| topic commun 2 .☾. all their words for glory |
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☾ querelles : 300
☾ destiny : 25/02/2017
 | . ✦ ⊹ Sam 27 Jan - 11:44 ⊹ ✦ . | | |
|  | | | . ✦ ⊹ Jeu 1 Fév - 21:35 ⊹ ✦ . | | Toujours à contre-courant.Même si elle le faisait exprès, même si elle essayait de s'offrir une pseudo-originalité pathétique, Scar ne saurait agir plus efficacement qu'à travers son esprit contradictoire, baisé trop jeune, au-delà du réparable. La ville entière s'allie pour lutter contre l'envahisseur et elle, l'accueille à bras ouvert, courbes délicieuses fermement pressées contre les costumes trois-pièces. Le postulat est pourtant d'une simplicité redoutable : quiconque ébranle le statu quo des gangs devient un allié de poids avec qui partager le même but. Les affaiblir. L'argent de la multinationale est une menace forte pour les Capulet et leur ambition pour Night Vale un problème direct pour les Crimson. Qui dit ville développée et embourgeoisée signifie baisse des trafics, externalisés au fond du désert. Alors Scarlett s'est chargée du comité d'accueil, sourires doucereux et gestes fluides, sensuels et inoffensifs. Là où la crainte domine, la multinationale a trouvé en elle un interlocuteur pragmatique et rompu au vocabulaire fleuri de la finance, suffisamment pour faire entrer le loup dans la bergerie et leur promettre de gérer leurs capitaux, si jamais ils envisageaient d'investir au sein de la banque Capulet. A l'instar de la plèbe facilement impressionnable, Scar est conviée au Planetarium. Mais contrairement à eux, c'est au bras d'un des requins d'Atlantis qu'elle foule l'entrée, foudroyant ceux qui osent la fusiller du regard d'oeillades qui ne l'atteignent de toute façon pas. Robe lamée d'or, escarpins vertigineux et allure d'impératrice au milieu des veaux, Scarlett brille des mondanités qu'elle méprise mais maîtrise à merveille, de sa verve policée à ses gestes aériens et joliment suggestifs, juste ce qu'il faut pour retenir l'attention d'un interlocuteur polisson qui fantasme une fin de soirée qui ne ressemblera en rien à celle à laquelle la belle lui donnera le droit ... Jetons en main, elle déambule aux côtés de l'éphèbe à l'hypocrisie sucrée qui lui conte fleurette sur leur projet pour Night Vale. Il y met les formes, tente de l'endormir derrière une philanthropie bien loin de l'attendrir et derrière ses sourires sucrés, encourageants, Scarlett l'a déjà égorgé trois fois. Il lui offre du champagne auquel elle ne touche pas, glisse quelques sous-entendus grivois et la pousse à la consommation, comme s'il pourrait plus facilement se glisser entre ses cuisses. Le small talk n'ayant jamais été sa tasse de thé, elle s'y plie néanmoins, consciente que sa verve affûtée ne lui serait d'aucune aide dans ce monde d'apparences et de faux-semblants. Néanmoins, très vite, la conversation dérive sur les plus farouches opposants à leurs projets : les gangs. Bien sûr, le maître du politiquement correct n'emploie que le mot "familles", avec un respect courtois qui fait se marrer la succube sous cape. Il ne comprend pas les raisons de leur désamour, le requin aux dents longues, et c'est lorsqu'il cherche une façon de s'en faire aimer, il ose employer ce terme, que Scarlett dévoile un rien de sa sournoiserie. "Votre approche est mauvaise. On ne domine pas quelqu'un en se faisant aimer." Son timbre d'or, tendre et plaisant, crache pourtant les dernières syllabes comme une insulte. Délicatement, sans sembler une seconde tenter de le guider, Scar attire son interlocuteur vers un coin moins fréquenté. Loin des oreilles indiscrètes. "Je peux vous aider à résoudre l'épineux problèmes des abeilles. Leur fortune réside dans l'usine pharmaceutique. Créez une holding anonyme et achetez discrètement des parts, dès qu'elles sont en vente, avec doigté et parcimonie pour ne pas éveiller les soupçons. Dépensez suffisamment d'argent pour vous installer à leur table et vous les tiendrez par les ailes." Loin de leur dard empoisonné. Elle est là, la solution : les envahir. Les rois du capitalisme ne pourront être défaits qu'une fois déchus de leur emprise, de leur argent. Or, il suffit de liquider des parts de leur entreprise pour se voir offrir un siège au conseil d'administration et assumer la direction de leur bien le plus précieux ... Une fois démunis, ils seront obligés de collaborer. "Je gère les capitaux, je peux vous en faciliter l'accès." Techniquement, Scarlett ne gère rien, elle se soumet à un rôle d'assistante. Par sa jeunesse, sa condition de femme, elle évolue sous les ordres d'un abruti dont elle pourrait faire frire le cerveau rien qu'en parlant chiffres. Un affilié Capulet propulsé si haut grâce à ses alliances, non pas son intelligence. Tant mieux, il tombera à sa place une fois le pot aux roses découvert. sauvez-moi de la solitude.  - Spoiler:
Scar se rend aux bras d'un mec important de chez Atlantis, avec qui elle partage certains intérêts. L'air de rien, elle propose de les aider à prendre le pouvoir sur les Capulet grâce à leur argent, en achetant des parts de leur entreprise, petit à petit, suffisamment pour en détenir un pourcentage non négligeable et s'assurer leur attention.
