthéniques qu'elle méprise et même certains clients. Non, là-bas, elle n'en serait jamais ressortie vivante. Pas avec son aveu. Cassandre s'interroge sur son identité et la belle balaye ses questions avec la placidité sereine qui la nimbe ce soir. Celle qui n'est offerte qu'à ceux qui se maîtrisent avec une virtuosité proche du génie. "Cela n'a aucune importance. Mais je m'appelle Scarlett." Elle offre son prénom en pâture de son timbre de soie, comme garantie. Une garantie factice, car elle n'est personne, c'est sa plus grande force. Un mystère évanescent fabriqué par ses soins, suffisamment opaque et troublant pour dissimuler un passé trouble et un présent chaotique à la barbe de tous. Sans qu'elle n'ait besoin de la guider, Cassandre avance sur un chemin balisé par sa curiosité anxieuse et s'interroge sur leur connaissance commune tout en tendant un verre de champagne. Scar la remercie dans l'ombre d'un sourire complice et laisse à ses phalanges le soin de conserver farouchement un liquide qui ne pénétrera pas ses lippes. Scarlett est trop soucieuse du maintien des apparences pour s'autoriser la boisson, errance qui lui fait craindre le spectre de la folie de maman. L'alcool est un facteur, c'est la raison pour laquelle elle s'en tient éloignée, bien qu'elle feigne l'inverse lorsque les mondanités l'exigent. C'est une brillante stratégie, que de feindre l'ivresse : les barrières des gens fondent comme neige dans le désert lorsqu'ils vous imaginent soûls. "Silas Capulet. Je présume que le nom te parle." La fameuse connaissance commune est dévoilée à l'aide d'une langueur singulière, la saveur de l'érotisme contre la langue. La flamme d'une bougie luit faiblement dans les orbes ambrées de Scarlett, dardées sur Cassandre avec une intensité folle, visant à la pénétrer jusqu'à l'os. "J'ai fait une découverte qui devrait t'intéresser, dans son coffre-fort." glisse-t-elle dans une oeillade presque complice, sans s'expliquer outre-mesure. Comment le connaît-elle ? Que sait-elle sur lui, sur eux ? Comment a-t-elle eu accès à son coffre ? Les questions demeurent sans réponse, tant pour désarçonner son adversaire avant le grand final que pour s'éviter des mensonges inutiles. A la place, elle laisse parles les images. Ses doigts fins pianotent dans sa pochette à la recherche d'un téléphone et après une légère manipulation, des bruits feutrés viennent emplir le silence lourd de sens entre elles. Alors que s'épanouit sur l'écran qu'elle lui tend, des images plutôt parlantes. Elle, nue et offerte contre lui au rythme d'une bande-son équivoque. Nul besoin d'être omniscient comme Scarlett, instigatrice de ces caméras, pour comprendre que ce n'est pas un enregistrement consenti. Cassandre ne regarde à aucun moment la caméra. Or, c'est un réflexe humain, plus fort que la plus inébranlable des volontés : au moins une fois, elle aurait dû croiser l'oeil torve de la webcam, s'interroger sur ses facultés, ses courbes, le son de sa voix ou tout autre questionnement purement nombriliste. Mais rien n'existe de tout ça et elle pourrait presque jouir de l'expression terrible figée sur le visage de Cassandre, Scar, si et seulement si elle n'était pas si occupée à la percée de ses pions dans les lignes ennemies. Les Crimson, encore inviolées (moins quinze mille dollars) là où ses petits soldats sont d'une redoutable efficacité, au nord. "Le procédé est abject mais je ne pense pas qu'il ait eu le temps de l'exploiter : j'ai subtilisé l'original." Scarlett, bienveillante devant l'éternel. Elle se garde bien de proposer de le lui rendre, préférant laisser à Cassandre le loisir de s'enfoncer dans les ténèbres, sur les chemins glissants qu'elle connaît si bien. La copie entre ses mains, ses traits suffisants brillant d'une empathie de façade, Scar guette les réactions de Cassandre, fascinée par le spectacle de ses traits, elle trop peu bouleversée par les émotions humaines. - récap:
Scarlett s'isole avec Cassandre et lui explique avoir trouvé une sextape d'elle et de Silas Capulet dans le coffre-fort de ce dernier, vidéo à l'appui sur son téléphone.
