TOPIC COMMUN .☾. someone in the crowd

**NIGHT VALE** ☾ querelles : 300 ☾ destiny : 25/02/2017

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topic commun saint valentin

someone in the crowd Les tensions semées par le groupe Atlantis à Night Vale ne tueront pas les rêves.
La ville résiste.
Elle résiste quand des gamins détruisent un chantier à peine commencé. Elle résiste quand des braqueurs ruinent la soirée promotionnelle du groupe Atlantis. Elle résiste encore dans la plus implacable de ses traditions : le bal de la Saint Valentin organisé chaque année par les Capulet.

Ce 14 février 2018, vous êtes officiellement ou officieusement conviés au plus grand événement de l'année. Que vous montriez votre carton d'invitation à l'entrée ou que vous vous faufiliez par les passages secrets de la propriété, vous finirez, à un moment ou à un autre, à la Villa Capulet. L'évènement se veut officiel, sérieux, mais les sourires figés se délieront vite avec l'alcool et les cachets distribués dans l'ombre de la nuit. La musique fera retentir son écho jusqu'au sud et une trêve indicible rameute la population jusqu'au nord. Il y aura assez d'alcool pour tout le monde et le commerce de cachets battra son plein. Les frontières dressées par les gangs disparaitrons le temps d'une nuit pour une seule et bonne raison : vous serez déguisé. Le thème est libre, il n'existe aucune limite chez les capulet. La seule obligation est la suivante : portez un masque.

La villa entière a été redécorée pour l'occasion. Guirlandes lumineuses, végétation luxuriante et objets décalés. Plusieurs buffets ont été dispersés au sein de la propriété : personne ne doit manquer de rien. La fête se propagera, comme chaque année, dans les interminables jardins qui ont été réagencés pour accueillir les invités clandestins. La piscine accueillera les derniers survivants en fin de soirée. Depuis quelques jours déjà, le bal des capulet est sur toutes les langues. Chacun l'attend avec impatience, la nuit de tous les possibles. Une nuit dans une autre dimension, où les querelles font semblant de ne plus exister. Une nuit pour être qui vous voulez, qui vous avez toujours rêvé d'être. De toute façon, le lendemain, personne ne se souviendra plus de rien.

Il est à peine 22 heures et pourtant, la villa est déjà pleine à craquer. Personne n'est jamais en retard le 14 février. On peut croiser des anges et des démons dans les jardins illuminés des Capulet. Les princesses masquées ont des verres à la main et les preux chevaliers ont déjà avalé leurs cachets.

Tout semble aller pour le mieux.

informations

pour ne rien oublier

★ pour que vos actions soient prises en compte par le MDJ, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre.
★ INRP, cette soirée se déroule le 14 février.
★ indications de jeu : n'oubliez pas de décrire votre déguisement

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villa capulet

le bal. sans doute un événement encore plus attendu que ton propre anniversaire, qui se déroule le même soir. mais tu t'en fiches bien, d'avoir vingt-et-un an ce soir ou demain soir. ce qui est intéressant, c'est d'aller s'incruster chez les capulet, de se faire passer pour n'importe qui. tu termines de te préparer. tu as enfilé un costume entièrement blanc. et une chemise de la même couleur, ange sans ses ailes, d'après ta meilleure amie. tu as bien fais attention à ce que le tissu recouvre l’entièreté des tatouages de tes bras, bien trop reconnaissable pour que tu puisses prendre le risque d'en afficher ne serait-ce, qu'un seul. et tu as fait appel à @ecco swanson pour t'aider à camoufler la croix qui orne ta main gauche. un peu de fond de teint, d'après la jeune femme, fera l'affaire. tu la laisses faire et tu fronces un peu les sourcils. t'es habitué à la voir, cette croix d'encre ancrée dans ta peau. mais pour une soirée, tu peux bien faire comme si de rien n'était. pour terminer, tu attrapes un pistolet, que tu viens glisser dans ton dos, entre la ceinture de ton pantalon de costume et ta peau. tu te mords l'intérieur de la joue, retenant un frisson à cause du métal froid contre ta peau. mais t'es bien obligé. ce serait du suicide que de te rendre en plein cœur de la villa capulet en tant que montaigu, le tout sans avoir un moyen de te protéger et de protéger ecco, qui t'accompagne. ainsi que ta sœur, @esmée montaigu. vous ne vous tardez pas à vous diriger vers la villa capulet. vous savez parfaitement comment entrer dans le bâtiment sans vous faire repérer. ce n'est pas la première année ou tu t'y glisses discrètement, d'ailleurs. dernier petit détail avant de pénétrer la propriété, un masque tout aussi blanc de ta tenue que tu viens glisser sur ton visage, entourant tes yeux, te laissant devenir un parfait inconnu. la foule, la drogue, l'alcool qui coule à flot. tu attrapes trois coupes de champagne pour en glisser une à ta meilleure amie et la seconde à ton aînée. ton corps qui vient se placer entre les deux jeunes femmes. que la soirée commence. tu souffles en riant doucement, trinquant avant de boire une gorgée de champagne, un sourire sur les lèvres.

récap:

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C'est la fête chez les Capulet. Le grand bal de chaque année. Les préparatifs ont commencé depuis des semaines. Deux choses que Fidelio adule : sa famille et la fête. Il a hésité plus tôt dans la semaine, mais son intermède avec Orphea de l'autre soir l'a définitivement fait se décider. Alors, il revêt son costume noir aux revers d'un rouge pailleté. Pas de cornes de diables pour lui, mais un masque équivoque. C'est le soir où ils peuvent faire miroiter la suprémacie à la populace, le soir où il se pavanera encore comme le premier des empereurs. Il attrape tout de même son arme fétiche et la glisse dans son holster d'épaule, sous sa veste. Ne jamais s'en séparer. Une énième rail de la poudre bénite des abeilles sur la commode en marbre. Il inspire, comme une libération. Il s'examine une dernière fois dans le miroir et descend le grand escalier, une cigarette froide en bouche, qu'il décide d'allumer avec la bougie d'un chandelier. La soirée commence à déjà battre son plein mais il sait toujours être en retard. C'est le meilleur effet, après tout. Il entre enfin dans le jardin, comme un pape et il attrape une coupe de champagne tout en contemplant la soirée qui bat déjà son plein de son oeil bleu. Il repère quelques invités, essaye de distinguer les visages sous les masques. Ce soir, personne ne se reconnait. Même s'il se dit parfois avoir l'air d'un diable sans costume. Mais sa chevelure dorée ne trompe personne et il serre la croix massive et chromée toujours à son cou. Une identité dissimulée qui fait tomber les barrières. Impossible. Il murmure un « Santé », tandis qu'il expire sa fumée et boit une gorgée de sa coupe. Oui, santé. Et il se délecte, dans son élément, comme un poisson dans une piscine pleine de poudre d'or.

récap:

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« Il faut du fond de teint, tu verras il ne se verra plus du tout. » Tu souriais avant de te lever, te diriger vers la salle de bain et en revenir avec ta trousse de maquillage. Tu sortais le fond de teint et en appliquais une petite noix sur la main de ton meilleur ami, faisant disparaître progressivement son tatouage sous le cosmétique. Des tatouages, des signes bien trop reconnaissables, surtout les vôtres, qui avaient de fortes significations. Si ceux de @Laz Montaigu étaient désormais cachés par sa veste de costume, les tiens étaient apparents de partout. Les mains, les bras, le dos, tout était à recouvrir. Pas tous, seulement ceux qui pouvaient te trahir. Le serpent que tu avais sur le poignet, et la rose noire sur ton épaule. Tu ramenais tes cheveux sur le côté pour permettre à laz de les recouvrir et lorsqu’il eut finit, tu l’admirais. Il était beau, ton meilleur ami. « Joyeux anniversaire Laz. » Tu lui avais dis un nombre incalculable de fois aujourd’hui. Vêtue d’une robe rouge à transparence et à dos nu, les cheveux lâchés et légèrement bouclé, vous vous dirigiez alors vers le manoir des Capulets. Tu n’avais pas du tout l’habitude de te montrer comme ça, tu n’étais jamais aussi féminine, bien plus à l’aise dans une salopette et des baskets, qu’en robe longue et talons hauts. Tu suivais Laz ainsi que la soeur de ce dernier qui était avec vous. Laz qui semblait connaitre la maison comme sa poche et bientôt, vous étiez mélangés aux autres invités, comme si de rien n’était. Masque doré sur le nez, qui contrastait avec le rouge sang de ta robe. Laz te tendait une coupe de champagne et tu te serais contre lui, en trinquant avec Laz et @Esmée Montaigu. « A tes vingt-et-un ans. Et le droit de boire autant que tu le souhaites. » Tu éclatais de rire en buvant une gorgée de champagne, tu n’aurais jamais cru venir à cette fête, mais ça avait quelque chose d’amusant et d’excitant à la fois. La soirée allait être mouvementée, tu le savais déjà.

récap:

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14 février 2018 T'as jamais trop compris tout ce délire autour de la saint-valentin. Des saints, il y en a tous les jours. Tu préfères vénérer les seins, toi, même si ça fait moins respectueux de le dire ainsi. Le seul truc bien dans cette journée, et ça tu peux l'avouer sans risque, c'est le bal qu'organise la famille capulet chaque année. T'as beau ne pas porter cette dynastie dans ton cœur, tu dois bien admettre qu'ils font les choses en grand et tu les remercies intérieurement pour ça, même si t'es jamais invité officiellement. Alors comme tous les ans, à la fin du crépuscule, tu te faufiles parmi les invités et tu parviens sans risque au cœur de la fête. Adrénaline, champagne, alcool coulant à flot, poudre blanche et cachets en tout genre, tout y est pour passer une soirée mémorable... que ton cerveau, fatigué et usé, finira par oublier le lendemain. Vêtu intégralement de noir, tu portes un masque en cuir assez simple du même coloris. Les masques sont grandioses autour de toi, une avalanche de couleur, arc-en-ciel lumineux qui te permettent de passer inaperçu. T'as pas l'intention de te faire connaître ce soir, ici, en terrain ennemi, alors que tu peux profiter de leur fête et de leur argent sans le moindre risque. Chauve-souris d'un soir, tel batman sauveur de gotham, tu déploies tes ailes au milieu de la foule anonyme, ne cherchant même pas à identifier ceux qui t'entourent. Tu profites du spectacle notamment des courbes des femmes qui s'offrent délicieusement à ta vue, verre de champagne à la main. Ce soir, t'as décidé de tout oublier, et la vie n'a jamais été aussi belle.

récap:

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la soirée de saint valentin des capulets. un bout de temps que tu l'attends, celle-là. pas pour la fête. pas pour la célébration. tu n'as pas le coeur à ça, tu ne l'as plus depuis bien longtemps. ton valentin, on te l'a arraché. fauché dans la fleur de sa jeunesse, sacrifié sur l'autel des gangs. tu n'es pas prête à chanter amour et colombes. il te faudra du temps. toi, tu es là parce que c'est the place to be. l'endroit où laisser traîner tes oreilles. l'occasion de récolter des informations tranquillement, tout en te payant la tête des gangs. en descendant du champagne au frais des capulets. en étant invisible et anonyme, pour une fois, pas la gamine du shérif. tu ressembles à tout, sauf à la gamine du shérif. tu n'as rien de la petite fille qu'ils ont vue grandir. rien en commun avec eux non plus. ils ont sorti les robes de soirée. toi aussi. mais toi, tu es l'incarnation de daisy buchanan, l'incarnation du rêve brisé de gatsby. robe noire et ornée de sequins d'une autre époque, tu es l'esprit des fêtes des roaring twenties. mais c'est le loup noir qui est posé sur ton nez qui sauvegarde ton anonymat et t'évite d'être reconnue - de ton gang, de tous les gangs, de ton père, si jamais il passait par là. tu as l'air plus vieille. tu ne ressembles plus à la petite fille que tu es, au fond. la petite fille que tu devrais être n'a pas caché de couteau à cran d'arrêt dans son corset.
tu croises un type avec un masque de chauve-souris (@tomas castillo) et ça te rappelle batman, ton idole. ça réussit à t'arracher un large sourire, avant que tu ne disparaisses encore dans la foule. tu espères de tout ton coeur que @cassandre shelby sera présente. elle est la soeur que tu n'as jamais eue. ton idole. ton étoile.
en attendant, tu voles une coupe de champagne sur un plateau, tu décoches un sourire éblouissant au serveur, et tu t'isoles dans un coin. plus tard, tu trouveras une victime que tu feras boire - et parler. et encore plus tard, lorsque drogue et champagne auront fait tourner les têtes, tu as bien l'intention de fouiller un peu la maison des capulet.
l'antre du diable.

récap:

Harper elle montre son invitation avec insolence au type à l'entrée « je devrais même pas avoir à la montrer » qu’elle râle avec témérité, lui passant sous le nez, le menton haut. Parce qu’Harper elle se croit toujours au-dessus du lot, suprême éthéré parmi les anonymes désarticulés. Elle refuse la terrible réalité de Night Vale, où elle n’est rien face à la splendeur solaire des Capulet. Night Vale où elle se sent comme une moins que rien. Elle balance ses cheveux blonds derrière son épaule, une perruque pour l’occasion, hymne à la blondeur des Capulet. Provocation subtile, ce soir elle porte ses habits de lumière, pour mimer ses ennemis jurés, pour devenir l’un d’eux. Ce bal est une promesse, une nuit pour devenir quelqu’un d’autre, une nuit pour changer les règles du jeu.

Elle a bien essayé de venir en victime d’un slasher de mauvais goût, la gorge faussement tranchée, crachant du liquide à la couleur de l'hémoglobine. Mais son père l’a arrêtée une fois sur le perron, lui a ordonné de se débarbouiller. Elle n’est pas vraiment du genre à obtempérer Harper, mais son air maladif, de père qui voit sa fille chuter encore un peu plus profondément dans les limbes avait suffi à la satisfaire. Elle est insidieuse la folie d’Harper, elle enchaîne son cœur, et il n’y a plus rien à faire pour la sauver, y a plus rien à faire pour stopper la chute suicidaire. Et ça son père, il l’a compris depuis bien longtemps.

