one drink or more; cassandre.

un message de la part de cassandre. une invitation à venir passer la soirée chez elle. tu acceptes. évidemment que tu acceptes, comment refuser ? cass, c'est un peu comme une quatrième sœur, un peu comme une meilleure amie, aussi. un subtil mélange, une amitié à laquelle tu ne te serais pas attendu, il y a plusieurs années de ça. mais c'est bien. tu te sens bien avec la jeune femme et tu la considères réellement comme quelqu'un de proche et d'important à tes yeux. alors il n'est pas question que tu refuses de passer la voir. tu écourtes ta journée de boulot avec ton père, prétextant un mal de ventre ou un autre, prétextant avoir un peu trop mal à ta tempe et donc au crâne. une petite moue sur ton visage, tu arrives à échapper à la surveillance de ton paternel pour rentrer chez toi et te préparer. c'est bien mieux ainsi. un soupir s'échappe de tes lèvres tandis que tu te glisses sous une douche bien méritée après cette journée affreusement lente et épuisante. une fois face au miroir, tu prends le temps d'observer la blessure sur ta tempe. elle guérit lentement, mais sûrement. le bleu sous ton œil a presque disparu, lui aussi. tant mieux. le plus douloureux reste la plaie à ta hanche, recousue par blanche. et, bordel, tu peux pas dire que ça fait du bien que d'être recousu à vif. tu soupires et peu et tu désinfectes rapidement la plaie. depuis quand t'écoutes les conseils d'une gamine de ton âge, en fait ? tu te mords l'intérieur de la joue et pousses un long soupir. tu enfiles ensuite un jean basique et un pull qui l'est tout autant. tu guettes ton téléphone portable, au cas ou tu aurais des nouvelles de cassandre, mais, non, rien. tu termines de te préparer, récupérant une bouteille de whisky traînant sur le bar. tu ne sais plus vraiment depuis combien de temps elle est la, mais tu as déjà goûté le liquide ambré et il est particulièrement bon. tu es certain que cassandre saura l'apprécier. tu attrapes donc la bouteille après avoir enfilé ta veste et récupérée tes clés et ton portable d'une main. la porte de ton appartement se referme derrière toi et tu dévales les quelques marches qui te mènent en pleine rue. le sud toujours aussi sombre, aussi crade, aussi peu accueillant. mais c'est chez toi. et ça te plaît, d'être loin des paillettes. tes doigts glissent dans tes cheveux, tandis que tu marches jusqu'à l'appartement de cassandre. ce n'est pas très loin, et puis ... ça t'empêchera de rouler, quelle que soit l'issue de cette soirée. tu arrives rapidement devant la porte, toquant trois coups contre la porte, glissant une nouvelle fois dans tes cheveux, attendant que la blonde vienne t'ouvrir. un sourire éclaire ton visage. salut, cassandre. tu souffles en venant la prendre dans tes bras pour la saluer. tu tiens toujours la bouteille entre tes doigts, essayant de ne pas l'écraser dans le dos de la jeune femme. comment tu vas ? je t'ai rapportée ça. tu ajoutes en te redressant un peu, relâchant ton emprise sur ta sœur de cœur et désignant la bouteille en retenant un petit rire.

Un simple message envoyé. Quelques mots à Laz pour lui demander de passer. Une présence rassurante, une valeur sûre. Des bras dans lesquels se blottir sans se poser quinze mille questions. Juste de la tendresse, un peu de conneries, une tête agréable. Laz, petit frère de cœur. Petit frère par adoption. Celui que ses parents ne lui ont pas donné mais que la vie a mis sur son chemin. Une clope entre les lèvres, avachie dans le canapé, elle fixe l’écran de son téléphone. La tête ailleurs, dans les souvenirs, ou juste absente. Cass, elle est paumée, déglinguée. Cass, elle a le cœur en miettes, et ce qu’il en restait, ça a été piétiné. Elle reste là, à flipper, à ressasser, à tenter d’avancer. Difficile avec les menaces reçues. C’est pas la première fois, sans doute pas la dernière, mais bel et bien la première fois qu’elle y croit sérieusement. Y4avait de la folie au fond de ses pupilles. De la folie pure et dure. De la rage aussi. Et Cass, elle a pris conscience du monstre face à elle. Monstre qu’elle a aimé, qu’elle a désiré. Dernièrement encore. Trop fort.