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| | | | . ✦ ⊹ Mar 20 Fév - 14:38 ⊹ ✦ . | | "Le Fair Verona manque cruellement d'intimité." léger signe de tête confirmant ses dires. Même lorsqu’il n’y a pas grand monde, y’a toujours une oreille qui traine dans un coin du bar. Mais le Fair Verona, c’est chez elle. Son héritage. Son sud natal et les andouilles qui viennent avec. "Cela n'a aucune importance. Mais je m'appelle Scarlett." Elle a au moins un prénom, c’est déjà. Mieux que la considérer que comme une totale inconnue. Mais elle se doute que l’oubli de son nom de famille est volontaire. Tout comme ce petit jeu que de distiller les informations au compte de goutte, et Cass, ça l’énerve. La patience à fleur de peau depuis quelques jours, et elle a le sentiment que cette soirée n’arrangera rien. Elle lui tend quand même une coupe. Après tout, la blonde n’a pas demandé à subir les humeurs de Shelby, jusque là, elle n’y est clairement pour rien. C’est la coupe aux lèvres qu’elle s’éloigne, suivant machinalement la blonde (@Scar Salinger) à ses côtés qui mènent royalement cette entrevue, sans que la barmaid ne sache où ça les conduit. "Silas Capulet. Je présume que le nom te parle." Elle se fige, Cass. Elle se crispe. L’évocation du nom de Silas qui provoque une drôle de réaction. Comme à chaque fois. Mélange à la con. Sentiments mixés. Mais cette fois, c’est pas un nom prononcé au hasard. C’est pas un nom entendu au détour d’une conversation hasardeuse. Il est le sujet de conversation. Et ça ne lui annonce rien qui vaille. Encore moins de quelqu’un qu’elle ne connait pas. Elle a l’échine qui réagit, frissons qui se déclenchent mais qu’elle tente de dissimuler sans réellement savoir de quoi il s’agit. « Ca me parle, oui. » Beaucoup le savent. Ici ou dans le sud. Beaucoup savent qu’elle était au bras du Capulet pendant deux ans, et qu’elle s’est juste barrée. Ils savent pas que ça lui a brisé le cœur. Ils savent pas non plus que ses tromperies, ça la bouffait, et que ça a été la fois de trop. "J'ai fait une découverte qui devrait t'intéresser, dans son coffre-fort." Si elle n’était pas franchement à l’aise à l’évocation du nom de Silas, Cass commence à sentir l’exaspération monter. Elle, la force tranquille, que très peu peuvent réellement énerver. Evidemment, son ex est en tête de liste. Mais elle… Qui est-elle ? Son prénom ne l’avançait à rien. Il pouvait bien être faux pour ce qu’elle en savait. Cass, elle se demande ce qu’elle a en sa possession. Ce qui pourrait tant que ça l’intéresser. Et surtout ce que Scarlett aurait à y gagner. Pourquoi faisait-elle ça ? Et plus encore comment avait-elle eu accès à son coffre fort ? Trop de questions. Trop d’interrogations qui bouillonnent dans sa tête. « Dans son coffre fort ? Rien que ça. » Elle a la machoire crispée, l’exaspération qui démange sans en connaitre réellement la cause. Elle est pas désagréable, Scarlett, mais y’a quand même quelque chose qui la dérange. Elle est qui ? L’une de ses connes avec qui il l’a trompé et elle veut lui foutre sous le nez deux ans plus tard ? Lui filer un quelconque secret de famille qui annoncerait la chute des Capulets ? Peu probable, même si elle ne doute pas un seul instant du nombre de squelettes qu’ils ont dans leur placard. Pas le temps de poser d’autres questions, au fur et à mesure qu’elles ont avancé, la blonde a sorti un téléphone de sa pochette. Mystère levé. Cass se fige. Rien ne prête à confusion. Ni les images, ni la bande son. Elle a envie de vomir. L’enregistrement en lui-même est abject, mais ce qu’elle y voit, ça lui fout une claque. Elle y voit son plaisir. Elle s’y voit entre ses bras, à aimer y être. Après tout ce temps, après toutes les engueulades, les blessures. Y’a son palpitant qui s’excite, qui panique. L’envie de tuer son ex qui se pointe. Un peu plus fortement que d’habitude. L’envie de l’étrangler, de lui hurler un pourquoi à la gueule. Forcément qu’elle se demande ce qu’il en aurait fait. Mais elle ? C’est le regard plus sombre qu’à l’accoutumée qu’elle relève les yeux vers elle, se débarrassant de son masque par la même occasion. "Le procédé est abject mais je ne pense pas qu'il ait eu le temps de l'exploiter : j'ai subtilisé l'original." « Trop aimable. » ça sort plus vite que prévu. Plus sec aussi. Cass, elle reste fixée sur les images qu’elle connait pourtant par cœur. D’un point de vue plus intimiste. Malgré l’alcool ingurgité cette nuit, elle se souvient de ce qu’il s’est passé. Elle se souvient de leurs ébats. Parfaitement. Pourtant, elle a son poing qui se serre, son sang qui boue sous l’encre noire, le sud qui veut reprend ses droits. Elle aussi, elle a envie de la prendre à la gorge pour lui demander ce qu’est son putain de problème. Mais c’est que le messager. C’est ce qu’elle croit encore naïvement. Alors comme elle peut, autant qu’elle le peut, elle se détend. « Ok. » lache-t-elle en soupirant. « t’es qui ? Et je parle pas de ton nom. » Elle déglutit, lui rend le téléphone, sans se faire d’idées. C’est surement pas l’original. « J’aimerais sérieusement savoir ce que tu foutais dans son coffre, ce que tu comptes faire de ça ? » Elle a un léger sourire sur le coin des lèvres. Sourire jaune, agacé et pourtant presque amusée de cette mascarade. Cass, elle croit pas grand monde. Plus maintenant. Avant lui, avant sa mère, sans doute. Mais c’est plus le cas. « T’es gentiment venue me prévenir et me remettre la seule copie qui existe ? On est à Night Vale. Pas dans une petite ville bien mignonne où tout le monde rend service à tout le monde par bonté de cœur. Alors tu veux quoi ? » le sourire a disparu. Cass, elle est tendue. Elle ne s’attendait certainement pas à voir sa soirée tourner de la sorte. Si elles se sont un peu plus aventurées dans les jardins, à l’abri des regards indiscrets, la barmaid aperçoit encore quelques têtes. Et parmi elles, c’est son ex qu’elle cherche vaguement du regard, avec la ferme intention de lui demander des comptes. Ce soir ou plus tard, mais le plus tôt serait le mieux.