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| | | | | . ✦ ⊹ Ven 2 Fév - 21:55 ⊹ ✦ . | |
Dernière édition par Ainhoa Bloomfield le Dim 25 Fév - 18:35, édité 2 fois |
| | | | | . ✦ ⊹ Mar 6 Fév - 19:56 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Sam 10 Fév - 1:08 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Dim 11 Fév - 11:40 ⊹ ✦ . | |
Dernière édition par Tomas Castillo le Mar 27 Fév - 22:05, édité 1 fois |
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☾ querelles : 300
☾ destiny : 25/02/2017
| . ✦ ⊹ Dim 11 Fév - 14:15 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Lun 12 Fév - 22:24 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Dim 18 Fév - 20:41 ⊹ ✦ . | |
Dernière édition par Tomas Castillo le Mar 27 Fév - 22:06, édité 1 fois |
| | | | | . ✦ ⊹ Lun 19 Fév - 14:55 ⊹ ✦ . | | Orphea avait eu envie de passer une bonne soirée, loin du temps et de son quotidien assassin qui rythmait ses journées. Elle aimait cet endroit scintillant de toute beauté, animé par la passion et le vice de l'être humain. Orphea appréciait quelques fois de se perdre dans les méandres du hasard qui était tout puissant dans ce genre de lieu. Une coupe de champagne à la main, elle buvait tranquillement cette liqueur sucrée en tentant sa chance sur des machines de jeu. Elle repéra un visage qu'elle connaissait bien maintenant, celui d'un énième ennemi qu'elle ne comptait même plus dans cette ville, @Harvey Morgan. Elle s'était avancée vers lui, un sourire sarcastique sur les lèvres, bien prête à lui asséner des coups via ses paroles.
- Harvey, salua-t-elle d'une manière hautaine. Tu es venu détruire l'honneur des Crimson dans le jeu ? demanda-t-elle, un sourire en coin.
Puis, les portes d'entrées avait été violemment poussées par des types armés, le visage caché derrière des masques d'acteurs hollywoodiens. Le sourire si assurée d'Ophea s'éteignit directement. Elle n'était pas surprise, mais ne cachait pas son amer regret dans sa venue à cette soirée qui s'était pourtant annoncée sous de bonnes auspices. Elle donna son collier fait de perles, ses boucles d'oreilles en diamants et quand le braqueur regarda sa main, où une bague ornait son majeur, elle décida de le lever en guise de rebéllion.
- Celle-ci je vous la donnerai pas. Avec tout ce que je vous ai donné, vous pourrez déjà vous payer une belle villa de vacances.
Elle jeta un coup d'oeil discret à @Harvey Morgan, non loin d'elle.
- Spoiler:
Orphea rencontre Harvey à cette soirée, échange quelques mots avant de se retrouver face à un braqueur désireux de lui prendre ses bijoux. Elle lui donna son collier de perles, ses boucles d'oreilles en diamants, mais lui fit un doigt d'honneur avec son majeur ornant une belle bague qu'elle ne désirait pas donner.