Harper au bal des Capulets, c’est une bombe à retardement. Toutes ces belles apparences rutilantes, pullulantes de sourires névrosés, de tromperies imprimées dans des pupilles imbibées par l’alcool. Une belle mascarade à l’heure de l’amour, une comédie où elle compte bien arracher les masques et exploser quelques egos sur l’asphalte. Y a de la nostalgie dans toute cette effervescente multicolore et ces effluves festifs d'une jeunesse qui s'assume. Y a ses anciennes fêtes californiennes dans ses songes, avec vue sur la jetée, y a tout le gratin cosmopolite qui aurait traversé les 7 mers pour serrer sa main. Et ici, elle se retrouve seule, une coupe de pétillant à la main, à scruter si elle reconnait quelqu’un, mais ce soir il est difficile de cerner le vrai du faux.

Résumé:

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Bras-dessus, bras-dessous, le couple dominant de la troisième branche des Capulet de Nigh Vale s'affichaient fièrement, des habits mondains parfaitement agencés. Vêtus de blanc et de masques dorés, Axiane et son époux déambulaient parmi les convives présents à la Villa, leurs tignasses blondes étincelantes et parfaitement apprêtées. À l'image de tous les autres membres de leur clan, on les croirait déborder d'amour-propre et coiffé d'une confiance qui défiait l'arrogance ; c'est qu'ils étaient les rois de Night Vale, et ce soir, ils avaient de nouveau l'occasion de le montrer et de l’exhiber au nez des Montaigu. Accrochée aux bras de son mari, Axiane balayait distraitement la salle du revers des yeux, tandis qu'entre les sourires et les salutations, elle cherchait à localiser sa progéniture parmi tous les autres fanfarons costumés. Ses yeux s’immobilisèrent un instant sur son diablotin-d’aîné, qu'elle salua d'un redressement du menton. Une salutation, en soit, superficielle aux yeux des mortels, mais indépendamment lourde de sens lorsqu'on la connaissait un tant soit peu. Tiens-toi bien, Montre-toi digne, Tu es un prince dans cette ville, ne l’oublie pas, étaient autant de recommandations dignitaires que l'on pouvait s'imaginer, interpréter, à travers cette énième sourire. Son mari l'enlace alors par la taille, tandis qu'un partenaire financier important de la Capulet Pharma s'avance vers eux pour leur faire la conversation.

Spoiler:

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14 février 2018 retrouve moi. deux mots inscrits à l'arrière du carton d'invitation qu'elle a donné à @anya elkinson. noa est joueuse, bien trop joueuse. ce morceau de papier gagné à une partie de poker. elle ne savais pas quoi en faire, puis, l'inspiration est arrivée. comme ça, sans qu'elle s'y attende. anya voulait la connaître, anya veut savoir qui se cache derrière le visage de la gamine. alors pourquoi ne pas en profiter. le jeu est beau, le jeu est tentant. elle ne va pas lui laisser la tâche facile, pourquoi après tout, ce ne serait pas marrant. telle une anguille, elle se faufile par une porte dérobée. elle sait où elle veut se rendre. elle est déjà venue ici, sans qu'on ne sache qui elle était. comme toujours. et ce soir ne fera pas exception. une soirée masquée c'est déjà une idée en soi pour passer inaperçue, mais elle ne s'arrête pas là. quelques billets donnés à un serveur et elle enfile sa tenue. sa brassière lui permet d'écraser le peu de poitrine qu'elle a et ses cheveux sont ramenés en une queue basse, semblable à celle qu'un garçon pourrait avoir. pas de bijoux pour ce soir, ce serait trop voyant. mais comme accessoire, elle s'est grisé le menton pour faire croire à une barbe naissante. elle qui se bat contre les poils d'habitude, c'est assez ironique. faut rendre le tout crédible, faut que l'illusion soit parfaite. son masque doré ajusté, couleur des abeilles, elle s'élance dans la salle, plateau à la main. elle remarque des visages connus, notamment @laz montaigu aux côtés de @ecco swanson. et plus loin @tomas castillo. elle sourit mais aller les voir alors qu'ils la connaissent, serait suspect. le service, elle a l'habitude, serveuse qu'elle est. pourtant dans cet accoutrement, elle n'est pas libre de ses actes, pas autant qu'à l'accoutumée. déséquilibré, son dos percute quelqu'un. les mains qui tiennent fermement le plateau, elle se retourne, les excuses au bout des lèvres. pourtant, ces yeux elle les reconnait malgré les cheveux blonds aussi faux que sa barbe. et cette sucette glissée entre ses lèvres carmins. " je t'ai donné le goût du mensonge à ce que je vois. c'est quoi ton nom ce soir ? " elle sait que la rouquine va la reconnaître, elle l'a vu de près après tout. " jonah pour moi. "

récap:

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La Saint Valentin provoque un profond dégoût en toi, mais, il faut faire bonne figure, ce soir. Faire honneur à la famille, te montrer sociable et ne pas trop te faire remarquer. Tout ce que tu ne sais pas faire, en somme. Histoire de supporter cette soirée durant laquelle tu vas encore devoir jouer un rôle, te faire toute petite et laisser tes géniteurs parler à ta place, tu te fais un rail de coke. Ton seul moyen de trouver l'énergie et le courage de continuer. Tu es d'ailleurs persuadée que, parmi tes cousins, tu ne seras pas la seule à avoir eu cette brillante idée. Tu portes une robe blanche, sobre, choisie par ta mère. Tu n'as pas vraiment eu ton mot à dire sur la question et, si cela n'en tenait qu'à toi, tu serais venue avec une tenue outrageuse et provocante, histoire que tout le monde te remarque. Mais sous l'innocence de cette robe, se trouve ton petit couteau fétiche, serti de rubis, attaché à ta jarretière - on ne sait jamais ce qu'il pourrait advenir lors d'une soirée pareille. Tu mets ton masque argenté puis rejoins l'assistance, dans le jardin, en compagnie de @Silas Capulet. Tu t'émerveilles devant tout ce faste, tout ce luxe. Votre famille est reine ce soir et tu te délectes de votre grandeur inégalée. Vous marchez tous les deux, saluez quelques personnes que vous reconnaissez même si elles sont masquées. Désignant le décor, tu lui demandes : « Plutôt réussi, n'est ce pas ? » Ce soir, tu auras besoin de beaucoup d'alcool pour supporter ces mondanités, alors tu saisis une coupe de champagne et la portes à tes lèvres. Tu reconnais, au loin, @Fidelio Capulet, en pleine discussion avec ta tante, @Axiane Capulet. Tu lui fais un petit signe de tête, pour qu'il vous rejoigne.