- récap:
Cass comprend finalement que Scar veut lui parler de Silas, et d'une sextape réalisée à son insu. si elle l'a trouve plutôt agréable et amicale, elle se méfie sérieusement, et lui demande ce qu'elle attend
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| | | | . ✦ ⊹ Mar 20 Fév - 17:32 ⊹ ✦ . | | La mention de Silas provoque un séisme chez @Cassandre Shelby que Scarlett ne manque pas de détailler longuement. Incapable d'être ébranlée par un torrent d'émotions, elle qui n'éprouve pas grand chose en-dehors d'une indifférence organique parfois teintée de rage, elle se délecte de celles des autres, les dévore par procuration et rêve parfois d'ouvrir de haut en bas une victime pour arracher ce qu'on lui interdit. Alors elle est maîtresse dans l'art de l'observation, Scar au regard faucon, perçoit le plus infime changement, les muscles qui se tendent, les jointures qui blanchissent ou les frissons éphémères brûlant les épidermes. Le spectacle qui fleurit chez Cassandre est prodigieux et sans qu'elle ne sache rien d'elle ou de son histoire tumultueuse, il n'est pas difficile de distinguer en elle la douleur des poupées brisées. Un jouet usé jusqu'à la moelle, abandonné une fois terni, sali, souillé pour une nouvelle distraction à vider jusqu'à l'âme. Elle porte la marque de l'enfant capricieux aux phalanges colériques, qui prend, manipule, ravage et oublie une fois repu, destin auquel elle ne se pliera jamais. Cassandre tente vainement de s'offrir une nouvelle contenance, mais malgré le sublime de sa tenue d'ébène, Scarlett ne voit qu'une victime de plus à fleur de peau. Un rouage abîmé mais indispensable à son entreprise, suffisamment pour s'en approcher, pour la coloniser au risque de la corroder davantage. Elle devrait reculer, mais sa balance interne n'a jamais su pointer le bien et le mal : maman s'est chargée très tôt de l'entraîner dans ses abysses et Scarlett a appris à respirer dans les ténèbres jusqu'à emplir ses courbes toutes entières d'une noirceur opaque. Alors sacrifier la biche au clair de lune pour y gagner de quoi briser les chaînes qui l'attachent aux Crimson lui semble raisonnable. Elle ne répond rien aux interrogations réthroqiues de Cassandre, distante mais affable derrière ses pâles sourires et ses gestes gracieux, apparition presque onirique au milieu des jardins féeriques. Scarlett joue de sa supériorité évidente pour malmener sa proie et la forcer à entrer dans le carcan qui sera le sien, dès la vidéo dévoilée. C'est à ça qu'elle s'emploie, l'illusionniste aux calculs précis : à cultiver une ambiance singulière, propre à au mystère et aux angoisses tapies dans l'ombre. Elle laisse la belle Iphigénie dévorée par le doute et l'anxiété qui l'accompagne toujours jusqu'à atteindre le climax qu'elle recherche et lever le voile sur cette fameuse vidéo. Là encore, la réaction de Cassandre est à la hauteur, quelque part entre fascination et répulsion. Sur son minois effaré, tout se superpose. Ses pupilles d'un bleu placide deviennent mer d'orage et chassent la panique qui s'y reflétait jusqu'à présent, celle d'une proie coincée entre les canines d'un prédateur. Les traits de Scar demeurent de marbre, sobres et séduisants, pas le moins du monde touchés par les feulements de plaisir, les râles saccadés et le son significatif des corps qui s'esquintent. C'est naturel pour elle, et si les rôles étaient inversés, elle agirait avec le détachement qui l'habite en permanence pour n'offrir aucune prise à son adversaire. Après tout, au nord comme au sud, elle a toujours monnayé son cul pour s'élever dans un monde d'hommes et l'assume sans fard. Cassandre retire son masque, visage sombre et regard poignard et Scarlett en fait de même, dardant bien volontiers ses opales conquérantes dans l'orage des siennes. L'espace d'une seconde aux allures d'éternité, la tension les écrase et Scarlett bande déjà ses muscles nerveux, convaincue que la colère brûlante de Cassandre va se déverser sur elle. Ce serait suicidaire, certes, mais terriblement humain alors elle s'y prépare, tout comme ses phalanges fermes autour de son téléphone s'étaient préparées à l'impact, au cas où la jeune femme aurait éprouvé l'envie parfaitement vaine de l'éclater au sol. Mais elle lui rend et soupire, lâchant des armes de toute façon bien inutiles dans ce contexte. Qui elle est ... La question arrache un sourire cynique à Scar. Elle n'est personne et n'aspire à devenir rien de plus. Son ambition est factice, seule sa haine des gangs la définit et c'est un secret qu'elle ne livre pas. A personne sauf à son unique alliée. Elle est l'amazone suffisamment cinglée pour les combattre, seule contre tous, sa loyauté aussi éphémère que ses charmes, avant que la rose ne dévoile ses épines toxiques. Elle lui a déjà dit pourtant, qui elle est n'a aucune importance mais Cassandre insiste et elle livre sa réponse dans un murmure provocant. "Un nouveau jouet qui a pris le pouvoir." La seule distraction dont il ne se lasse pas, celle qu'il croit pouvoir encager sans réaliser que c'est elle, qui tisse sa toile autour du roi suffisant. Scarlett laisse une esquisse piquante s'épanouir sur son minois habituellement doux, celle qui susurre qu'elle a réussi là où Cassandre a échoué. Celle qui sous-entend, à qui sait lire et entendre, qu'elle n'est pas son ennemie et qu'elle peut comprendre pour habiter un rôle qui fut le sien. La belle poursuit un interrogatoire qui égratigne la patience de Scarlett. Le coffre-fort n'a aucune foutue importance, ce qui compte c'est le pouvoir qu'elle détient entre ses griffes rétractées et la bombe qu'elle peut choisir d'étouffer ou au contraire, de faire détonner. "Silas m'a lui-même donné le code, il prend ça pour un jeu. Mais moi, je ne plaisante pas." Regard entendu vissé sur Cassandre, menace voilée à peine dissimulée. "Je livre quelques informations aux Montaigu depuis. Ace confirmera." Scar distille les informations de son timbre chaud, plaisant mais anecdotique. Comme si les manigances n'avaient aucune importance. C'est le cas. Elle n'offre à ce chien de Montaigu que des miettes et des promesses. Silas est sien. Jamais elle n'ira trop loin, jamais elle n'offrira à quiconque de quoi l'achever, de quoi achever un Capulet. C'est son rôle, celui pour lequel elle sacrifie son existence entière. Les Montaigu aussi, bien entendu, mais leur