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| | | | | . ✦ ⊹ Lun 19 Fév - 16:48 ⊹ ✦ . | | Pourquoi était-il venu déjà ? Oui, soit disant pour sortir un peu. Il préférait ne pas jouer, pas aux jeux de cartes en tout cas. Son cerveau comptait automatiquement les cartes pour lui, il ne le faisait pas exprès. Et même si ses activités n'étaient pas très nettes, ça ne l'empêchait pas d'avoir un certain code moral. Il trichait pour les autres mais pas pour lui-même. De toute façon sa présence ici n'était qu'un leurre, une farce. Il savait que quelque chose se tramait. Il aurait peut-être du prévenir ses amis, mais ça aurait été trop visible, trop prévu, on se serait douté de quelque chose. Il n'arrivait pas à croire qu'il faisait ça, mais il avait vraiment besoin d'argent. Il n'avait pas payé son loyer depuis des mois, et les dettes s'accumulaient. D'autant plus qu'il n'avait toujours pas fini de payer l'hôpital... Il s'était fait poignarder peu avant ses dix-huit ans. Il avait du être opéré, hospitalisé pendant des semaines et forcément ça engendrait des coûts. Et puis quand il avait vingt-trois ans il avait escaladé un mur de barbelés et avait fini à l'hôpital. Beaucoup d'égratignures et une grande coupure très profonde sur la cuisse, ce qui l'avait à nouveau envoyé au bloc. Bref, il avait beaucoup de trucs à rembourser, alors il lui fallait un gros coup. Et puis de toute façon il ne risquait rien, il fournissait seulement un alibi, ou plutôt des alibis, beaucoup d'alibis. Des alibis pour disculper les mecs qui étaient en train d'entrer dans le casino et de braquer les gens.
Harvey reste dans un coin, il regarde faire, il ne dit rien, il ne bouge pas. Il ne s'implique pas. Il sait qu'au fond il devrait, mais il a trop besoin de ce "contrat". Du coin de l'oeil il voit @Orphea Capulet, elle se fait braquer, mais elle ne se laisse pas faire. C'est une peste hargneuse, elle n'a peur de rien, surtout pas de l'ouvrir. Ce qu'elle lui a dit quelques minutes plus tôt le montre bien, elle lance des piques, elle s'enrage pour un rien. Enfin, c'est ce que Harvey a remarqué de ses rencontres avec elle. Elle lui jette un regard alors qu'un des braqueurs attrape le bras de la jeune femme. Sans vraiment savoir pourquoi il décide d'agir, une impulsion surement. Il fait quelques pas et il se retrouve à côté d'elle mais il ne fait pas attention à Orphéa, il regarde le braqueur fixement, il veut lui faire comprendre qu'il doit lâcher prise. "Si tu fais pas marche arrière, je le ferais." lance t-il au braqueur d'un ton on ne peut plus sérieux. Le braqueur hésite mais il finit par lâcher le bras d'Orphéa et il passe à sa prochaine victime. Harvey se retourne alors vers la blondinette. "Maintenant tu vas la fermer et laisser courir, c'est clair ? Arrête de chercher à te faire tuer." lâche t-il alors les mâchoires serrées. "Quoique en fait non, fais ce que tu veux, je m'en fous."
- Spoiler:
Harvey se balade un verre à la main. Il ne joue pas. Il bosse avec les braqueurs, il doit leur fournir un alibi. Les braqueurs arrivent et l'un deux "martyrise" Orphéa. Il décide d'intervenir discrètement. Le braqueur part, Harvey reste avec Orphéa.
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| | | | | . ✦ ⊹ Mar 20 Fév - 23:28 ⊹ ✦ . | | Elle s'ennuie, Scarlett, lassée du faste et de l'opulence aussi aisément que de la crasse et des taudis. L'ambiance ne décolle pas, la faute aux hommes d'Atlantis qui ont souhaité offrir du rêve terriblement guindé à la populace, elle-même partagée entre une méfiance organique et un émerveillement de demeuré notoire. Elle n'est traversée ni par l'un, ni par l'autre, consciente seulement de ce nouvel atout à guider dans sa manche. Sauf que ce n'est pas chose aisée lorsque son interlocuteur ne lui donne pas le change. Il acquiesce docilement à ses dires sans jamais rebondir et Scar éprouve l'envie de le remettre à sa place. Celle de sous-fifre, quoique séduisant, dont les costumes bien coupés ne dissimulent rien de la vacuité. Elle le soupçonne vaguement d'être incapable de maintenir le niveau de la conversation sur les ficelles de la finance ou bien d'être trop accaparé par le moindre épiderme dévoilé pour s'y intéresser. Dans les deux cas, sa compagnie devient terriblement lassante et Scarlett ne compte pas s'imposer une seconde de plus ses babillages si cela ne lui offre rien. Ce