J'veux un monde avec que des miroirs; Une radio qui passe que ma musique; Vous avez besoin d'un sauveur mais moi, je veux que m'amuser; J'étais déjà bien égocentrique; Quand j'avais dix balais de moins; Ça vous dit pas d'être un peu plus stylés ? J'en ai marre de parler de moi. - Lomepal
☾ pseudo : mohnstad (jomily, emy) ☾ avatar : tarjei sandvik moe ☾ querelles : 560 ☾ destiny : 29/09/2017 ☾ territories : Dans l'immensité nordique du territoire Capulet. Vomissant l'opulence qu'il accueille comme la vieille amie qu'elle est. Géante villa, gigantesque vie. ☾ dustland dreams : Il veut tout, devenir le plus grand, aspirer au pouvoir et dorer encore, le blason de sa famille. Jusqu'à en crever. ☾ relationship :
Axiane Capulet - Mother
Orphea Capulet - Twin sister
Bonnie Capulet - Little sister
Raven James - Cousin
Silas Capulet - Cousin
Alexis Davis - Pain lover
Abel Montaigu - Ennemi, chantage
Ace Montaigu - Nemesis
La parade est un art qu’il aime d’amour et de Scotch frais. Se pavaner dans les rues dorées du Nord lui rappele qu’il est de ceux tout en haut de la montagne. Et les gens dans la rue le reconnaissent, le saluent et prennent des nouvelles sur sa santé. Bien fidèle à sa putain de bonne famille et à la réputation de fer qu’a forgé son très cher paternel, il les salue. Converse. Rit avec tact aux échanges de courtoisies. C’est son métier. Toute sa vie. Manipuler les petites gens. Les grands aussi, il les veut tous, les aurait tous. Il fabule avec poésie en flattant les jeunes femmes et les vieilles filles. Accorde ses sourires aux visages mornes, prodigue des conseils divins fantasques et inventés en citant un vers incertain de la bible de son père. Serre les paumes parcheminées, baise les mains douces. Et baise tout court. Puis, il retourne à son état véritable, usurpateur de la couronne des religions légitimes. Il parvient à y croire souvent. Et a toujours peur de la colère de son père. Mais il n’est encore qu’un héritier avant de reprendre le flambeau et quelquefois il craint de ne pas être à la hauteur. Le prétentieux Fidelio a des appréhensions de temps en temps. Ne jamais l’avouer à personne. A part Orphea. Et Esmée autrefois. Avant qu’il ne la fasse s’exploser la cervelle. Même rengaine continue puisqu’au fond, le flot de ses pensées trouvent toujours un chemin vers la fille au regard toujours en colère. Morte et bien enterrée. Eparpillée sur du béton froid. Cette salope. Aujourd’hui, Fidelio reprend le volant des voitures flambantes, fait tinter la croix d’argent à son cou sous la chaleur écrasante de la ville du désert. Arme sous les bras, il se laisse griller au soleil, à pieds à présent, claquant les chaussures de cuir italien sur les pavés. Il s’installe à la terrasse d’un de ces cafés chicos du Nord. Il lève deux doigts.
- Un double whisky.
Lunettes de soleil sur le nez, il s’allume une cigarette. Il s’imagine l’état de ses poumons aussi calcinés que son palpitant et que son saint esprit. Sainteté, sanité, la même. Il attends Silas, le cousin prodigieux, fier Capulet, digne de ce qu’il appelle sa famille. Il regarde vers le ciel, nuque balancée en arrière sur le fauteuil d’osier. Le ciel se filtre sous la fumée de la tueuse et ce sont les pas du cousin qu’il entend bien vite. Il ne releve pas la tête.
- Je t’attendais plus.