tour viendra seulement lorsqu'elle aura arraché Atticus à leur influence nauséabonde. Scar oublie délibérément de répondre à sa question, persiste à laisser planer le mystère quant au sort réservé à la vidéo, jusqu'à ce que le masque des mondanités ne se brise aux pieds de Cassandre et qu'elle révèle un tempérament frondeur. Si elle n'avait pas été fille de Crimson, tatouée de cette rose impure, elle aurait pu lui plaire. Mais Scarlett a la haine viscérale chevillée à son palpitant nécrosé, qui s'éveille plus fort à l'idée de l'ultimatum. Elle estompe la maigre distance entre elles pour venir effleurer la peau satinée, pour que Cassandre sente, ressente jusqu'à ses tripes le poids de ses mots. Leur portée. "Tu as parfaitement raison. Ta vidéo est ma monnaie d'échange." note-t-elle dans l'ombre d'une esquisse énigmatique. "J'ai une dette chez les Crimson. J'aimerais la voir disparaître ou réduite suffisamment pour la rembourser en mes termes, sans contrainte." Sans devoir arpenter encore le Bacchanale avec l'envie de l'arroser d'essence, lui et tous les misérables étrons qui y gravitent. Elle le fera, un jour, elle le brûlera dans un grand brasier Scarlett. Voilà ce qu'elle veut. Une dette suffisamment faible pour pouvoir l'étaler sur plusieurs mois et la régler autrement qu'au prix de ses reins, nettement trop bons pour ces dégénérés. "J'imagine que Papa saura s'y résoudre si sa fille demande gentiment .." Minaude Scar en laissant ses phalanges glisser dans les jolies mèches blondes, dans un geste faussement tendre. "Ce n'est pas la peine de tenter quelque chose d'inconsidéré, j'ai pris mes dispositions." souffle Scar contre la nuque de Cassandre dans un murmure équivoque : si elle disparaît, la vidéo elle, sera sur toutes les lèvres. Alors que Mick Shelby range ses petits soldats de plomb. Si Cassandre joue correctement ses cartes, elle pourra même transformer le chantage en faveur et le laisser ignorer tout de cette sordide vidéo. Le regard de la blonde oublie le sien et se perd sur la foule, au loin. La scanne et embrasse finalement la silhouette princière qui se dresse au milieu de sa Cour, sa princesse précieuse au bras. "N'y songe même pas." tranche Scarlett durement. "Il ne doit pas l'apprendre. Jamais. Les tiens perdraient un avantage et moi aussi." Ou même bien davantage, car si la victime bafouée s'en prend à son bourreau, tout s'écroule. Silas ne loupera pas l'occasion de la clouer au pilori et elle, n'a ni l'argent des Capulet et encore moins leur prestige pour s'éviter les foudres des gangs. "Je ne suis pas ton ennemie Cassandre. Ne me force pas à le devenir." Le ton reste doux, satiné, mais le regard en biais qu'elle lui jette ne ment pas : il est glaçant. "Si j'apprends qu'il est au courant et elle le saura, c'est évident, je m'assurerais que la ville entière ait ton cul tatoué contre les rétines, papa compris." Silas est un homme, riche de surcroît, la ville vantera ses mérites. Cassandre, elle, sera pour toujours une salope, une traînée, humiliée jusqu'à l'écoeurement car à Night Vale comme ailleurs, c'est toujours la testostérone et le patriarcat qui règnent en maître. Jusqu'à ce qu'elle les renverse. Scarlett s'assure de la pleine attention de Cassandre, et conclut cet échange en glissant à nouveau son masque doré contre ses prunelles ambrées. "Je ne te retiens plus longtemps, nous nous reverrons." Scarlett lui souhaite une bonne soirée, sans ironie aucune, retrouvant avec aisance les convenances propres aux mondanités. Placide, elle fait disparaître son téléphone au fond de sa pochette et emboîte le pas à Cassandre pour rejoindre la foule compacte, démarche sensuelle et languide, nullement impactée par une conversation pour le moins houleuse. - récap:
Scarlett demande à Cassandre de faire en sorte que son père ( @Mick Shelby) réduise sa dette en échange de la disparition de la sextape et la menace de la livrer à tout Night Vale si jamais elle confrontait Silas à ce sujet (puisque pour une fois, Silas n'y est pour rien) Elle prend congés et retourne dans la foule en mode forever alone à vot'bon coeur- je ne pourrai répondre qu'à partir de dimanche par contre
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| | | | . ✦ ⊹ Mar 20 Fév - 18:09 ⊹ ✦ . | | au passage d'un serveur endimanché comme un chérubin, elle se laisse tenter par une brochette, un peu trop rose, un peu trop crémeuse. un espèce d'empilement de chamallows, et quand elle croque, la gamine grimace. trop sucré, trop pimpé. colombine, colombe, cole. elle glisse sur le sol, dans ses baskets trop crasseuses pour la soirée. ça dénote son déguisement trop soigné, un peu vieillot, avec d'amusantes notes vintage. la soirée est déjà bien entamé, les discussions vont bon train, chacun semble elle à sa place. sauf elle. le retour à la réalité est assez fracassant. la terre a continué de tourner et cole a déjà désappris à marcher. se conduire en société ? elle a oublié. les politesses d'usage ? il faut avouer qu'elle ne les a jamais vraiment comprises. alors cole sillonne les festivités, observant derrière son masque noir la conduite à adopter. elle se redresse un peu, le dos droit, la tête un peu haute. princesse argentis ne veut pas faire de tord à ses semblables. elle réceptionne un petit four, un gâteau gorgé de rose, saupoudré de rhum, décoré de sucre. elle croque dedans, à pleines dents. et. oh. merde. « champagne? j'aime le costume. » (@jezabel blackthorn) le compliment est sincère, la coupe atterri entre ses mains. elle peine à terminer la bouchée qui lui colle aux dents, lâchant désespérément un « merci. » trop plein de miettes de cupcake affriolant. sous le loup noir, la poupée se met à rougir. décidément pas très intégrée dans ces mondanités. d'un coup d'oeil rapide, cole absorbe la référence du costume qui se tient face à elle. « daisy ? jolie référence. un peu tragique pour l'occasion sûrement mais après tout. » peut-être qu'elle n'a que ça sous le coude. des références. des tonnes de bouquins qu'elle s'est vu ingurgiter pour parfaire une éducation imparfaite. la politesse pêche aujourd'hui. les yeux de la môme dévêtue de son habituel veste de scorpion croisent ceux d'un fantôme du passé (@vio hayes). un vieux fantôme qu'elle a enterré avec elle, la nuit où elle a creusé sa tombe. ses yeux se détournent. gênés. elle n'a décidément pas sa place ici.