Trois coups qui se font entendre. Trois coups qui l’auraient presque fait sursauter tant elle est sur les nerfs. Mais si c’était son ex, il aurait juste défoncé la porte. Il aurait pas pris la peine de frapper. Alors Cass, elle a plus qu’à se détendre. Elle a plus qu’à souffler un bon coup, et profiter de la soirée avec son petit frère. Ou celui qu’elle considère comme tel. Elle ouvre la porte, et y’a enfin un sourire qui se dessine sur les lippes de la barmaid. Le soulagement de voir une tête adorable. Une tête qui la rassure, juste de par sa présence. salut, cassandre. Elle fond dans ses bras, sans retenue. Ses lèvres qui s’écrasent sur la joue de Laz, son étreinte qui ne s’atténue pas. Elle soupire, soulagée. comment tu vas ? je t'ai rapportée ça. « Je suis contente que tu sois là. » Question à peine répondue, grandement esquivée, mais elle est prête à parier qu’il saura lire sur son visage sans trop de difficultés. Cass, elle sait pas faire semblant. Pas vraiment. Il se détache, elle recule légèrement en découvrant la bouteille de whisky qu’il a apporté. Léger sourire sur le coin des lèvres, amusée. « T’es parfait. » Juste ce dont elle a besoin. Lui, et une bouteille. Combo parfait. Elle se décale pour le laisser rentrer, avant de refermer la porte derrière lui. « Et toi, comment tu vas ? » Elle va jusque dans son mini-bar, seule partie un peu fancy de son appartement. Plaisir personnel, ou déformation professionnelle. Elle sort deux verres de whisky qu’elle vient déposer sur la table basse.. Ou peu-être qu’ils pourraient simplement y aller à la bouteille. Le liquide ambré récupéré, elle l’ouvre pour les servir, et lui tend son verre avant de se laisser tomber dans le canapé. « Viens là. » Elle allait pour se caler dans ses bras,  mais elle se stoppe, se redressant légèrement. « D’abord… Quel film ? »

tu ne mets pas longtemps pour te décider, pour te rendre chez cassandre, pour aller rendre visite à celle que tu considères comme une sœur. une de plus, parce que tu en as déjà trois à la maison, que tu es le seul garçon. ton entourage est essentiellement féminin et ça ne te plaît pas, tu as l'impression d'avoir toujours vécu dans le rose et les poupées à habiller, que tu n'as pas eu de réel repères masculins, hormis celui imposer par ton père. et sans doute que c'est pour ça, que tu es comme tu es aujourd'hui. sans doute que c'est pour ça que tu préfères les hommes. tu n'en sais trop rien, c'est un peu étrange, tu ne l'expliques pas. il ne s'agit que de ressentis sur lesquels tu n'arrives pas à mettre de mots précis. tu soupires doucement, toquant à la porte, attendant que la blonde vienne t'ouvrir pour penser à autre chose que ces idées un peu étranges. tu te mords l'intérieur de la joue. cass' n'attend pas longtemps pour terminer dans tes bras, s'y jetant presque. tu resserres ton étreinte autour de tes épaules, riant un peu en sentant ses lèvres s'écraser contre ta joue. tu tournes la tête pour coller un baiser contre sa tempe, la gardant contre toi quelques instants encore, quelques secondes supplémentaires. je suis contente que tu sois là. tu as tout de suite compris que l'humeur n'était pas totalement rien, simplement à la manière dont elle s'est jetée dans tes bras. tu hoches doucement la tête et te redresses un peu, desserrant ton étreinte. la bouteille de whisky que tu viens tendre à ta sœur de cœur. t’es parfait. je sais. tu pouffes doucement, manquant de peu de lui tirer la langue comme un gamin. et toi, comment tu vas ? tu hausses doucement les épaules. tu retiens un léger soupir. ça peut aller. mes blessures commencent à me laisser en paix, j'ai beaucoup moins mal. tu souffles. blessures infligées par vio, il y a quelques jours maintenant. tu te mords l'intérieur de la joue. tu rentres finalement dans l'appartement, suivant cassandre jusqu'au bar ou elle récupères deux verres à whisky. tu l'observes ouvrir la bouteille ou vous servir. gestes bien trop familiers, en réalité, puisque tu te rends souvent au fair verona, histoire de passer un peu de bon temps et de boire un verre ou deux. tu récupères ton verre, te diriges vers le canapé. viens là. d’abord… quel film ? tu fronces légèrement les sourcils, n'attendant pas pour te caler sur le canapé, parce que tu sais très bien que cassandre ne va pas tarder à venir se blottir dans tes bras. comme souvent, comme toujours. vos deux corps étroitement liés, c'est rassurant. n'importe. j'te laisse le choix. tu souffles en riant. film d'action, comédie romantique ... t'es près à tout supporter pour cass, surtout si ça ne va pas trop, en ce moment. tu ouvres un bras en sa direction. aller, viens par la. tu souffles finalement, buvant une gorgée de whisy dans ton verre.