n'est pas lui qu'elle aurait dû approcher, mais directement le PDG, plus difficile à ferrer. Elle s'apprête à lui fausser compagnie lorsque des abrutis masqués s'invitent à la fête, armés jusqu'aux dents. La putain de routine, dans cette ville désolée. Elle soupire, Scar, plus lasse qu'autre chose à l'idée de devoir devenir de ces victimes qu'elle exècre. Les hommes brutaux crient des ordres qu'elle refuse d'entendre et elle profite de l'isolement relatif dont elle jouissait jusqu'alors pour observer la scène au doux parfum de scandale. La scène vidée de l'homme charismatique qui endormait ses ouailles jusque là, le calme des gardes du corps qui l'entoure et le bal des acteurs hollywoodiens plus-cheap-tu-meurs qui dépècent les invités de leurs possessions comme d'autres du bétail. Elle ne porte rien d'autre que de la poudre aux yeux, Scar, robe lamée d'or pour faire oublier l'absence de bijoux ornant sa peau. Alors quand le Georges Clooney du pauvre s'approche enfin d'eux, elle et son compagnon d'infortune, elle a eu le temps de réfléchir à ses options. L'arme automatique ne l'impressionne pas, elle n'en ressentirait pas les méfaits quand bien même elle viendrait à crever sa peau d'albâtre. Non, ce qui s'échine à pousser en elle, c'est la volonté de ne pas être une victime, elle baisée par la vie depuis toujours et qui ne s'est jamais laissée abattre, mauvaise herbe parmi les fleurs. Alors elle ouvre délicatement sa pochette brillante comme pour en sortir du fric. A la place, c'est son cran d'arrêt qui glisse contre sa paume dans un contact familier, agréable. Son palpitant pulse violemment contre la pulpe de ses doigts, l'adrénaline brûlant comme un feu de broussailles ses dernières réserves. Mais au lieu de s'attaquer aux ravisseurs au risque de mourir pour une cause qui n'est pas la sienne, Scar vient rencontrer le dos de son interlocuteur et presse contre sa jugulaire sa lame affûtée. Sa main libre vient tirer une touffe de cheveux pour dévoiler son cou tandis qu'un genou assuré menace la cambrure significative de sa colonne vertébrale. "Reste tranquille et tout ira bien." murmure-t-elle, suave contre son oreille, comme si elle lui glissait des mots d'amour. Son timbre est toujours mesuré, police, comme lorsqu'elle lui indiquait comment triompher des abeilles, à peine quelques minutes plus tôt. Scarlett à la loyauté évasive, fidèle qu'à elle-même a encore frappé. L'homme s'exécute, plus habitué aux mondanités qu'à la violence de Night Vale et Scarlett le pousse durement entre les bras des gangsters. "Ce sont eux que vous voulez, pas nous." note-t-elle en dardant des prunelles fiévreuses sur le masque inanimé. Il représente Atlantis, ce brave requins aux dents longues devenu plancton sous le feu des balles : il les guidera jusqu'à Lee. De ses gestes languides, fluides et délicats, elle fait lentement disparaître sa lame fermée à l'intérieur de sa paume, en signe d'apaisement. Elle a payé son tribut et s'il n'est pas d'or ou de diamant, il est plus précieux encore. - récap:
Scarlett s'ennuie au bras de l'homme d'Atlantis depuis qu'elle lui a confié une arme contre les abeilles. Lorsque les braqueurs pénètrent dans les lieux, elle leur livre son interlocuteur en pâture pour qu'il les guide jusqu'à Lee, au lieu de possessions matérielles.
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| | | | | . ✦ ⊹ Mer 21 Fév - 9:27 ⊹ ✦ . | | Dans le fond, Orphea essayait toujours de se montrer hargneuse, cynique et sarcastique simplement pour mieux dissimuler ses faiblesses qui pourrissaient en elle comme un long poison. Dans ce monde brutal, seul les meilleurs s’en sortaient, et les meilleurs généralement étaient ceux qui se montraient fiers et blindés de confiance. Sans s’en rendre compte, elle avait pris exemple sur sa mère qui était arrivée à imposer son respect dans cet univers masculin de par sa propension à garder la tête haute en toute circonstance, même quand le cœur était sur le point d’imploser, et que ça faisait mal.
Malgré ses allures calmes et assurés, l’adrénaline inondait ses veines, augmentant de surcroît sa chaleur corporelle et son rythme cardiaque. Peut-être qu’elle allait mourir à cause de son geste impulsif, ou peut-être qu’elle allait survivre grâce à ça. Qui sait. En tout cas, elle ne comptait pas donner sa bague qui avait une valeur sentimentale plus que monétaire.