- Spoiler:
(aucun soucis @jezabel blackthorn au contraire avec plaisir ) - cole se baffre de pâtisseries - jezabel lui offre une coupe de champagne qu'elle prend sans méfiance et elles discutent - elle croise le regard de vio, un peu gênée
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| | | | . ✦ ⊹ Mer 21 Fév - 20:09 ⊹ ✦ . | |
Dernière édition par Vio Hayes le Jeu 22 Fév - 20:59, édité 1 fois |
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| | | | . ✦ ⊹ Mer 21 Fév - 21:48 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Mer 21 Fév - 23:15 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Jeu 22 Fév - 1:42 ⊹ ✦ . | | Pendant un instant, Cass hésite. Elle sent ses muscles se tendre, son sang bouillonner, sa patience s’évaporer. La force tranquille ne l’est plus tant que ça. Le venin du serpent veut se répondre, les épines se planter en cœur. Mais elle n’en fait rien. Par un quelconque miracle, elle n’en fait rien. Elle reste sans bouger, à se demander qui elle (@Scar Salinger) est vraiment. C’est pas son prénom qui l’éclaire. Son prénom lui sert à rien. Alors elle attend, espère en savoir plus, juste un peu. Un indice qui lui expliquerait ce qu’il se passe. Un nouveau jouet qui a pris le pouvoir. C’est qu’un foutu murmure qui la prend aux tripes. Pas besoin d’avoir plus de détails, shelby a compris. Un jouet, entre les griffes du Capulet. Un jouet qui semblerait pourtant indomptable, inarrêtable. La curiosité est de nouveau piquée face à cette file qui semble être sortie de nulle part, pourtant, Cass, elle est aveuglée par sa douleur. Aveuglée par les images qui lui viennent trop facilement en tête. La sensation, une fois de plus, de n’avoir pas été grand-chose malgré la durée. Deux ans qui sembleraient être réduits à néant. Elle a presque perdue le fil, Cass. Elle a perdu ses pensées, ses questions. Elle essaie de se retrouver, elle et sa contenance. Silas m'a lui-même donné le code, il prend ça pour un jeu. Mais moi, je ne plaisante pas. Je livre quelques informations aux Montaigu depuis. Ace confirmera. Le prénom du Montaigu l’irrite. Ace après Silas. Les informations distillées au compte goutte font leur effet, et Cass est au bord de l’implosion. Pourtant, elle doit l’admettre, elle se demande ce qu’elle fout. La barmaid ne peut que se questionner sur les intentions de la blonde. Est-ce qu’elle est au moins sincère dans ce qu’elle lui dit ? Est-ce que malgré la situation, elle peut au moins lui faire confiance ? « Admettons. C’est quoi mon assurance ? Celle que t’as réellement l’ascendant sur lui ? Et que c’est pas lui qui te manipule à sa guise ? » Cass la connait pas, et pourtant, y’a une voix qui lui dit que c’est vrai. Une voix qui la forcerait presque à lui faire confiance, au moins sur ce point. Mais d’un autre côté, elle connait trop bien le magnétisme de Silas, ou peu importe la connerie que c’est. « Donc c’est quoi… tu te fous sa gueule pour quoi ? Qu’on le fasse tomber ? Ou t’espères une destruction mutuelle ? » Parce qu’elle a clairement pas l’air de s’inquiéter du sort des Crimson. Ou du sien pour ce qu’il en est. Tu as parfaitement raison. Ta vidéo est ma monnaie d'échange. J'ai une dette chez les Crimson. J'aimerais la voir disparaître ou réduite suffisamment pour la rembourser en mes termes, sans contrainte. J'imagine que Papa saura s'y résoudre si sa fille demande gentiment .. Un rire nerveux qui s’échappe de ses lèvres. Fallait bien que ça arrive un jour. Qu’on cherche à l’utiliser elle, pour atteindre plus haut, son père. La fille chérie, la fille prodige qui maintient la famille à flot. Scarlett s’est rapprochée, le bout de ses doigts qui se fraient un chemin dans ses cheveux trop blonds. Ce n'est pas la peine de tenter quelque chose d'inconsidéré, j'ai pris mes dispositions. Cass prend sur elle pour ne pas reculer. Pas maintenant. Mais son souffle la fait frissonner, cette fille sait s’y prendre. Elle sait comment faire son effet, comment garder l’attention. Peut-être bien qu’elle en fait réellement ce qu’elle veut du Capulet. Peut-être. « Donc quoi, j’suis ton nouveau jouet ? » Elle déteste ça, Cass. Qu’on dispose d’elle comme une foutue poupée. Mais y’a son regard qui se perd, son regard qui cherche machinalement l’autre protagoniste de ce foutu film. Il est là, au milieu de sa cour, et c’est la voix de la blonde qui la sort de ses pensées, plus dure. Plus froide. N'y songe même pas. Il ne doit pas l'apprendre. Jamais. Les tiens perdraient un avantage et moi aussi. Le regard sombre, assassin se plante de nouveau sur Scarlett. « Et si je m’en fous ? Si ça me fatigue ? » L’option est envisageable. Autant que celle d’obéir. L’idée de le mettre au courant est tentante, juste pour voir ce qu’il se passerait, pour elle. L’idée d’en parler à son père, quitte à subir ses foudres, tout autant. Parce qu’elle apprécierait grandement de voir ce qu’il ferait à la personne qui ose s’en prendre à sa princesse. Je ne suis pas ton ennemie Cassandre. Ne me force pas à le devenir « Oh… t’es quoi ? Une foutue bonne samaritaine ? » Sarcastique au possible, c’est plus fort qu’elle. La