Il fait enfin face à son cousin un sourire moqueur et lui tend une main. Fratrie bien établie dans un monde où ils doivent agir de front. Puisqu’ils sont les abeilles et qu’ils continueraient à être les rois de la ruche tant qu’ils bourdonneraient dans un fracas assourdissant. Et parce que dans un coup d'éclat il avait voulu que l'abeille bourdonnante entre la peau de son dos. Parce que la dorure de leurs cheveux et leur visage anguleux ne trompe personne. Il sait que tout en eux hurle Capulet.
la Maserati ronronne et les pneus crissent quand tu te gares. un rendez-vous avec ton cousin, voilà ce qui t'amène en plein après midi devant ce bar. vos vies sont régies par des entrevues ponctuelles, des réunions familiales en tout genre, ou vous devez être au meilleurs de vous même. des héritiers digne de votre nom qu'est Capulet. et d'autres plus discrètes, moins encombrantes que vous faites par choix. t'as répondu à l'invitation avec grand plaisir, toujours ravi de te pavaner dans le Nord avec ton cousin favoris. parce que c'est ce que vous faites le mieux, vous, les Capulet. vous n'avez pas besoin de donner votre nom, tout le monde sait de quel bois vous êtes fait. tu n'as pas de mal à le retrouver, il est là, en terrasse. cheveux blonds et prestance naturelle. un verre de whisky déjà posé devant luit, et y'a tes chaussures à huit milles balles qui claquent sur le sol. Je t’attendais plus. il n'a pas relevé la tête, il sait que c'est toi, personne d'autre qu'un Capulet, n'oserait approcher un Capulet en pleine détente, sous peine de mort. je n'ai pas pu me libérer avant. lances-tu en attrapant sa main pour la lui serrer. une poigne en bonne et due forme. tu prends place en face de lui, tes lunettes de soleil remontées sur le haut de ton crâne, tes azurs rivés sur lui. le serveur passe et tu commandes toi aussi un whisky on the rocks qui arrive moins d'une minute plus tard. tu en bois une bonne gorgée. les femmes, tu sais ce que c'est. plaisantes-tu. une femme dont tu ne connais pas le prénom, une femme que tu vois régulièrement, une employée il te semble. la vérité c'est que tu ne prends jamais le temps d'en connaitre une seule, bien trop occupé par ta passion de les collectionner. comme des trophées accrochés dans un coin de ta cervelle. comment vont les affaires Fidelio ? tout se passe comme tu le veux ? tu questionnes avec un intérêt véritable, parce que tu n'as jamais pu t'empêcher de veiller au grain depuis ton plus jeune âge. et tu regardes distraitement autour de toi, la terrasse est pleine. certains vous regarde avec attention, se demandant sans doute ce qui vous réunit aujourd'hui. ou alors, tu voulais simplement que l'on se voit pour boire jusqu'à ne plus en pouvoir ? t'as un sourire en coin, et tu avales ton verre d'une traite, avant de claquer des doigt pour obtenir la bouteille entière. un bourbon trente ans d'âge, que tu te sers comme s'il s'agissait d'un vulgaire soda à l'orange.