Le type s’énerva, ne désirant pas s’abaisser à sa victime et lui empoigna le bras fermement pour calmer les ardeurs d’Orphea. Sa main accrochée à son bras tel un python autour de sa victime lui décrocha une grimace de douleur, mais elle ne comptait pas lui donner ce qu’il voulait. Elle n’était pas faible. Du moins, elle luttait pour ne pas l’être.
Puis, elle fût plus que surprise par la réaction de @Harvey Morgan qui n’hésita pas à s’interposer entre son agresseur et Orphea. L’homme lâcha son bras, grogna dans sa barbe, et s’écarta de sa victime, sans faire d’histoire.
- Attends, c’est toi qui me dit ça alors que t’as risqué ta vie pour moi ? Je peux pas cacher que je suis vachement flattée. Ca te va plutôt bien de sortir de te sortir de ce rôle de petite racaille que tu t’imposes. Tu remontes un peu dans mon estime, murmura-t-elle d’une manière légère mais sincère.
Puis, elle haussa les épaules en le regardant de haut en bas :
- C’est clair que toi tu risques rien ce soir, ajouta-t-elle en faisant référence au fait qu’il n’avait rien de précieux sur lui, venant surement du fait qu’il n’était pas riche. Bon, faut qu’on parte d’ici parce que j’ai pas que ça à faire.
Bizarrement, elle venait de l’inclure dans sa volonté d’échapper à ce lieu. Elle lui devait bien ça, quelque part.
- Spoiler:
Orphea s’est fait empoignée le bras par le braqueur, qui a été dissuadé par Harvey dans sa volonté de l’agresser. Maintenant, elle va se concentrer sur un moyen de prendre la fuite.
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| | | | | . ✦ ⊹ Ven 23 Fév - 13:04 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Ven 23 Fév - 17:04 ⊹ ✦ . | | Il est arrivé en retard, il devait rejoindre Orphea. La gueule encore enfarinée, le poing endolori. Il saigne encore un peu du nez. Eh merde. Son père l’a envoyé régler un litige dans l’ouest. Des partenaires pas fiables apparemment. Putain de Silver, toujours là pour essayer de la mettre à l’envers. Il a pas eu le temps de se confondre en excuses pour le retard, il est encore gonflé par l’adrénaline et le violence de la torture qui a précédé sa visite. Il attrape une serviette de cocktail pour cacher l’écarlate. Faudrait qu’il sniffe moins fort aussi. Il empoigne quelque chose à boire, y’a un connard de chez Atlantis qui fait un discours de merde. S’il est là c’est pour repérer les têtes, pas pour claquer sa thune. Il ajouterait durement gagnée, mais ça c’est pour la blague. Ça le fait pouffer de rire tout seul alors il ricane dans son coin. Il aperçoit @Orphea Capulet, alors il se dirige vers elle instinctivement. Sauf qu’ils sont interrompus. Et que ça part en braquage. Fid lève les yeux au ciel et soupire. Exaspéré. Il est crevé, il a pas le temps pour gérer des connards en masque. A la base, il est tellement lassé qu’il est prêt à lâcher sa Rolex.
Mais, y’a son regard qui est attiré vers Orphea et la main d’un pseudo-braqueur sur son bras. « Putain de merde. », crache-t-il presque entre ses dents. Il est pas redescendu, il a encore du sang sur ses mains. Il va pas se faire avoir par des criminels du dimanche. Il jette le liquide de son verre au visage de l’agresseur et d’un coup de bras fait tomber le M-16 à sa main. Il sort son Taurus PT-99, d’un pouce déleste la sécurité et le colle sur le front du braqueur. « Vous savez qui j’suis pas vrai ? » Trop de rage quand il écrase l’arme sur son front, il s’en fout des autres M-16 braqués sur lui. « Je vous jure que si jamais une infime… toute petite égratignure souille la peau de ma sœur là-bas ou celle de quiconque ici... » Il marque une pause, il déglutit, ça le rend taré. « Je m’assurerai de retrouver vos putes de femmes, vos gosses, la moindre personne misérable à laquelle vous tenez et je les ferai tellement hurler de douleur que ça vous hantera encore dans votre fosse commune. Sales chiens. » Il regarde autour de lui. « Et si vous croyez tous être protégés par ces masques vous vous trompez allègrement. Si c’est pas moi, ça sera quelqu’un d’autre. » Il entend une blonde qui s’approche et pousse un homme dans les bras des braqueurs. C’est Scar. @Scar Salinger, ah oui, il connait bien sa mère. Il hausse les sourcils d’un air impressionné. L’arme toujours sur le front de l’homme il lui adresse un signe de tête entendu. Elle a de la ressource.