menace est sincère, mais elle se demonte pas pour autant. Cette conversation lui sort par les yeux, mais Cass envisage chaque possibilité malgré son agacement. Si j'apprends qu'il est au courant, je m'assurerais que la ville entière ait ton cul tatoué contre les rétines, papa compris. Elle acquiesce d’un signe de tête, blasée. « Et je dois simplement te faire confiance ? Imagions un seul instant que je sois ton petite chien. Je dois te faire confiance, les yeux fermés ? Que cette vidéo ne sortira jamais ? » Elle a du mal à y croire, pourtant, le deal semble clair, bénéfique aux deux si les termes sont respectés. Mais la méfiance plane, toujours. Scar remet son masque, prête à se fondre de nouveau dans la foule, l’air de rienla conversation presque oubliée. Je ne te retiens plus longtemps, nous nous reverrons. « tu joues à un jeu dangereux, Scarlett. » C’est pas une menace, juste une constatation. Peut-être une mise en garde aussi. Les Crimson sont impulsifs, et Cass n’échappe pas à la règle, pas là-dessus. Les deux nymphes marchent côte à côte dans le jardin, prête à se séparer comme si tout cela n’était pas arrivée. Elles auraient presque l’air de deux amies pour une personne extérieure. Presque. C’était sans compter sur l’arrivée du principal concerné. @Silas Capulet en personne. Sûr de lui, presque amusé de les voir ensemble. Et la suite lui donne la nausée. Les lèvres scellées, clairement pas un premier baiser. Elle reste figée, le cœur au bord des lèvres, l’envie de gerber, de le baffer. Les gestes sont possessifs, mais il est surtout amusé. chérie... j'vois que tu as fait la connaissance de ... Cassandre. ses yeux azurs accrochés aux siens, une conversation silencieuse, un échange d’amertume, de souvenirs, de blessures et de plaisirs malsains échangés. je ne savais pas que vous vous connaissiez... Ca bout. Ca démange jusqu’au bout de ses doigts. Et la gifle part. Sèche, bruyante. Ca pique, ça brule, mais ça lui fait du bien. Pour un dixième de seconde au moins. C’est toujours ça de pris, parce qu’elle est pas certaine d’avoir beaucoup mieux ce soir. Ou pour les jours suivants. Si elle a su se retenir face à la blonde, les choses sont clairement différentes face au Capulet. Parce qu’avec elle, peu importe la vidéo, peu importe le chantage, c’était pas personnel. Elle sait le reconnaitre Cass. Juste un pion parmi d’autres. Un rouage à enclencher pour obtenir ce qu’elle veut. Mais Silas, c’est gratuit. C’est personnel. L’écraser un peu plus, lui rappeler chaque jour la décision qu’elle a prise, et les conséquences qui vont avec. L’avoir laché lui, le foutu roi Capulet. Roi des cons. dans son autre main, y’a toujours sa coupe de champagne, à peine touchée. Alors sans réfléchir le liquide finit dans la tronche de Silas, et la coupe à ses pieds. « Bravo. Bien joué. » lache-t-elle avec un sourire forcé. Il a réussi son coup, aucun doute. Si elle arrive à ne pas s’effondrer maintenant, elle n’est pas non plus capable de rester impassible, et ils le savent tous les trois. Elle a la machoire crispée, une boule au fond de la gorge, les larmes qui montent, mais pas encore assez pour craquer. Elle a surtout envie de hurler. « Gros con jusqu’au bout hein ? » question rhétorique, ils connaissent tous les deux la réponse. « Et toi… » lache-t-elle en ancrant son regard azur dans celui de Scarlett « tu deviens d’effectuer un très mauvais mouvement. » Parce que Cass, elle a presque oublié cette foutue vidéo. Ca la dégoute, mais ça lui fait pas mal comme ce qu’elle vient de voir. Ca la dégoute d’elle-même, de lui, de cette nouvelle blondasse dont elle se serait parfaitement passer.Ca dégoute, mais c’est pas aussi horrible que cette douleur qu’elle ressent. Alors son père, s’il venait à tomber sur cette foutue vidéo, elle finirait par s’en accommoder. Les Crimson, peut-être qu’ils la verraient comme une salope. Une de plus, une de moins. Peu importe. Sa réputation, peut-être qu’elle arriverait à vivre avec, ou peut-être que sa vie serait écourter comme celle de sa mère. Mais si elle venait à ne pas respecter les termes de ce pseudo contrat, Scarlett resterait avec sa dette. Elle resterait avec ses emmerdes et son statut de rien. Et à l’heure actuelle, ça lui semble être l’option la plus sympathique. Parce que tout lui semble comme un putain de coup monté. La blonde, la vidéo, le chantage, le connard qui se pointe en faisant son cinéma. Le cœur en miettes, piétiné. Encore. « Mais y’a pas à dire… Vous vous êtes bien trouvés. » Elle a toujours cette boule au fond de la gorge, ou au fond du bide. Le cœur en étau, qui lui donne l’impression de suffoquer. Alors sans savoir franchement comment, elle a trouvé la force de bouger, de les laisser là, à leurs jeux à la con. Elle craquera pas ici. Pas au milieu de ce jardin. Elle s’effondrera plus tard. Chez elle, comme une petite fille pathétique, un peu trop blessée, un peu trop écorchée. Mais ses larmes couleront pas dans la villa Capulet, pourtant, elles sont bien là, au bord de ses yeux, alors qu’elle s’éloigne de la foule, pour trouver un coin, juste pour elle. Loin de ce bordel.