Fidelio Capulet
J'veux un monde avec que des miroirs; Une radio qui passe que ma musique; Vous avez besoin d'un sauveur mais moi, je veux que m'amuser; J'étais déjà bien égocentrique; Quand j'avais dix balais de moins; Ça vous dit pas d'être un peu plus stylés ? J'en ai marre de parler de moi. - Lomepal
☾ pseudo : mohnstad (jomily, emy) ☾ avatar : tarjei sandvik moe ☾ querelles : 560 ☾ destiny : 29/09/2017 ☾ territories : Dans l'immensité nordique du territoire Capulet. Vomissant l'opulence qu'il accueille comme la vieille amie qu'elle est. Géante villa, gigantesque vie. ☾ dustland dreams : Il veut tout, devenir le plus grand, aspirer au pouvoir et dorer encore, le blason de sa famille. Jusqu'à en crever. ☾ relationship :
Axiane Capulet - Mother
Orphea Capulet - Twin sister
Bonnie Capulet - Little sister
Raven James - Cousin
Silas Capulet - Cousin
Alexis Davis - Pain lover
Abel Montaigu - Ennemi, chantage
Ace Montaigu - Nemesis
Le soleil lui tabasse le crâne mais il reste immobile, tête en arrière, tandis qu’il entend les pas de son cousin. Il pourrait presque entendre les pièces d’or se battre dans sa semelle hors de prix. Il y a pas de limites dans l’excès qui les anime constamment. Chez Fidelio, c’est viscéral, ce besoin de claquer son argent et de le gâcher sur des seins refaits. Il se met la tête à l’envers, tous le temps, parce que c’est sa vie, une éducation formelle parsemée de principes douteux. Vend de la drogue sans la consommer, mitraille des rivaux sans perdre la tête. Une machine bien rôdée dans sa trop jeune tête qui a déjà trop réfléchi pour le restant de sa – très certainement – courte vie. Alors, encore ce jour, il boit sous le soleil qui lui carbonise les sens mais il se dit que c’est comme ça qu’il se sent le mieux. Alcoolisé, crachant sa fumée vers le ciel trop clément. Il boit une gorgée de son whisky avant de relever la tête et de relever ses lunettes sur sa tête. « Ouais, m’en parle pas, que des emmerdes. », dit-il en haussant les sourcils et en tirant une nouvelle latte sur la nicotine, « Encore une accrochée à tes basques ? », demande-t-il comme une évidence. Il aime trop les femmes pour s’en passer mais pas assez pour en garder une. Du moins, avant c’était possible, avant que cette salope n’essaye de le buter, maintenant tout est révolu. La cicatrice dans son abdomen, le tatouage de l’abeille dans sa nuque, des témoins de choix. Il scrute Silas d’un œil attentif. Il a toujours été un exemple de réussite pour lui. Et un exemple tout court.
Alors, parfois quand le sentiment semble l’atteindre de trop près et que ça lui fait peur, il s’arrache de sa torpeur et se traine au Wonderland. Parce que quand Silas est là, veillant au grain, Fid ne peut pas se permettre de flancher. Et c’est ça qu’il lui faut. Il hoche la tête quand il lui demande des nouvelles des affaires, « La branche des fidèles est gonflée à bloc, des vrais moutons. Et pour la poudre, tout va bien, j’ai juste eu une altercation pendant que j’étais avec Orphea l’autre soir. J’aime pas quand ça craint quand elle est là, alors j’ai dû faire ce qu’il fallait. » Un client de moins, tant pis, ils en ont des milliers d’autres. « Et toi ? Le Wonderland marche toujours aussi bien ? » Un des endroits les plus branchés du Nord, forcément puisque qu’il appartient aux Capulet. Quelquefois, à la fin d’une nuit noyée dans les méandres de la dépravation, Fid se disait qu’il devrait dégueuler une fois pour toute cet excès d’égocentrisme. Puis, le jour faisait place et plus rien ne risquait de sortir de la bouche de Fid que des remarques acerbes et de l’arrogance à l’état pur. Ou alors, tu voulais simplement que l'on se voit pour boire jusqu'à ne plus en pouvoir ? Le blond sourit d’un air entendu en voyant son cousin claquer des doigts pour une bouteille. « Tu lis dans mes pensées. » La bouteille arrivée, Fid l’attrape pour en remplir les deux verres. « Santé », dit-il en tendant son verre pour le faire claquer contre l’autre. Un groupe d’individus les dévisagent pourtant, alors tandis qu’il boit une gorgée de son whisky. « Ils vont pas continuer longtemps comme ça. », murmure-t-il entre deux bouffées. Se faire aduler oui, toiser non. Mais il a pas envie de gâcher son après-midi de sitôt alors il se détend, installe à nouveau ses lunettes sur son nez. « Je songe à me barrer de la villa, ça me pèse un peu d’être constamment sur place. »
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