- récap:
Fid arrive en retard après une mission que son père lui a confié. Les braqueurs arrivent et il est un peu lassé. Il s'apprête à laisser passer jusqu'à ce qu'il voit un braqueur agresser Oprhea. Il pète un plomb et menace un braqueur avec son arme. Il voit Scar balancer un homme de chez Atlantis et salue son geste.
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| | | | | . ✦ ⊹ Ven 23 Fév - 22:50 ⊹ ✦ . | | Bon nombre d'insultes traversèrent l'esprit d'Harvey dès lors qu'Orphéa ouvrit la bouche. Mais pourtant il ne dit rien, il se contient. De toute façon à quoi ça servirait ? Elle n'en valait pas la peine. "Je crois que tu es la personne la plus égocentrique que j'ai jamais rencontré. Comment c'est possible de se regarder autant le nombril comme ça ?" Ce n'était pas vraiment une question, ou bien une simple question rhétorique. Elle l'exaspérait. Et pourtant il se retrouvait à chercher un endroit où aller, même s'il ne bougeait pas pour le moment. Ce serait suspect de partir comme ça, tranquillement. Bien sûr il pouvait le faire, mais ce serait trop suspect. "Et ça ne devrait pas durer longtemps. Dès qu'ils auront trouvé ce qu'ils veulent ils partiront. Si personne joue les débiles dans ton genre tout devrait bien se passer." répliqua finalement Harvey en soupirant. "Est-ce que pour une fois tu pourrais donc essayer de penser à autre chose que toi-même ? Ou est-ce que c'est trop te demander que de ne pas te comporter comme la sale gamine pourrie gâtée que tu es ?" Oui Harvey était particulièrement remonté. Pourtant ce n'était pas vraiment contre elle. Il n'était pas un grand fan d'@Orphea Capulet, ou des Capulet en général d'ailleurs, mais ce n'était pas pour ça qu'il était si amer et froid. Peut-être était-ce le stress de ce braquage auquel il participait indirectement, ou peut-être que c'était à cause de ce carton de vieilles affaires appartenant à son père qu'il avait retrouvé quelques jours plus tôt. Qu'elle qu'en soit la raison ça n'importait pas vraiment, au fond il se fichait bien de heurter la sensibilité d'Orphéa.
- Spoiler:
Orphéa veut bouger mais Harvey la retient en lui disant gentiment d'arrêter de faire n'importe quoi. Il pète légèrement un câble 
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| | | | | . ✦ ⊹ Sam 24 Fév - 18:43 ⊹ ✦ . | | Elle avait cette fâcheuse habitude de prendre les gens de haut, de les mépriser autant qu'elle méprisait sa propre personne. Ça lui donnait une consistance qu'elle n'avait pas en réalité mais qu'elle feignait à la perfection.
- La sale gamine pourrie gâtée t'emmerde ! Lança-t-elle en poussant @Harvey Morgan. Si tu veux crever ici, être leurs larbins parce que ces mecs l'ont décidés, très bien mais c'est pas mon genre. Je pense pas qu'à moi, je pense à tout le monde là, ajouta-t-elle en croisant les bras. Te défoule pas sur moi parce que t'as eu une journée de merde, tu seras mignon, j'essaye juste de nous faire sortir de là, soupira-t-elle, exaspérée du comportement agressif d'Harvey.
Orphea avait toujours préféré l'attaque à la défense, alors comme d'habitude, elle se pliait à sa propre règle. Elle entendit une voix familière. Quelqu'un qu'elle connaissait par dessus tout et qu'elle aurait pu reconnaître entre mille. @Fidelio Capulet. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, ne sachant si elle devait se réjouir de le voir débarquer ici ou non. Elle avait pensé qu'il n'allait pas venir finalement, mais ce n'était pas le genre de son frère. Il ne l'abandonnait jamais. Alors, quand il avait inversé la tendance et avait pointé l'arme sur le type, Orphea avait eu envie de courir, de se fondre dans ses bras, et tout simplement de partir avec lui.
- Fid... Souffla-t-elle pour elle-même, inquiète, en voyant toutes les armes braquées sur lui.
Il fallait vraiment qu'ils apprennent tous les deux à gérer leur impulsivité qui leur causait toujours des problèmes.