Il  a pas mis longtemps à venir. Ca lui laisse moins de temps à cogiter. Moins de temps à se triturer les méninges et à se rendre dingue. Lorsqu’elle le voit sur le pas de la porte, son bébé, son petit frère, son visage s’illumine. Les blessures sont toujours bien là, présentes, brulantes, mais le voir lui fait du bien. Elle s’y jette dans ses bras, Cass. Cet endroit parfaitement chaleureux et rassurant. Etreinte resserrée et elle s’accroche à Laz un peu trop fort. Etreinte presque désespérée, trop longue pour quelqu’un qui aurait le moral. Bouée de sauvetage temporaire, son petit frère. Elle sourit quand il dépose ses lèvres sur sa tempe. Un gest fraternel, attendrissant qui la fait fondre plus que quand il a son sourire d’idiot sur les lèvres. je sais. elle lève gentiment les yeux au ciel, se collant un peu plus contre lui, ravie qu’il soit là. ça peut aller. mes blessures commencent à me laisser en paix, j'ai beaucoup moins mal. Cass fronce légèrement les sourcils, inquiète. Une vraie mère poule quand elle s’y met. « T’es sûr ? Tu fais attention au moins ? » Le bout des doigts qui glissent délicatement sur sa joue avant de complètement le lacher pour pénétrer dans l’appartement. Direction le bar, des verres à whisky, et des gestes bien trop familiers. Les verres servis, elle se pose dans le canapé, demandant quel film regarder. Les vieilles habitudes ne se perdent pas. Laz est passé par tous les états avec Cass. Du film d’horreur à la comédie romantique complètement niaise durant laquelle ils se moquaient aisément des personnages. n'importe. j'te laisse le choix. Léger sourire sur les lèvres de la barmaid. Elle sait pourquoi il fait ça. Elle sait que ça se voit sur sa tronche qu'elle est pas au top de sa forme. Et il est prêt à subir un film de merde juste pour qu'elle se sente un peu mieux. Heureusement pour lui, elle n'a pas l'intention de lui sortir un film à l'eau de rose. « Dracula ? » Chef d’œuvre que la barmaid connait par cœur. Le Dracula de Coppola. Un peu vieux maintenant, mais un chef d’œuvre qui rend hommage à l’œuvre de Bram Stoker. Gary Oldman, Anthony Hopkins, Wynona Ryder dans l’un de ses premiers grands rôles, si ce n’est le premier. « Promis, si t’as peur j’te garde dans mes bras. » ajoute-t-elle un peu moqueuse, pour le taquiner. En réalité, rien de vraiment effrayant dans son film. Au contraire, elle le trouve plutôt sensuel dans le genre. Pas un film pour effrayer ou donner la nausée. Juste du vrai cinéma. aller, viens par la. les bras grands ouverts, Cass, elle lui sourit comme si c'était Noël, le visage radieux, comme si tout venait de disparaitre en un dixième de secondes. Alors elle se laisse aller, elle vient se blottir entre les bras de Laz. Petit frère de cœur, mais gros réconfort. Des bras accueillants et rassurants. Pendant un instant, elle oublie le whisky, les pilules, le film. Elle oublie les mecs. Y'a plus que lui et toute la tendresse qu'il a à revendre. La tête dans le creux de son cou, elle se cale parfaitement, à profiter de l'instant, encore un peu. « T'avais rien de prévu pour ce soir ? » question qui se veut d'abord innocente, parce que Shelby aime pas franchement s'imposer. Mais aussi une manière détournée de rester à la page en ce qui concerne la vie du Montaigu. « Personne à voir ? » elle sourit, le sous-entendu et l'interrogatoire à peine voilés.  