- récap:
Cass essaie de savoir si elle peut lui faire "confiance". elle tente d'évaluer ses options même si elle se sent coincer. la conversation l'irrite, et pourtant, elle reste réellement intriguée par scar et ses capacités. silas s'amène, et Cass reste figée. a deux doigts de craquer. Une gifle dans la tronche, son verre dans le visage du Capulet, elle pense à un coup monté pour la vidéo. Elle croit plus vraiment au pseudo plan de scar, et elle part à l'opposé.
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| | | | . ✦ ⊹ Sam 24 Fév - 14:41 ⊹ ✦ . | | |
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☾ querelles : 300 ☾ destiny : 25/02/2017
| . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 13:49 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 20:57 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Mar 27 Fév - 0:50 ⊹ ✦ . | | Elle pose trop de questions Cassandre, accumulant les pourquoi à la vitesse d'un môme de cinq piges un rien attardé. Scarlett tente de réprimer le mépris glacé qui rêve d'irriguer ses prunelles face à la proie essayant vainement de se débattre entre ses griffes. Ses traits séduisants demeurent affables, presque trop courtois pour ne pas dissimuler une pointe de sarcasme. "Je t'ai dit tout ce que tu avais besoin de savoir. Le reste me regarde." Les mots velours glissent joliment hors de ses lèvres teintées de pourpre à l'aide d'une langueur folle. Scar mesure pleinement ses gestes fluides, ses syllabes énigmatiques. Rien ne filtre qui pourrait lui porter préjudice. Elle refuse d'alimenter Cassandre sur le sort de Silas, convaincue qu'elle serait incapable de comprendre les subtilités. Elle ne se paye pas sa tête, c'est bien plus subtil que ça. Elle ne désire pas une simple destruction mutuelle, elle rêve d'être à elle seule les cavaliers de l'Apocalypse. Malgré une mise en scène léchée, Scarlett sent sa proie douter, lui échapper. Alors elle brise la distance qui les sépare, calque presque ses courbes contre les siennes, effleure sa peau laiteuse pour tatouer la symbolique de ses mots de la pulpe de ses doigts. La Crimson craint être un jouet à nouveau utilisé, une poupée de chiffon déjà trop blessée à nouveau prisonnière de phalanges indélicates. Elle pose une nouvelle question et Scarlett esquisse l'ombre d'un sourire. Elle ne la raille pas, cette fois. Il y a presque de la tendresse sur ses pulpeuses, à mesure qu'elle caresse ses cheveux, ancre ses opales sombres dans les siennes. "Non. Les jouets, on les manipule, alors qu'il me semble avoir été très claire." réplique-t-elle de son timbre de miel, clair et grave. Elle a énoncé des faits (certes, légèrement erronés) et proposé deux options. Un allègement de peine contre le droit à l'oubli. Une humiliation en réponse à un refus. Nul stratagème, nulle manipulation, seulement un choix draconien. Se soumettre à bas prix pour conserver un statu quo arrangeant ou s'exposer aux flammes. Scarlett rompt l'enchantement du contact pour éviter au sang de sa victime de bouillir dans ses veines : elle connaît la réponse des faibles face aux forts. Et si les coups qui marquent sa peau ne la feront jamais ployer, elle refuse de se donner en spectacle dans une réception Capulet, là où sa réputation est immaculée, là où elle se hisse vaillamment le long de l'échelle sociale, emprisonnant dans sa toile quiconque se dresse sur son chemin. Cassandre se rebiffe, rappelle qu'elle peut décider de s'en foutre et la belle hausse les épaules, nullement impressionnée. Tant pis. C'était la méthode douce mais si cela ne fonctionne pas, elle actionnera la forte, brûlera le Bacchanale et s'assurera de cramer bon nombre de ces chiens avec. Les questions se poursuivent, l'agacement se lit dans le souffle de la Crimson et bien qu'elle ne dévoile rien des trésors de sa cervelle bien faite, Scarlett se repaît de l'irritation qu'elle sent poindre, apprécie de la voir se débattre dans sa toile, sans réaliser qu'elle ne fait que s'y enfoncer plus loin encore. "Je n'ai aucun intérêt à te nuire, surtout si notre collaboration s'avère fructueuse." Scar ne perd jamais sa sérénité de façade, réplique sans fard à chacune des attaques de Cassandre, malgré l'amateurisme criant de certaines de ses questions. Si sa prison de verre chez les Crimson venait à exploser en vol, pourquoi diable risquer sa vie pour exposer les courbes sublimes d'une môme imprudente ? Ce serait stupide et elle ne l'a jamais été. Elles s'éloignent ensemble, silhouettes presque jumelles dans leur grâce, et de loin, impossible de distinguer la tension qui les lie. Cassandre laisse échapper ce qui s'apparente à une menace et Scar lui jette un regard en biais, presque complice. Le langage implicite des menaces, les murmures équivoques ... c'est la partition enlevée qu'elle maîtrise le mieux. "Sans doute, mais j'en édicte les règles." souffle-t-elle dans un sourire où fleurit une forme de suffisance déviante, dopée au danger. Elle a le goût du risque Scarlett et les cartes en main. Un trait de caractère inflammable que ne peut lui reprocher son interlocutrice : elle le partage, si elle a pu s'acoquiner d'un Capulet. Et comme un danger n'arrive jamais seul, voilà que le petit roi décide de rejoindre la sauterie à laquelle il est tout, sauf invité. Scarlett