- Vous avez ce que vous voulez je crois, maintenant barrez vous avant qu'il lui fasse exploser la cervelle, lâcha-t-elle en regardant son ravisseur et son frère.
- Spoiler:
Orphea se prend la tête avec Harvey sur l'idée de s'échapper, voit son frère Fidelio intervenir plus loin et malgré l'inquiétude, essaye de dissuader les braqueurs en se servant de la menace de Fidelio.
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☾ querelles : 300
☾ destiny : 25/02/2017
| . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 13:53 ⊹ ✦ . | | |
| | | | | . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 16:10 ⊹ ✦ . | | |
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☾ querelles : 300
☾ destiny : 25/02/2017
| . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 16:10 ⊹ ✦ . | | Le membre 'Belladona Moon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'glory dice' : 3 |
| | | | | . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 18:13 ⊹ ✦ . | | Scarlett ne se rêve pas en sauveuse du peuple, elle n'a pas la grandeur des révolutionnaires et encore moins l'altruisme sans failles des activistes. Elle ne pense qu'à elle, toujours, ici plus que jamais. Si elle agit, si elle prend les choses en main au contraire des invités effrayés, ce n'est pas pour voir la peur quitter leurs regards de biches apeurées. Ce n'est pas pour se fendre d'une image d'héroïne qui l'indiffère. C'est seulement pour elle. Pour ne pas être poussée dans le carcan de victime qu'elle fuit depuis l'enfance, qui ne la rattrapera jamais, pas avant qu'elle ait expiré son dernier souffle. Alors elle réfléchit, contrairement à cette foule opaque qui l'exaspère dans les murmures, les pleurs, les petits cris plaintifs qui s'échappent d'entre les lèvres de certains. Elle use du seul joker dont elle dispose et renverse une fois encore ses fidélités successives. D'intrigante en faveur des grands méchants loups, elle devient la déesse vengeresse qui les livre à plus fort pour que cette mascarade prenne fin. Scar n'a aucune patience pour les mondanités et si elle use d'un contrôle drastique afin de les supporter, devoir en plus s'acoquiner de guignols en costume est inenvisageable. Elle pense réellement avoir apaisé la bête, la belle, en lui livrant les clefs d'Atlantis. Car pourquoi choisir cette soirée, peuplée de gueux éblouis par le faste du lieu, pour venir lourdement armés ? Les braquages sont généralement moins spectaculaires au coeur du désert ... sauf lorsque des invités particuliers s'imposent sur l'échiquier. Elle use de doigté Scarlett, range sa lame pour ne pas échauffer les esprits sans doute dopés des braqueurs et affiche un demi-sourire placide bien qu'à l'intérieur de sa cervelle rouge sang, elle les a déjà éventré onze fois. Sauf que ... posséder des neurones semble optionnel dans cette ville, encore plus dans les gangs de dégénérés qui y sévissent. Alors si elle croit avoir réussi à calmer les esprits, c'est sans compter sur la fougue malvenue de @Fidelio Capulet et ses airs hallucinés, pif en sang et yeux défoncés, qui se ramène pour défendre l'honneur de sa soeur en menaçant des types armés de mitraillettes. Tout s'emballe. L'abeille blonde est faite otage, les premières salves de balles crépitent, résonnent contre les murs et les tympans pour s'encastrer contre le lustre en cristal qui cède et se déverse en milliers d'éclats. Elle est loin de l'impact, Scar, et pourtant, une fine pluie tranchante comme du verre vient attaquer la chair dévoilée. Jambes dénudées et bras languides se parent de pourpre et la douleur qu'elle ne ressent pas mue la frustration originelle en colère, tout droit dirigée sur le demeuré congénital en question. "Bravo, genius." siffle-t-elle entre ses lèvres pleines, mépris glacial dardé droit dans les rétines défoncées du Capulet. "J'avais la situation sous contrôle, avant que tu ne décides de jouer à qui a la plus grosse." Parce que c'est elle, manifestement. Si les Capulet arrivaient au moins au dixième de la cheville de leur réputation, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Et ça l'épuise, Scarlett, qui contemple sa peau satinée lacérée et les tâches carmins qui s'invitent sur des escarpins coûtant un mois de salaire. Ses opales vénéneuses cessent de détruire silencieusement les traits de Fidelio et elle referme une paume d'acier contre son