tu arrives chez cassandre en quelques minutes seulement. tu la gardes dans tes bras, étreinte fraternelle, étreinte douce et réconfortante. tu as de suite vu que la jeune femme n'était pas au meilleur de sa forme. ce n'est pas compliqué de le remarquer. alors tu la gardes dans tes bras, tu la serres doucement contre toi. tu vas bien. mieux que cassandre, visiblement. quelques douleurs liées à tes blessures, pas grand chose de significatif, en tout cas. t’es sûr ? tu fais attention au moins ? tu hausses doucement les épaules, tandis que ses doigts glissent contre ta joue. ça va, j'te jure. tu murmures doucement. c'est plus grand chose. c'est ma hanche qui me tire encore un peu, mais c'est normal. tu ajoutes pour la rassurer. tu te penches et déposes un baiser sur son front. tu vas bien. tu as vu pire, ce n'est qu'une blessure comme tu en as beaucoup reçue depuis ta plus tendre enfance. vous vivez à night vale, après tout. vous ne vivez pas au pays des bisounours. ici, il y a la noirceur des rues, il y a la crasse du sud, il y a les insultes des gangs, les coups qui résonnent et le sang qui coule bien trop souvent. c'est comme ça, tout le monde le sait et personne ne fait rien pour arrêter ça. bouteille de whisky qui glisse dans les doigts de la jeune femme. elle ne tarde pas à servir deux verres. et vous rejoignez le salon pour une soirée devant un film, comme bien souvent, parce qu'il y a des moments ou rien d'autre ne compte que ces quelques moments privilégiés. tu lui laisses le choix du film. dracula ? tu hausses vaguement les épaules, prenant place sur le canapé, ton verre à la main, l'alcool glissant entre tes lèvres bien trop facilement. promis, si t’as peur j’te garde dans mes bras. tu arques un sourcil en observant cassandre. c'est pas plutôt l'inverse ? t'en fais pas, j'te protégerais des vilains pas beaux. tu glousses en venant lui tirer la langue. tu termines par ouvrir un bras pour que cassandre vienne s'y loger. ça te réconforte toi aussi, de pouvoir la prendre dans tes bras. et elle ne se fait pas prier. poids réconfortant de son corps contre ton torse. tu viens enrouler un bras autour de ses épaules et tes doigts viennent distraitement jouer avec ses mèches de cheveux. tu as déposé ton verre sur la table basse et tu t'en fiches bien de boire pour le moment. instants silencieux, réconfortants, le souffle de cass' s'échouant dans le creux de ton cou. t'avais rien de prévu pour ce soir ? tu arques légèrement un sourcil. seulement toi. tu souffles en riant un peu. mais tu sais bien que ça ne va pas s'arrêter la. oh non. personne à voir ? tu te mords l'intérieur de la joue et te laisses aller un peu plus contre le canapé, totalement affalé, une jambe s'appuyant sur l'accoudoir opposé à celui contre lequel tu t'appuies. pourquoi est-ce que je devrais voir quelqu'un ? tu souffles, l'air innocent. tu n'es pas certain de savoir si elle parle d'une relation ... amoureuse. ou d'un truc dans le genre. t'es pas certain de vouloir dériver sur ce sujet de discussion. mais ... sans doute que t'es un peu parano, en ce moment. ouai, c'est compliqué et t'arrives pas à tout gérer. mais elle ne peut pas être au courant, cassandre. alors tu n'as rien à craindre.

ça va, j'te jure. c'est plus grand chose. c'est ma hanche qui me tire encore un peu, mais c'est normal. « Hm. D’accord. » et comme pour la rassurer, peut-être aussi pour conclure le sujet, il dépose ses lèvres sur son front. Une manière de lui montrer qu’il est là pour elle, toujours entier, toujours vivant, dans son rôle de petit frère. Il partira pas. Alors elle lache l’affaire, elle baisse la garde,juste un peu, pour arrêter de s’inquiéter.
Les verres servis, les Crimson installés au fond du canapé, choix du film à décider, verres en main. Dracula ce sera. Chef d’œuvre cinématographique, et petit plaisir de Shelby. c'est pas plutôt l'inverse ? t'en fais pas, j'te protégerais des vilains pas beaux elle secoue doucement la tête. « Il m’fait pas peur Dracula. Mais tu peux me protéger des autres vilains. » ajoute-t-elle, ses grands yeux bleus ancrés dans les siens. Plus vraiment sûr qu’elle parle encore du film. La ligne est mince. Ses démons, à cass, ils sont bien réels. Trop présents, trop ancrés. Ils se mélangent aux autres. Attirants, brièvement charmants, trop souvent des connards arrogants. Alors elle se glisse dans les bras réconfortants de son petit frère de cœur. Elle se glisse là où aucun mal ne lui sera fait. Pas de démons, pas de blessures. Juste un baume apaisant. Le bras qui s’enroule autour de ses frêles épaules, elle glisse le sien sur son ventre, en travers, comme pour le tenir un peu plus. Les doigts du Montaigu qui se glissent dans ses cheveux de blé, elle ferme les yeux, juste quelques instants. Profiter du moment. De l’instant de calme, avec un geste qui l’apaise rapidement. seulement toi. elle peut pas s’empêcher de rire un peu. « Réponse parfaite. » Un autre baiser sur sa joue, avant qu’elle ne retrouve sa position initiale, la tête dans le creux de son cou, à l’abri de tout. A l’abri du monde extérieur. pourquoi est-ce que je devrais voir quelqu'un ? « Parce que t’es un Montaigu. » lache-t-elle, un léger sourire le coin des lèvres. « Y’a un truc dans vos gênes. Vous attirez tout le monde. » Y’a quelque chose de magnétique chez eux. Chez tous. Peu importe la branche, peu importe le sexe. Et forcément qu’elle pense aussi à Ace. Forcément qu’elle a le cœur qui se serre un peu. Ace et son charme animal. Ace, l’aimant auquel elle a résisté pendant plusieurs années. Elle tourne la tête un peu plus vers lui, une moue faussement innocente sur le visage. « alooors ? » la voix qui traine, pas crédible pour un sous, mais elle tente, Cass. Elle se redresse doucement pour aller chercher son DVD. Film qu’elle connait par cœur et dont elle ne se lasse pas. Bien qu’au fond, le chef d’œuvre ne soit là qu’en guise de fond sonore, en vague occupation pendant qu’ils seront là, à se réconforter silencieusement ou à se confier sur des trucs cons. C’est juste les conditions optimales pour passer une bonne soirée. Le DVD dans l’appareil, Cass revient vers lui. Les fesses sur le canapé, télécommande en main, elle fait défiler le menu pour finalement lancer le film. Son verre de whisky descendu cul sec, et voilà qu’elle retrouve sa place favorite : entre les bras de Laz. « tu me le dirais hein ? » bin voyons.