Spoiler:

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Elle sait pas vraiment ce qu’elle fout là, Cass. Elle le sent d’avance que ça va mal tourner. Pourtant, elle les aime ces soirées. S’évader dans de belles robes, derrière un masque, prétendre être quelqu’un d’autre le temps d’une nuit. Oublier les gangs et la guerre. Tout oublier. Même si c’est qu’une grosse mascarade, même si les sourires ne trompent personne. Cass, elle a besoin de se tromper elle-même. Elle a besoin de faire semblant.
Alors elle est là, à passer le seuil de la villa qu’elle a auparavant déjà franchi, au bras de son ex. Elle est là, dans sa robe noire satinée, fendue bien trop haut, ses cheveux blonds parfaitement ondulés, parfaitement coiffés. Un rouge carmin sur les lèvres, un masque noir, ajouré, comme de la dentelle sur le visage. Cass, elle aurait presque des airs de Capulet comme ça. Elle se fonderait presque trop bien dans le décor. Pourtant ici, c’est encore dans la gueule du loup qu’elle se jette.
Ses talons claquent sur le sol trop immaculé du Nord, et la villa est déjà pleine à craquer. Elle tourne la tête, cherche du regard, sans savoir réellement ce qu’elle cherche. Une tête connue peut-être, ou tout du moins quelqu’un qu’elle serait susceptible de reconnaitre. S’il y a bien une chose qu’elle ne peut leur enlever, c’est qu’ils savent organiser une soirée. Une vraie. Ils la feraient presque rêver. Presque. Parce qu’elle oublie pas où elle se trouve. C’est en se dirigeant vers l’un des serveurs pour attraper une coupe de champagne, qu’elle croit reconnaitre un sourire qu’elle connait (@Jezabel Blackthorn). Elle s’approche doucement, en priant pour que sa petite protégée n’ait pas un sosie dans le nord. « tu devrais pas être couchée ? » demande-t-elle, taquine comme à son habitude, et pourtant, du coin de l'oeil, elle reste sur ses gardes.

récap:

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14 février 2018 Aller à des fêtes, Esmée c’est pas son truc. Pourtant ce soir c’est l’anniversaire de son très cher frère alors elle fait un effort. Elle revêt sa robe qu'elle a emprunté à Ebe et affuble son minois d’un masque doré fleuri. Quelques fleurs de plus dans ses cheveux bouclés, et elle décrète qu’elle sera une parfaite muse. Il ne lui manque plus que la harpe, mais ça, non merci. S’incruster au bal des Capulet, est un peu comme une religion dans son clan. Alors, la mine réjouie de s’imposer dans une soirée du Nord, elle suit son frère, qui s’infiltre tel un agent secret au cœur de la villa. Elle se doute qu’ils en ont vu d’autres et qu’ils s’attendent à ce que des Sudistes comme eux viennent parsemer leurs jardins féeriques. Mais ce soir elle s’en fout et attrape la coupe que lui tend son frère, « Joyeux anniversaire petit frère », dit-elle un sourire aux lèvres avant de trinquer avec @Laz Montaigu et @Ecco Swanson et de boire une gorgée de champagne. Elle ne sait pas pourquoi mais tout à l’air plus cher chez eux. Même le gazon. Esmée grimace un peu en regardant la foule. Elle a peur de croiser Even, mais au moins avec un masque sur le visage personne ne pourra jamais la reconnaitre. Son ventre grogne un peu. « Je vais chercher des petits fours, je reviens avec tout un stock ! », s’écrit-elle avant d’embrasser la joue de son frère. Esmée, fascinée par le spectacle se réjouit autant qu’elle le peut. Les Capulet, elle en a rien à faire, c’est la grandeur qui l’inspire. Et ici tout est grand, elle se sent toute petite. Une fois arrivée au buffet, elle repère quelques petits fours qu’elle se dépêche de fourrer dans sa bouche. Décidemment, elle meurt de faim. C’est que depuis qu’elle ne voit plus Even, elle a perdu l’appétit. Elle se dit que peut-être, si elle se laisse aller, cette soirée va lui permettre de se vider un peu la tête. Un homme (@vio hayes) attire son attention à sa gauche, alors elle tente une approche, en oubliant momentanément sa réserve de petit four. « Alors, c’est quoi votre déguisement ? »

récap:

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14 février 2018 pas besoin de te fondre dans la masse. t’as ton carton d’invitation. dur à croire. surprenant même de pouvoir passer si facilement à l’entrée. ça enlève un goût appréciable à la sortie. c’est beaucoup mieux quand tu cherches à être incognito. le danger, l’adrénaline de savoir que tu n’as rien à foutre là. t’es accompagné de plusieurs silver. vous arrivez en bande. et ça te rassure d’une certaine manière. tu t’apprêtes à débarquer dans le manoir familial capulet. celui dont ta mère te faisait tant d’éloge étant plus petit. elle en rêvait. elle s’imaginait y vivre plus tard. mais cette famille à qui elle vouait un culte l’a juste tuée avec leurs putains de pilules. costume noir. complètement noir. t’étais pas d’humeur à réfléchir à autre chose. déjà t’as fait l’effort de venir autrement qu’en jean et veste en cuir, c’est déjà beaucoup. masque sur le visage.. seule la moitié est couverte. masque structuré. tes yeux bleus mis en valeur. tu n’es pas reconnaissable. pas de suite. une tape dans le dos d’un silver, tu te diriges vers le buffet. autant les dévaliser en petits fours. ils ont bien assez de fric pour nourrir la population de night vale toute l’année. tu as envie de tout critiquer. tu as envie de tout brûler. tu as envie de foutre le bordel. ils sont beaucoup trop heureux pour que tu apprécies. les capulets en haut de leur colline, sur leur piédestal qui invite le petit peuple en leur sein. ridicule. pitoyable. un verre de whisky à la main. non, toi t’as imposé au barman de te donner autre chose qu’une coupe de champagne. il a râlé. t’as souri. t’as rien à célébrer. encore moins la suprématie des abeilles. puis une jeune fille (@esmée montaigu) qui t’aborde. tu fronces les sourcils. tes yeux qui la déshabillent du regard. tu cherches à savoir si c’est une capulet, si tu l’as déjà vu quelque part. ange blanc parmi cette foule de vautours. un sourire sur tes lèvres après les avoir trempé dans l’alcool. « j’suis l’ange de la mort. venu pour la chute des abeilles. » tu dis froidement. puis tu te dis que c’est peut-être une abeille. probablement. il doit y avoir que des capulets et des silver par ici. un rire rauque dans le fond de ta gorge. fais comme ci tu venais de faire la blague du siècle alors qu’au fond tu le penses réellement. « dans l’attente du prince charmant ? » tu dis d’une voix plus posée, plus douce. tes doigts qui viennent remettre une mèche derrière son oreille. « pas sûr de le trouver ici parmi le champagne et les sachets… » tu souffles plus faiblement.

récap:

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il y a énormément de monde ce soir. comme tous les ans. et c'est grâce à ça, que vous, les crimson, réussissez à rester inconnus dans la foule. et grâce aux masques que vous portez. qui sont obligatoire, à cette soirée. ils sont bien naïfs, les capulet. cette année encore, tu es bien décidé à te mêler à la foule, ce que tu fais, en compagnie de ta sœur et de ta meilleure amie. vous vous êtes habillés tous les trois pour l'occasion. esmée et toi, entièrement en blanc. robe empruntée à ebe sans doute, tu peux simplement dire que ta sœur est magnifique. tu portes quant à toi un costume entièrement blanc. tu aurais opté pour une chemise légèrement transparente si ton torse n'était pas tout aussi tatoué que tes bras. papillon bien trop reconnaissable, il en va deux même pour les deux oiseaux ancrés dans ta peau. une fois infiltré dans la soirée, tu attrapes deux coupes de champagnes pour @ecco swanson et @esmée montaigu, avant d'en récupérer une troisième pour toi. vous trinquez. ecco se glisse contre toi. à tes vingt-et-un ans. et le droit de boire autant que tu le souhaites. tu ris doucement, lui lançant un regard amusé. parce que ça fait bien longtemps que tu bois autant que tu le souhaites. joyeux anniversaire petit frère. un nouveau sourire au bord des lèvres, tandis que tu viens boire une gorgée de champagne. et tu ne peux dire qu'il n'est pas excellent. ils ne font pas les choses à moitié, les abeilles. merci les filles. tu viens déposer un baiser sur chacune de leur joue, ta coupe toujours entre les doigts, le goût prétentieux du champagne au bord des lèvres. je vais chercher des petits fours, je reviens avec tout un stock ! tu ris doucement, laissant ta sœur s'éloigner en direction 'un des buffets de la soirée. tu ne peux t’empêcher de garder un petit œil sur elle. tu as beau être plus jeune, tu restes le seul garçon de la fratrie. tu termines par te tourner vers ecco. y'avait plus d'ambiance l'année dernière, non ? tu demandes avec un haussement d'épaule. tu aurais presque envie de foutre un peu la merde, mais ... en plein milieu de la villa capulet ? tu n'es pas suicidaire. ton regard se porte de nouveau sur ta sœur, plus loin, qui discute avec un homme. j'ai un mauvais pressentiment la-dessus. tu marmonnes à ecco, soupirant finalement.

récap:

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Elle a jamais eu besoin de personne pour l’accompagner à ces soirées là. Elle a jamais eu besoin d’un mec à son bras pour se sentir à l’aise. Son carton d’invitation, c’est à peine si elle ne le fout pas dans la tronche du gros bras à l’entrée de la villa. La musique, elle l’entend d’ici, les guirlandes éblouissent, les masques dorés avec. Ils font pas les choses à moitié. Ca l’a fait sourire, Lex, cette ambiance, ce semblant de trêve. Rien à voir avec les soirées qu’elle connaissait sur la côte Ouest. Et pourtant, elle est persuadée qu’ici aussi, les gens finiront la tête à l’envers. Drogues ou alcool, qu’ils fassent leurs choix, qu’ils prennent les deux. Et tout ça, elle est persuadée que ça amènera son lot de drame habituel. Une soirée sans drama, c’est pas vraiment une soirée. Les soirées mondaines, elles ont toujours été faites pour ça.

Elle en impose Lex, dans sa robe noire, courte devant, longue derrière. Aussi audacieuse que la gosse qui la porte. Son masque est là pour parfaire sa tenue, bien qu’elle soit facilement indentifiable. La môme sourit à chaque détail écrasant, imposant un peu plus la suprématie des Capulet sur les autres. Rien n’a été laissé au hasard, tout a été calculé. Tout est là pour rappeler ce qui ils sont. Elle en rit autant qu’elle en soupire. Aucun doute qu'elle en fera bien chier un avec ça d'ici la fin de la soirée. Elle pénètre dans la villa, attrape une coupe de champagne au passage avant de tourner la tête dans tous les sens. Trop de masques, trop de guirlandes, trop de déco. Trop d'infos. Elle se demande si @Tommy Capulet sera là. S'il se cache pas quelque part, à l'abri des regards, tapi dans l'ombre. Le Capulet, c'est son carburant, celui qui fait accélérer la déflagration et qui déclenche le feu d'artifice. Ce serait peut-être à éviter pour ce soir. Mais elle le cherche quand même du regard. Tant pis. Elle se dirige vers les jardins, tout aussi occupés que le reste de la ville, et y'a un sourire qui se dessine sur ses lèvres en voyant l'un des groupes. La royauté en personne. @Ruby Capulet, toujours aussi sublime, peu importe ce qu'elle a sur le dos, au bras de son frère (@Silas Capulet) qui en impose toujours autant. Et @Fidelio Capulet. Elle rit déjà en repensant à leurs conneries, à la tête que les matrones ont dû affiché lorsqu'ils se sont volatilisés. Sa mère (@Axiane Capulet) est d'ailleurs pas bien loin. Elle les entend d'ici ses réflexions, alors elle reste un peu en retrait, sa coupe de champagne au bord des lèvres, en espérant que l'un des héritiers ne la remarquent avant elle.

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☾ avatar : ben nordberg. ☾ querelles : 67 ☾ destiny : 28/01/2018

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c'est sous ordres de ta mère que tu es sorti de chez toi. une soirée costumée, c'est ce qui est prévu pour le quatorze février, un bal dans l'immense demeure Capulet. montrer votre pouvoir à ceux qui ne s'en sont pas encore rendu compte, affirmer votre statut face au petit peuple. ridicule. c'est ce que t'as sifflé au téléphone avant qu'elle ne te raccroche à la gueule. t'as enfilé un costume noir, chemise noire et cravate assortie. digne d'un enterrement. t'as garé ta maserati devant la villa, jetant les clés au voiturier qui la garera en lieu sûr. t'as monté les marches au ralenti, sachant pertinemment que Ruby ne serait pas à l'heure. ce soir tu es sobre, du moins, tu n'as bu qu'un verre de bourbon avant de prendre le volant. t'es en train de regarder ta montre quand les pas de ta sœur se font entendre, un sourire illumine ton visage et tu lui ferais presque la révérence tant tu la trouve sublime dans cette robe blanche. tu lui offres ton bras après l'avoir gratifié de compliments soyeux et vous prenez les chemins des jardins pour rejoindre l’opulence. tu n'as pas mis de masque, seulement celui de l'enfant prodige. futur roi. vous saluez quelques convives, des amis de longues date -du moins ce qui s'en rapproche- des clients, fort chanceux d'avoir été convié et d'autres têtes sur lesquelles tu ne prends pas la peine de d'arrêter. une serveuse passe, tenue parfaite, plateau jonché de coupes des plus grands crus. tu t'en saisis d'une, et tu trinques avec Ruby. comme toujours ! que tu lui réponds, sourire forcé. tu suis le regard de ta soeur, @Fidelio Capulet se trouve à quelques mètres de vous, tout comme sa mère accrochée au bras de son mari, sourire hypocrite sur ses lèvres. tu leurs adresses un signe de tête, tu sais que bientôt les Capulet se rassembleront. tu termines ton verre d'une traite, l'abandonnant sur un plateau volant pour en récupérer un second. l'ennuie te gagne. je ne reconnais même pas le quart de ces idiots. que tu craches à l'attention de ta sœur, laissant tes yeux vaguer d'une forme à l'autre.