arme pour la lui baisser, avant de ne plus lui porter la moindre attention, la répulsion qu'il lui inspire bien malgré elle affichée sur tous ses traits. Lorsqu'elle le voit, le visage ravagé de sa mère s'imprime en filigrane et elle perd de sa superbe, Scarlett, déchirée entre l'envie de l'achever pour tout le mal qu'il cause et sa loyauté inflexible envers Alexis. En revanche ... si les braqueurs pouvaient viser sa tempe à lui, au lieu de la blonde et de ses allures de faon, elle leur en serait profondément reconnaissante. Une fois l'arme abaissée, elle la relâche brusquement et se recentre sur la scène. C'est là que la foule se réveille, moins léthargique qu'il y a quelques instants, une fois leur vie mise au tapis. Scarlett embrasse ces imbéciles du regard sans la moindre compassion, mais apprécie ne plus être forcée de sauver les meubles, un rôle qui ne sied ni à sa nature profonde et encore moins à ses ambitions. Une jeune femme tente de montrer la voie mais ils persistent à ne pas la croire alors elle s'avance à son tour, lisse la furie derrière la sylphide et tente de nouvelles négociations. "Lee Atlantis est son patron, pas celui de l'abeille. Elle ne vous sert à rien et la moitié des convives seraient ravis de vous voir l'achever." note-t-elle, pragmatique devant l'éternel. S'ils espéraient soulever les coeurs et s'assurer une docilité sans faille en capturant une Capulet, c'est raté. La guerre est à son comble et les invités ne font pas exception : beaucoup seraient heureux de la chute des abeilles, remplacées au sommet de la chaîne alimentaire par des scorpions ou des serpents. Ou par elle-même. (non). D'un signe de tête, Scar montre à nouveau l'homme qu'elle leur a livré, bien moins arrogant qu'à son bras, désormais livré à lui-même. "Il ne respire pas le courage, il vous conduira jusqu'à lui s'il y est forcé. Pas vrai Clifford ?" Elle susurre son nom à l'aide d'une moquerie évidente, satisfaite de voir à nouveau le pouvoir changer de mains. S'il n'est pas entre les siennes, sa posture est plus avantageuse que celle de l'homme qui pensait la dominer et l'imaginait sans doute suffisamment gourde pour ne rien voir de ses manoeuvres de mâle alpha. - récap:
Scarlett s'en prend à Fidelio, qui ruine la résolution qu'elle avait amorcée en livrant un Atlantis aux braqueurs. Par la suite, elle leur propose de menacer l'homme en question plutôt qu'une Capulet qui ne leur sert à rien du tout, puisque la guerre des gangs fait que certains convives se moqueront bien de son sort.
Dernière édition par Scar Salinger le Mer 28 Fév - 0:45, édité 3 fois |
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☾ destiny : 25/02/2017
| . ✦ ⊹ Dim 25 Fév - 18:13 ⊹ ✦ . | | Le membre 'Scar Salinger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | | . ✦ ⊹ Mar 27 Fév - 9:55 ⊹ ✦ . | | Orphea avait parlé trop vite, comme à son habitude. Elle se retrouvait maintenant sous la coupe d’un des braqueurs qui portait une main sur sa gorge tandis que l’autre tenait l’arme contre sa tempe. Elle pouvait sentir le métal froid contre sa peau brûlante. Son cœur battait la chamade sous le coup de l’adrénaline qui affluait dans ses veines. Elle avait peur, mais elle ne montrait rien. Elle restait calme, comme on lui avait appris durant toutes ces années. La panique ne faisait qu’aggraver les choses et donnait du pouvoir à ces braqueurs qui ne désiraient que lire la terreur sur son visage.
Elle entendit une blonde dans l’assemblée lâcher que cela ne ferait aucune différence s’ils descendaient Orphea. Même si elle avait compris le but de cette intervention qui avait pour mission de détourner l’attention de la jeune Capulet, elle n’avait pas tort. Les Capulet n’étaient pas des gens très appréciés alors pourquoi se battraient-ils pour la vie de l’abeille qui semblait être prise dans une toile d’araignée ? Elle ne pouvait compter que sur elle-même et sur @Fidelio Capulet. Vu comme elle avait agit avec @Harvey Morgan, il était clair qu’il n’allait pas se mouiller.
Son sang bouillonnait. Elle détestait se voir impuissante alors qu’elle n’avait rien avoir avec le type qu’ils cherchaient.
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| | | | | . ✦ ⊹ Jeu 1 Mar - 23:51 ⊹ ✦ . | |
Dernière édition par Tomas Castillo le Ven 2 Mar - 0:02, édité 4 fois |
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