 

hm, d'accord. tu sais bien que cassandre s'inquiète pour toi. elle est comme une sœur. et déjà que tes frangines s'inquiètes beaucoup pour toi ... tu retiens un léger soupir. tu vas bien. ce n'est pas une coupure à la hanche qui va te laisser par terre, dans la poussière. tu peux encaisser bien plus, t'es assez fort pour ça, c'est tout. tu déposes tes lèvres contre le front de cassandre, comme pour clore la discussion et la jeune femme semble au moins d'accord sur ce point. tu termines installé dans le canapé de ta presque sœur, débattant sur le film à voir pour la soirée. il m’fait pas peur dracula. mais tu peux me protéger des autres vilains. tu soutiens son regard sans mal. tes prunelles vertes qui rencontrent le bleu de ses yeux. et cette situation te semble bien trop grisante. cassandre a les yeux bleus, mais il t'es plus facile de plonger dans son regard que dans celui de vio. tu ne sais pas pourquoi, ni comment. mais tu as l'impression que le regard du brun est plein de nuances, plein d'un quelque chose que tu as envie de connaître et d'apprendre à connaître ce qu'il se passe dans ses yeux. tu te mords l'intérieur de la joue, tu préfères attirer cassandre contre toi et la garder dans tes bras. la discussion qui se focalise sur toi, sur une personne que tu es censée voir ce soir. parait-il ? réponse parfaite. tu pouffes de rire. tu gardes cassandre toi. étreinte protectrice. tu as envie de la protéger du monde entier. des vilains, comme elle le dit si bien. parce que t’es un montaigu. y’a un truc dans vos gênes. vous attirez tout le monde tu lèves les yeux au ciel et tu viens lui pincer doucement les hanches. raconte pas de conneries, cass. tu réponds simplement. tu restes silencieux. tu n'étais censé voir personne, tu n'as envie de voir personne en particulier. vraiment ? alooors ? tu hausses les épaules et la laisses se relever pour aller chercher le dvd. tu en profites pour récupérer ton verre et le terminer en une gorgée, soupirant doucement, te redressant un peu dans le canapé pour laisser cassandre s'asseoir quelques instants. elle boit à son tour et tu as l'habitude de la voir boire, depuis toutes ces années déjà. tu n'es plus étonné. elle revient contre toi. étreinte réconfortante qui prend soin de vous. le film commencé en arrière plan, qui n'est la que pour combler le silence et les vides. tu me le dirais hein ? il n'y a rien à dire, de toute manière. tu ne peux pas lui parler de vio. de toute manière, votre relation est constituée de haine plus que d'amour profond et sincère. tu manques un rire nerveux et te mords le bout de la langue. je ne vois personne. tu lâches simplement. il y a bien blanche avec qui tu es censé terminer, mais pour le moment, votre relation semble bien mal partie. tu laisses un léger soupir s'échapper de tes lèvres. tu serais une des premières au courant, tu le sais bien. tu souffles en riant doucement, venant déposer tes lèvres contre sa tempe, ta tête à moitié appuyée contre la sienne, tandis que son visage est lové dans le creux de ton cou.