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Il observe la foule de son œil bleu et souffle la fumée dans l’air froid du soir qui est bien tombé. Il croise le regard de sa mère (@Axiane Capulet) et automatiquement il se redresse. Véritable homme de scène, avec un devoir d’être digne en public ancré dans la peau. Intimé par le regard sévère de sa maternelle. De son haut menton, il se dit qu’il domine le monde comme il le faut. Il reconnait bien vite sa cousine @Ruby Capulet qui lui fait signe au loin. Alors, Fidelio termine sa coupe et la repose sur le bord de l’une des nombreuses statues de marbre du jardin. Il scrute encore les gens. Son métier est d’en connaitre le plus possible, de dire son nom au plus grand monde, que l’on se souvienne à quel point Fidelio Capulet est quelqu’un d’avenant. Les exacts mots de son père. Fendant la foule, il s’approche au hasard d’un couple ( @Laz Montaigu @Ecco Swanson) qui discute non loin de lui. « Bonsoir, Fidelio Capulet, j’espère que vous passez une bonne soirée. » Il tend sa main et serre la poigne des deux personnes, sa cigarette presque consumée dans l’autre. Mais son regard est attiré par la vision presque lunaire d’Alexis. « Profitez. », déclare-t-il avant de foncer vers la blonde (@Alexis Davis) et de l’attraper par le bras. « Tu sais que j’ai eu droit à une réunion de famille ? », dit-il en jetant son tabac sur le sol. Il lance encore un œil vers sa famille. « Je te sauve de ta solitude, bienvenue dans la fosse aux lions. » Il l’entraine avec lui avant de claquer des doigts pour qu’on serveur s’amène au plus vite vers le beau monde. « Pas besoin de les connaitre. », réplique-t-il à son cousin (@Silas Capulet) en arrivant. Puis, il sert les compliments de mise à l’égard de sa chère cousine. Le serveur qui l’a suivi de près arrive avec un plateau chargé. « Il va me falloir quelque chose de plus fort que ça pour supporter cette soirée. », déclare-t-il, un sourire pincé aux lèvres, avant de boire d’une traite sa deuxième coupe de champagne. Des conneries oui, mais des conneries qu’il aime.

récap:

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Vingt-deux heures qui sonnent et il y a tes doigts qui glissent sur le masque avant de l’ajuster devant ton visage. Dernier regard dans le miroir avant que tu ne quittes la quiétude de ta chambre pour rejoindre les festivités. Sourire forcé accroché au visage, tu te mêles à la foule. Ta tenue ne trompe pas sur tes origines. Pas moins que ta chevelure dorée qui flotte derrière toi. Aujourd’hui plus que jamais, tu vas prétendre être heureuse, prétendre que tout va bien. Il y a ce sourire que tu forces un peu, parce qu’il n’est plus naturel. Ton regard passe sur les convives et il y a cette lueur de tristesse qui glisse quelques secondes au fond de tes yeux clairs que le doré de ton masque font ressortir. Tu cherches des regards amis, mais avec les masques tous se mêlent. Tu remarques pourtant bientôt la chevelure dorée de ton cousin que tu te hâtes de rejoindre. Parce que s’il est là, il ne doit pas être le seul. Tu cherches aussi la chevelure brune de ton frère sans grand succès.

Tu glisses parmi la foule pour rejoindre les visages amis au milieu des inconnus. Parce qu’ils sont là mais tu n’as aucune idée de qui se cache sous les masques. Amis ou ennemis, tu te fais des films alors que tu imagines des Montaigu venus t’arracher un nouveau proche à chaque fois que tu croises un regard que tu ne reconnais pas. Coupe attrapée au passage et bien trop rapidement portée à tes lèvres. Tu suffoques alors que tu aimerais l’avoir à tes cotés, comme la dernière fois. Tu te souviens encore de ce bal lorsqu’il était encore là. C’était quelques jours après vos fiançailles et t’étais heureuse. Ouais, t’étais tellement heureuse la dernière fois. Mais tu ne pouvais pas le manquer, pas deux ans d’affilé, alors t’étais là, montrant que t’étais présente alors que t’avais juste envie de courir te glisser dans ton lit et d’enfouir ta tête dans son oreiller et d’oublier. Tu ne vois pas le pied qui se glisse devant toi alors que tu te diriges d’un pas décidé vers des personnes auprès de qui tu te sentiras toujours un peu mieux que perdue au milieu de cette foule. Il y a ta chaussure qui tape l’autre et tu te sens basculer. Tu te raccroches à ce que tu peux. Tu te relèves pour faire face à un masque de Batman (@tomas castillo). « Désolée. » Il y a sa coupe qui semble s’être renversée. « Pas trop arrosé ? » Main qui se tend pour en saisir une nouvelle et la lui glisser entre les mains.

Spoiler:

L'invitation trône glorieusement sur son bureau immaculé, aux côtés du cul que son supérieur hiérarchique vient d'asseoir à ses côtés, marquant son territoire tel un animal en rut. Scarlett le comprend, cela fait au bas mot douze minutes qu'elle prétend ne pas sentir son regard reptilien sur son épiderme à vif, faussement concentrée sur un tableau Excel qu'elle saurait remplir les yeux fermés. Contrairement à lui. Alors il s'impose, tout sourire, pour la convier à cette sauterie dont elle se passerait bien. Il y aura tous nos plus grands clients, c'est important, qu'il insiste jusqu'à la reddition, louvoyant avec son absence de subtilité habituelle. Malgré ses envies de meurtre, Scarlett se montre redoutablement patiente avec lui, cédant à tous ses caprices, multipliant les soirées professionnelles à ses côtés jusqu'à estomper la fine ligne rouge qui sépare le travail des rencards. C'est sans doute ce qu'il imagine, candide devant l'éternel et elle le laisse croire à ce qui n'existe pas. Un jour, elle aura peut-être besoin de son absolution et saura trouver les arguments imparables pour monnayer ses faveurs.
Les Capulet et la Saint Valentin ... le prestige des apparences et l'amour ou comment réunir tout ce qu'elle méprise et étrangement, tout ce dans quoi elle excelle. Revêtir des masques et feindre un intérêt pour un homme qui l'inspire au moins autant que la situation politique en Azerbaïdjan (c'est dire), c'est son quotidien. Alors évidemment, elle est divine, Scarlett, lorsqu'elle pénètre au sein de la Villa Capulet comme si elle foulait ses propres terres, Reine sans couronne. Robe écarlate aux effluves tentatrices mais minois ingénu, elle flirte à merveille à la lisière de la femme fatale et de la jeune première, avec ses allures de petit chaperon rouge, angélique mais enjôleur.Talons vertigineux, lèvres vermeilles et masque délicat sagement en place, seul le bras colon qui enlace un peu trop étroitement sa taille ruine un tableau enchanteur. Mais les sirènes ne s'encombrent pas des marins qu'elles noient et rapidement, elle parvient à se libérer de l'indésirable. Rien de plus simple, Scarlett engage une conversation de haute volée sur la finance internationale, un domaine supposé être le sien mais dans lequel son supérieur hiérarchique télescopé par ses amis Capulet ne brille pas. L'humiliation est suffisamment subtile pour qu'il ne lui en tienne pas rigueur, mais assez présente pour le faire s'évanouir dans la foule. Il reviendra, puisqu'il revient toujours, mais en attendant, Cendrillon est libre d'aller au bal ... et de chercher l'étincelle mettant le feu aux poudres. Elle déambule, attentive au moindre froissement de tissu, offre les mondanités factices qui s'imposent à de lointaines connaissances et surtout, observe. Ecoute. Enregistre. Se prépare à offrir un coup de pied à la fourmilière lorsqu'elle sera bien éméchée : qu'ils s'entretuent, tous ces dégénérés. La foule se densifie sous son regard acéré, et tandis qu'elle évoque le cours d'une action auprès d'un mécène influent, ses prunelles fauves sont irrémédiablement attirées par le mélange instable, hautement toxique, qui s'approche indolemment. @Silas Capulet et @Ruby Capulet qu'elle fixe un peu trop longuement avant de se détourner du spectacle fascinant d'une catastrophe en formation.
Ils avancent dans sa direction et Scarlett s'excuse, foule gracieusement le sol et s'éloigne. Elle ignore ce que l'un sait sur l'autre et surtout sur elle, et ne tient pas à le découvrir dans un environnement qu'elle ne maîtrise pas, intégralement plié à ses désirs de marionnettiste. Non, elle, elle préfère se raccrocher aux opportunités. Au profil qui se dessine juste à l'orée de sa paupière. Crinière blonde, silhouette élancée, mâchoire bien dessinée et profil de toile de maître. Nul doute, c'est elle. Elle, qui trône depuis peu dans sa liste de rouages à activer, victime collatérale d'une guerre pour laquelle Scarlett est prête à tout sacrifier, tout scrupule envolé avec les années. @Cassandre Shelby, jolie môme au coeur de la balance, fille d'un leader des Crimson et amante d'un Capulet qu'elle surveille étroitement, depuis qu'elle a glissé un lien invisible autour de son cou. Ce n'est pas les baises, qu'elle cherche avidement, mais le reste. Les secrets à monnayer dans des alliances friables pour gagner en influence, en moyens, pour se rapprocher de la vengeance finale. Mais ce n'est pas n'importe quelle baise, ce n'est pas n'importe qui. Il s'agit de la fille Shelby et pour faire pression sur le père, pour obtenir de lui ce que n'a pas souhaité lui offrir Atticus, elle est prête à l'utiliser. C'est délicatement qu'elle s'immisce à ses côtés, esquisse plaisante et timbre de miel, Capulet dans les gestes, Crimson sur les papiers mais définitivement Silver Chapel dans l'âme : une nouvelle force prête à renverser les hégémonies, quitte à embraser le monde. Et c'est avec autant de doigté qu'elle l'extirpe des griffes de la blonde auprès d'elle : "Cassandre Shelby, c'est bien ça ?" Elle s'immisce en finesse, gomme la férocité de ses prunelles, le reptilien de ses sourires. De rose vénéneuse, elle se mue en fragile orchidée. "Cela fait des jours que je cherche à m'entretenir avec toi ... c'est au sujet d'une connaissance commune." Tu parles. La petite blonde est toujours là, elle a le courtoisie de ne pas regarder vers elles mais Scarlett sait pertinemment qu'elle ne loupe aucune des syllabes qu'elle expire. Alors c'est à elle qu'elle s'adresse (@Jezabel Blackthorn)"Tu permets que je te l'emprunte quelques minutes ? Nous ne serons pas longues."

récap:

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14 février 2018 au début t'as eu du mal à comprendre le but de cette sortie en bande. tu te forçais même pas à pas gueuler sur les autres qu'il s'agissait d'une mauvaise idée. mais t'as suivi le pas, jamais sans les autres, ombre surveillant les âmes vagabondes de ses confrères. t'avances presque à reculons en tentant de ne pas montrer ta désapprobation au monde entier, ta sale gueule démuni face à la conviction de @vio hayes et pourtant tu le suivrais partout ce con. tu admires un peu la façon dont il a réussi à vous donner les entrées dans cette villa surfaite. un simple loup au dessin de squelette pour cacher ton nez et tes yeux, rien de plus qu'un costume noir, basique, histoire de passer inaperçu jusqu'au moment opportun. ils le savent tous, t'es prêt à tout pour rentrer en vie de cette soirée dans laquelle tu avances à reculons, encore à jouer les gardes du corps pour le compte des silver, probablement ton but pour le restant de ta vie. tu reste stoïque en passant les immenses portes s'ouvrant devant vous, toujours le dernier à passer, arme blanche serrée contre sa ceinture et les yeux aux aguets. tous les visages sont masqués, parfois trop maquillés même pour être reconnus. l'ambiance est malsaine, comme toutes les âmes présentes ici, et tu vois vio s'écarter du groupe, toujours le premier à sortir du rang. tu gardes un œil sur lui, de loin, tout en te laissant guider près des vivres déposées sur les tables décorées avec excès. tu demandes un verre de whisky avec quelques glaçons, histoire de te détendre un peu, le temps que cette soirée passe.

récap:

**Invité**

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le carton d'invitation perdu quelque part dans son petit sac à main, anya avance à travers la foule. les yeux grands comme des soucoupes, à admirer les merveilles du monde. tout est si beau. si grandiose. si luxueux. elle n’a rien à faire ici. elle le sait. ça se voit. ça se sent. elle n'aurait pas dû venir. c'était complètement stupide de sa part. elle aurait pu rester bien au chaud chez elle. dans son cocon. mais où aurait été son esprit d’aventure ? grimaçant, elle continua son chemin. elle observait les alentours à la recherche d'un visage familier. en vain. elle a l’impression de faire pale figure à coté de ces étrangers. de ses gens riches. elle soupira, cherchant un endroit plus calme où se faufiler. dire que anya était nerveuse relevait de l'euphémisme. elle était complètement désœuvrée. mais elle avait tenu à planter ce sourire un peu niais sur son visage dès qu'elle eut passé le pas de la porte de son appartement. elle avait revêtu pour l’occasion une robe noire qui mettait en avant ses courbes envoûtantes. bien plus féminine qu'à son habitude. délaissant ses vieux vêtements juste pour le temps d'une soirée. @ainhoa bloomfield ne lui avait pas laissé plus d'explication, et la jeune elkison s'était naïvement prise au jeu. loin de se douter comment la barmaid avait obtenu une entre pour une soirée élitiste. et elle savait encore moins, pourquoi elle lui avait donné à elle. une petite gens. une tatoueuse qui peine à payer ses factures. elle avait été beaucoup trop curieuse. elle voulait tellement savoir. avoir des réponses à ses questions, qu'elle s'était laissée enguirlander dans cette soirée.à jouer la potiche. revêtant ses plus beaux vêtements. elle avait espéré se fondre dans la masse, attrapant un verre. elle tentait de faire comme tout le monde. comme pour cacher le fait qu'elle était une imposteur. au moins, un masque à plume noir lui recouvrait partiellement le visage, lui octroyant une part d’anonymat. c'était toujours mieux que rien. bien que sa couleur ébène, les tatouages parsemés sur sa peau et la cascade de cheveux qui lui recouvrait les épaules la trahissait. elle n'était pas aussi élégante mais elle conservait la tête haute. et peut-être que le temps d'une soirée.elle pouvait devenir quelqu'un d'autre.