l'évite, prétextant respecter ses volontés pour mieux garder l'emprise qu'elle exerce sur le frère ... et la soeur. Mais il n'en fait qu'à sa tête, oublie qu'il ne désire plus la voir pour venir prendre ses lèvres comme on le fait dans l'intimité. Son corps cogne contre le sien, s'échauffe contre sa bouche dans un mélange corrosif de désir et de rage. Elle répond à son étreinte vorace de sa façon conquérante, celle qui transforme les baisers en batailles rangées comme s'il n'y avait que ça, entre eux : une guerre de possession jamais tout à fait assouvie. Il s'écarte enfin et Scar ne le laisse pas s'en tirer à si bon compte, massacrant sa lèvre inférieure entre ses canines acérées jusqu'à sentir le goût du sang. Elle fusille d'un regard noir ses airs goguenards mais c'est elle qu'il regarde, la victime de son nouveau jeu. Cassandre. Ça ne l'amuse pas une seule seconde, de le voir renverser allègrement les pions qu'elle a mis si longtemps à placer et elle accueille froidement ses tentatives de la forcer à entrer dans ses danses. Elle est rancunière, Scarlett, n'oublie rien et encore moins les outrages. Il n'a pas souhaité valser en sa compagnie, il peut crever pour qu'elle accepte son minable théâtre de boulevard. "Je peux savoir ce que tu crois être en train de faire ?" Timbre impérieux et moue d'impératrice sculpturale, elle l'infantilise à nouveau, refusant d'être utilisée comme un maigre instrument de vengeance. Elle vaut mieux que ça. Bien mieux que ça. Mais Scar n'a pas le temps de réagir, d'accabler Silas et de forcer l'enfant roi à descendre de son trône de pacotille. Cassandre s'y emploie, d'une gifle et d'un verre en plein visage dans un spectacle affligeant de femme bafouée. Elle compatissait, Scarlett, jusqu'à la douleur affichée partout sur ses traits et le coeur brisé dont les éclats résonnent durement à ses oreilles. Elle n'a aucun respect pour la faiblesse, surtout lorsqu'elle ruine copieusement ses plans. Avec la rage en sourdine et ses grands yeux blessés, Cassandre n'est plus rationnelle. Elle devient ce taureau fou qui persiste à se battre jusqu'à la mise à mort, même percé de toutes parts et cette entité là, se fiche bien d'un porno bas de gamme étalé en place publique. Comme pour lui donner raison, elle le siffle, Cassandre, confondant ses actions et celles de Silas. "Ah oui ?" Elle feint le désintérêt, Scar, pour mieux affûter ses armes. "Moi je crois bien que c'est toi, en offrant au gosse capricieux le spectacle pitoyable qu'il attendait." Glaciale, altière, elle ne se démonte pas Scar, jamais, jetant les amants maudits dans le même sac, foudroyant Cassandre du regard et ignorant l'empereur. Silas, immature dans sa cruauté impulsive, loin des calculs qui gagnent et elle, dans sa douleur pathétique qui lui donne raison d'agir comme le dernier des demeurés congénitaux. Cassandre s'éloigne, encore nimbée de sa détresse et Scarlett la regarde s'éloigner, l'imaginant déjà se perdre entre les bras du premier mâle suffisamment retors pour se poser en prince charmant. Ne reste plus que lui, elle, et leur échiquier géant, seulement soumis aux lois de l'attraction. Scar darde sur le visage de petit con satisfait ses prunelles sévères et lui rend le verre qu'elle ne boira pas, congédiant de la même façon le serveur qui s'avance jusqu'à eux avec ses pilules merdiques. "Je vais te laisser le bénéfice du doute : l'enfant lassé des mondanités souhaitait jouer et ignorait tout ce qui se tramait entre les grandes personnes." Elle l'infantilise délibérément de sa voix la plus chaude, sachant combien il déteste ça. "Mais tu viens d'oeuvrer contre mes intérêts en froissant ma nouvelle amie." Scarlett ne s'explique pas. Ce qui sous-tend dans sa voix langoureuse est suffisamment parlant : si lui est incapable de se maintenir loin d'elle, la réciproque n'est pas vraie et elle n'hésitera pas, s'il devait faire office d'épine sous ses talons vengeurs. Car Scar ne peut tolérer l'échec, pas lorsqu'il la lie aux désirs primaires d'hommes qu'elle n'approcherait même pas pour leur cracher son mépris au visage. "Elle a eu mal, tu as gagné. Maintenant va la voir et répare tes bêtises, s'il te plaît." Et ses traits s'adoucissent, se nimbent du pouvoir érotique qu'ils renferment et qui luit toujours plus fort en sa présence, attisé par l'alchimie brute. Le sourire sulfureux qu'elle esquisse, éphémère et pourtant chauffé au tison, vient se ficher contre les rétines de Silas, alors qu'elle murmure comme une promesse. "Si tu réussis ... " Scarlett s'avance, se presse brièvement contre ce corps qui sait si bien répondre au sien et lui glisse le prix, comme une confidence. "Tu pourras me la mettre où tu veux. Quand tu le souhaiteras." Elle recule, prédatrice, sans le quitter d'un regard équivoque à l'intensité brûlante. Celui qui signifie qu'à l'inverse, s'il refuse, s'il lui préfère sa connerie monumentale qui ruine ses pions, il ne sera pas prêt de froisser sa peau. A prendre ou à laisser.- récap:
Scarlett répond à certaines interrogations de Cassandre, tout en lui rappelant que c'est elle qui a les cartes en main. Puis elle se rebiffe contre Silas qui met à mal son plan en blessant Cassandre et lui demande gentiment d'aller arranger la situation.
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