Les Montaigu, des gênes en or, des gênes plus qu’appréciables. Alors elle se met à rire lorsqu'il lui pince les hanches, mais c'est pas des conneries. raconte pas de conneries, cass. « C’est pas des conneries. Réfléchis, tu verras que j’ai raison. » Y'a qu'à faire la liste des membres de leur famille, ils ont tous un truc. Forcément, sans être objective, le premier auquel elle pense, c'est Ace. Mais tous. En passant par les parents jusqu’aux plus jeunes. Mecs ou filles. Elle se retient de lacher que c’est pas pour rien si elle a un peu craqué sur le cousin de Laz. Mais vaut mieux pas le lui rappeler, il risquerait encore de grimacer. Ou d’avoir des images peu catholiques en tête. Mais ça l’empêche pas de continuer sur sa lancée, en mettant Ace dans un coin de sa tête pour mieux se concentrer sur Laz, adorable gueule d’ange dont elle ne peut se passer. Le film lancé, le verre descendu trop rapidement, mais sans y faire attention, elle insiste. C’est qu’elle serait presque à le prendre par les sentiments. je ne vois personne. « Il est vrai ce mensonge ? » en réalité, elle en a pas la moindre idée, mais autant tenter un coup de bluff et voir ce qu'il en ressort « oh j’ai peut-être mal posé la question. » lache-t-elle innocemment, en se retenant de ne pas rire avant de finir sa phrase. « J’aurais plutôt dû te demander qui tu te tapais ? » elle se pince les lèvres, pour ne pas éclater de rire. Dans le genre interrogatoire subtil, on a fait mieux. Elle a du mal à garder son sérieux, mais elle tente de ne pas bouger, comme si c’était la conversation la plus normale qui soit. tu serais une des premières au courant, tu le sais bien. « Vraiment ? » un baiser déposé sur la tempe de la jeune femme alors qu’elle est lovée contre lui, et ça pourrait presque lui faire oublier le reste de ses questions. Cass et la tendresse. L’un des rares moyens de réellement la distraire. Pourtant, cette fois, ça ne marche qu’un temps. Quelques minutes à pine. Le temps de se mettre un peu dans le film qu’elle a lancé, de se servir un autre verre, avant de se rappeler ce qu’elle avait en tête. Elle se cale de nouveau dans ses bras, l’air de rien, comme si elle allait continuer le film, sans le cuisiner sur chaque aspect de sa vie. « au fait… à chaque fois j’oublie de te demander… D’où tu connais Vio ? » C’est un prénom qu’elle n’a pas prononcé depuis un moment. Un prénom qui lui rappelle un peu trop son ex, même si d’après ce qu’elle a compris à l’époque, leur relation s’est brisée avant leur couple. Mais ça fait plusieurs fois qu’elle le voit s’incruster au Fair Verona. Parfois brièvement, parfois un peu plus longuement, et avec son petit frère sur les talons quelques fois. Autant dire que Cass s’en méfie. D’abord accroché aux bras des Capulets, maintenant Silver Chapel, et surtout ancien grand ami de son ex. Autant de raisons pour elle que de s’en méfier.
 

c’est pas des conneries. réfléchis, tu verras que j’ai raison. tu lèves les yeux au ciel et tu manques un léger soupir. tu te contentes de hausser vaguement les épaules, cassandre installé contre ton torse depuis plusieurs minutes déjà. les verres vides qui ne tarderont pas à être pleins à nouveau. c'est le nom qui attire plus que la personne. enfin, je pense. tu marmonnes en retenant un nouveau soupir. tes doigts qui jouent avec les mèches blonde, ton regard qui se fixe de temps à autre sur la télévision, sans être réellement intéressé par les images qui y défilent. la question posée, esquivée. enfin, tu espères l'esquiver. mais tu ne connais que trop bien la blonde, tu sais qu'elle va revenir à la charge ... il est vrai ce mensonge ? oh j’ai peut-être mal posé la question. tu arques un sourcil à ses mots. j’aurais plutôt dû te demander qui tu te tapais ? ta sœur. tu lâches du tac au tac, justement pour voir la réaction de cassandre, juste parce que tu t'attendais un peu à la question, surtout venant de sa part. stresse pas, c'est pas vrai. tu ajoutes dans la foulée, un rire sur les lèvres, bougeant un peu pour réussir à caser tes jambes sur le canapé, essayant de ne pas trop bouger pour ne pas déloger cassandre de ton étreinte. elle serrait une des premières au courant, si tu fréquentais vraiment quelqu'un. tu manques un petit soupir. vraiment ? tu te contentes de hocher la tête. les minutes s'écoulent doucement et tu te plonges à moitié dans le film, laissant cass bouger un peu, se servir un nouveau verre, ne pas parler de suite. tu somnoles un peu quand elle revient se lover contre toi. tu dors beaucoup trop en ce moment, t'es épuisé à cause de tes blessures et de toute l'énergie que tu mets à agir parfaitement normalement alors que tu as cette impression que ta hanche peut se déboîter à chaque instant. surtout en fin de journée, quand tu as beaucoup marché. au fait… à chaque fois j’oublie de te demander… d’où tu connais vio ? quoi ? sifflement bien trop rapidement et bien trop aiguë qui s'échappe de tes lèvres. putain, évidemment que tu ne vas pas pouvoir faire comme si de rien n'était, après ça. tu soupires un peu, tu rassembles tes esprits. tu te pinces les lèvres. j'le connais pas vraiment hein ... tu marmonnes. non. t'as juste couché avec lui bourré. il t'a juste dépucelé. il t'as juste branlé au milieu de la rue l'autre fois. vous avez juste baiser dans ton ancienne chambre, chez tes parents, pendant la soirée organisée par ton père. tu l'connais pas vraiment, au fond. c'est un con de scorpion. il s'amuse à traîner dans le sud. tu ajoutes en essayant d'être le plus calme possible, en essayant de ne pas respirer trop vite. tu te mords l'intérieur de la joue pour éloigner toutes ces pensées sur ce qu'il a pu se passer entre vous. ce n'est clairement pas le moment pour ça, alors que cass est allongée sur toi. clairement pas le moment.