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une lune, tracée au khôl noir sur sa joue basanée. un astre vandalisé sur sa pommette pour se croire d'humeur à faire la fête. un lourd fard mordoré dans la muqueuse de ses yeux aux cils battus par des rafales de mascara. elle fait la fille. la lolita des grands siècles, la nana des émile zola. elle fait la pouf, elle fait la putain.
déguisement exigé.
c'était bien renseigné.
alors cole elle s'applique à obéir. comme elle a toujours fait. faussement mais sagement. elle se tartine comme un sapin du vingt-quatre décembre pour être sûre de passer inaperçue. et le protocole impose, elle claque sur ses deux iris le vieux loup noir de son frère. une antiquité dérobée.
elle enfile le lourd costume rétro des colombines oubliées. le chérubin d'arlequin, voguant dans le mood écoeurant de cette fête impersonnelle.
il pouvait pas faire comme tout le monde valentin.
prendre un jour sur le calendrier et se toucher dans son coin.
non il fallut qu'il embarque tous les coeurs battants de l'univers avec lui.
elle a la démarche des guimauves au coeur de pierre, la benjamine argentis quand elle grimpe l'autel sacré des capulet. une vieille chantilly masquée qui vient se pavaner au milieu de la choucroute de night vale.
elle en est encore à se demander pourquoi elle s'est réveillée, l'insipide belle au bois dormant. ses iris masqués dévisagent les nombreux invités qui vivotent là, faisant sonner leur coupe dans une hypocrisie grandiose.
colombine vient de poser son pied sur la planète capulet.
et tout a bien changé depuis son départ.
même arlequin a disparu.

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14 février 2018 Elle a envie de se sentir libérée ce soir. Dans l’immense domaine des Capulet chéris. Ou non. Elle n’attend que de se perdre dans cette immensité, Esmée, fille du grand Montaigu qui flirte avec le danger. Sa vie au bout d’un fil, un fil usé qui ne la tient en vie que par sa folie constante. Alors elle fait les yeux doux à un inconnu (@Vio Hayes), qui lui semble harassé par ce cotillon superficiel et le faste facile. j’suis l’ange de la mort. venu pour la chute des abeilles. Elle rit comme une bécasse mais après elle se dit que c’est peut-être un test alors au lieu d’ouvrir sa bouche pour dire qu’elle n’aime pas non plus ces abeilles de malheur, elle ferme son clapet et boit son champagne. Il lui demande si elle attend le prince charmant, elle manque de recracher son champagne en pouffant. C’est qu’elle est un peu hystérique de voir autant de monde la gamine. « Non, seulement l’ange de la mort. », réplique-t-elle un sourire aux lèvres. Il est charmant cet homme et séducteur quand il replace une mèche de ses cheveux. « Et vous, qu’est-ce que vous cherchez au milieu du champagne et des sachets ? », murmure-t-elle en posant l’une de ses mains sur le bras de l’inconnu. Ce qui la fascine avec les masques c’est que l’on peut être qui l’on veut. Et devenir n’importe qui, au péril de son orgueil et des créatures de nuit qui les entourent. Si elle joue l’idiote c’est pour oublier que ce monde, c’est pas le sien et que jamais encore elle ne pourra vivre cette exaltation. Ce sentiment intense de faire partie de quelque chose dont on est l’ennemi. Elle tourne la tête pour regarder @Laz Montaigu au loin. Il lui permettra un petit intermède après tout.

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La soirée de la saint Valentin chez les Capulet, pour rien au monde Vee ne l’aurait raté. Vêtue d’une robe à bandage vermillon qui laissait peu de place à l’imagination, son minois dissimulé sous un masque de lapin ajouré, poupée tentait de faire oublier sa clandestinité en se mêlant aux convives costumés. Bientôt, elle se perdit dans la contemplation de ce lieu d’exception, où que se posaient ses prunelles tout n’était qu’extravagance et d’élégance mêlée, bien loin du trou à rat où vivait Vernita. Verre cristallin en main, la gamine continua son chemin jusqu’au jardin illuminé par une centaine de guirlandes colorés. Elle finit par se laisser tenter par les mets disposés sur un grand buffet alors qu’elle s’apprêtait attraper un petit four, son regard fut attiré par le jeune homme à ses côtés @Rake Corona dont le masque inquiétant ne pouvait laisser indifférent. « Intéressant votre masque » fit elle avant de mordre avec avidité dans le biscuit fourré.

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elle se rapproche de toi, la déesse. blonde, comme si tout l'or des cieux s'était tissé dans ses cheveux. elle glisse comme ces capulets que tu abhorres, mais toi, tu ne la crains pas. pas une seconde. parce que cette démarche, tu la connais par cœur, pour avoir essayé pendant des heures de l'imiter. tu ne pourrais pas rater @cassandre shelby, même dans la plus dense des foules. toi qui a renoncé à toutes tes ambitions de jolies robes pour le sang et la poussière des gangs, tu ne peux t'empêcher de l'admirer, d'admirer sa robe et son aisance. elle est tout ce que rêves d'être un jour. « tu devrais pas être couchée ? » la remarque t'arrache un sourire, et tu lui adresses un clin d'oeil sous ton loup noir. 'même cendrillon avait la permission de minuit.' seulement, tu n'as rien d'une cendrillon perdue. il n'y a pas de prince qui t'attend au tournant, pas de soulier de vair à ton pied. et tu as bien l'intention de rester longtemps après minuit.
c'est alors qu'elle débarque, l'autre princesse (@scar salinger), écarlate comme une goutte de sang, les cheveux dorés comme ceux de cass, comme les tiens. vous devez être belles, toutes les trois, trois blondes, trois divines valkyries, dans une partie de poker et d'échecs dont tu ne cernes pas tous les enjeux. "cela fait des jours que je cherche à m'entretenir avec toi ... c'est au sujet d'une connaissance commune." tu peux pas t'empêcher de laisser traîner tes oreilles. t'es là pour ça. tu ne manques pas un mot. c'est un regard suspicieux que tu jettes à cass. parce que tu pries pour qu'elle ne t'ait pas trahie d'une quelconque manière. "tu permets que je te l'emprunte quelques minutes ? nous ne serons pas longues." tu hausses les épaules comme si tu t'en moquais royalement et tu esquisses un geste invitant avec ta coupe de champagne. 'je t'en prie. je vais ne compte pas partir tout de suite, de toute manière.' tu jettes un nouveau regard insidieux en direction de la nouvelle venue, et tu t'éclipses dans un tourbillon de perles sombres.
tu dérives un moment, sans trop savoir que faire, et c'est à ce moment que tu la vois, la colombine perdue (@cole argentis). tu attrapes une seconde flûte de champagne miroitante, et tu t'approches de la princesse égarée, avant de lui tendre le verre. 'champagne? j'aime le costume.'

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