c'est le nom qui attire plus que la personne. enfin, je pense. Ca l’atriste un peu Cass, qu’il pense ça. C’est jamais bon quand c’est le nom qui attire. C’est un coup à pas savoir à qui faire confiance. A être qu’un outil pour que l’autre obtienne ce qu’il veut. Reconnaissance, pouvoir, fric, ou un nom plus connu… « Nan. » lache-t-elle finalement, un sourire amusé sur les lèvres, une connerie en tête. « tu sais moi… ce qui m’a d’abord attiré… chez ace par exemple… » elle commence à se redresser légèrement, les lèvres pincées pour ne pas éclater de rire. « tu veux peut-être un dessin ? » Elle le taquine plus qu’autre chose. Puisqu’elle ne se souvient même pas du jour où elle l’a réellement rencontré. Ils étaient bien trop petits. L’attirance, elle est venue bien plus tard. Avant d’être un amant, il est surtout un ami sur lequel elle a toujours pu compter, peu importe son impulsivité. « Fais pas cette tête là, on est tous les deux majeurs. » Sa morosité mise de côté, Cass en profite pour chercher un peu Laz, et surtout pour savoir ce qu’il se passe un peu dans sa vie. Mais si la blonde est forte pour le faire réagir, le Montaigu l’est tout autant. ta sœur. réponse du tac au tac, et réaction tout aussi naturelle que de le frapper sur la cuisse alors qu’elle se tourne vivement, presque horrifiée, bien qu’amusée se doutant parfaitement que c’est des conneries. stresse pas, c'est pas vrai. « Hm.J’te surveille, toi. » lache-t-elle en se voulant sérieuse avant de se mettre à rire. Ceci dit, peut-être que si Circe était avec Laz, ça serait mieux que les mecs sortis de Dieu sait où que sa frangine trouve plus que douteux. Elle se cale de nouveau contre lui, la tête légèrement dans son cou en reprenant le cours du film. La descente aux enfers du Comte Dracula, en découvrant sa femme morte, piège des Turcs, et moment crucial où il renie sa religion pour devenir le monstre assoiffé de sang que tout le monde connait. Elle le connait par cœur ce film. En connait chaque réplique, chaque scène.
Nouveau verre servi, aussitôt descendu. Sales habitudes qui se prennent. Même si ça fait un moment qu’elle boit, Cass, ça fait pas bien longtemps qu’elle prend de si mauvaises habitudes. L’alcool et les pilules pour s’anesthésier. Elle et son foutu palpitant. Mais ça l’empêche pas de revenir vers Laz, en se souvenant de ce dont elle voulait lui parler depuis un moment, jusqu’à ce que ça ne lui sorte de la tête à chaque fois. Vio. quoi ? Elle se retient de ne pas se retourner face à cette réaction pour le moins inattendu. Il soupire, et elle attend la suite. j'le connais pas vraiment hein ... Elle se retient de ne pas rire, elle se tourne légèrement, quitte à se retrouver un peu affalée sur Laz. c'est un con de scorpion. il s'amuse à traîner dans le sud. « J’sais pas, je vous ai vu parler. Et partir. » Elle se pince doucement l’arrête du nez en soupirant. Cass, elle aime pas vraiment les scorpions. C’est un euphémisme. Ca remonte, mas leur manière de faire, elle aime pas. Elle les voit sincèrement comme des traites. Plus que ces Capulets, avec qui les Crimson ne se sont jamais entendus. Pas de couteux dans le dos, juste une pure haine viscérale. Ca simplifie les choses. Y’en a qu’un qu’elle apprécie sincèrement. Qu’un à qui elle sourit lorsqu’il passe les portes du Fair Verona, et c’est pas Vio. Elle a rien contre lui, pas vraiment. Il a juste fait les mauvais choix, bien qu’il ait quelques circonstances atténuantes.  Mais ça empêche pas la blonde de se méfier, et de s’inquiéter pour Laz. Surtout lorsqu’on voit les fréquentations qu’il a pu avoir. « Mais fais gaffe. D’accord ? J’sais pas.. j’aime pas ça. M’enfin, tant qu’il fout pas le bordel dans mon bar… » ajoute-t-elle en soupirant.

 

ton nom attire bien plus que ton apparence physique. tu en es bien conscient. t'es pas particulièrement complexé, non. tu sais que tu plais, aux femmes surtout, et c'est comme ça. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir tandis que cassandre reprend la parole. nan. tu sais moi… ce qui m’a d’abord attiré… chez ace par exemple… tu veux peut-être un dessin ? tu secoues la tête, une légère grimace sur les lèvres. non, c'est bon, ta tête est pleine d'images que tu n'avais pas du tout envie d'imaginer et tu fronces légèrement les sourcils. fais pas cette tête là, on est tous les deux majeurs. encore heureux que vous le soyez. et je te rappelle que t'es comme une sœur pour moi et qu'il est comme un frère. ça frôle l'inceste votre histoire. tu souffles, un petit rire au bord des lèvres malgré tout. tu t'en fiches bien de ce qu'ils font ensembles, cassandre et ace. du moment qu'ils ne t'annoncent pas qu'ils attendent une progéniture ensemble. tu te mords l'intérieur de la joue quand la jeune femme commence à te questionner sur tes fréquentations et quand elle ne passe pas part quatre chemins, te demandant explicitement qui tu te tapes, tu ne peux t'empêcher de la taquiner à ton tour. sa sœur. évidemment que tu ne te tapes pas sa frangine, à cassandre. ce serait salop de ta part que de faire ça. et puis, de toute manière, les femmes, ça ne t'intéresse pas. hm. j’te surveille, toi. tu lèves les yeux au ciel face à cassandre qui n'a pas manqué de te frapper la cuisse et de se retourner entièrement vers toi. tu hausses les épaules avec nonchalance, retenant un petit soupir. le film défile sur la télévision, ce n'est pas la première fois que tu le vois et encore moins en présence de la blonde. sans doute qu'elle connaît chaque scène avec précision. pas toi. tu la gardes contre toi, tes doigts voyageant dans son dos parce que t'es incapable d'être totalement immobile. et puis, la discussion change subtilement. vio. et tu ne peux t'empêcher de réagir comme tu le fais. bordel, tu ne peux pas te contrôler pour une fois, au lieu de réagir comme une pucelle effarouchée ? tu te gifles mentalement et soupires un peu. j’sais pas, je vous ai vu parler. et partir. tu lèves les yeux au ciel. j'vérifiais qu'il se perde pas chez nous. tu marmonnes, presque sarcastiquement, en réalité. tu dois vraiment te calmer, elle n'a rien demandé, cassandre. elle poste simplement la question et sans doute qu'elle s'inquiète pour toi parce que c'est un scorpion et que les scorpions sont tous les mêmes. tu soupires une nouvelle fois. fais fais gaffe. d’accord ? j’sais pas.. j’aime pas ça. m’enfin, tant qu’il fout pas le bordel dans mon bar… tu hausses les épaules et secoues un peu la tête. on s'est battu. il a rien à foutre chez nous. c'est lui, mes blessures. tu réponds finalement, un peu plus apaisé, la voix un peu plus douce. tu essayes vraiment de faire comme si de rien n'était. faire comme si vio n'était pas ... pas si perturbant. comme s'il ne te faisait rien. tu te mords l'intérieur de la joue et soupires une nouvelle fois. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux assez distraitement.

encore heureux que vous le soyez. et je te rappelle que t'es comme une sœur pour moi et qu'il est comme un frère. ça frôle l'inceste votre histoire. Cette fois, Cass éclate de rire, ne pouvant cacher son amusement. Et bordel que ça lui fait du bien de rire. Ca lui fait du bien d’oublier les problèmes quelques minutes et d’être légère à propos de tout ça. « L’inceste, carrément ? Y’a que dans ta tête que ça prend ce chemin. » elle rit encore, même si elle comprend le chemin tordu qu’il a emprunté pour en venir à cette pseudo conclusion. Elle sait qu’il la considère comme sa grande sœur. Pas le même sang, mais c’est qu’un détail à leurs yeux. Et pour ace, leur relation dépasse depuis longtemps le stade du simple cousin. Elle est bien plus profonde que ça. alors forcément, vu comme ça… « Ou alors tu pourrais te réjouir que ça reste dans la famille. » ajoute-t-elle en riant avant de légèrement secouer la tête. « Non, en fait c’est vraiment étrange à dire. » Pour la simple et bonne raison qu’elle n’a jamais considéré Ace comme un frère. Comme un ami, sans aucun doute. Mais l’attirance, le désir sexuel, l’attachement, il est bien là, et ça n’a absolument rien de fraternel. Et c’est le moment qu’il choisit pour la taquiner à propos de sa frangine. Adorable et pourtant exaspérante nymphe qui ferait rougir Aphrodite de jalousie. Circe et sa gueule d’ange. Circe et son tempérament de feu. Même si l’idée ne lui plait qu’à moitié, elle serait curieuse de savoir si Laz arriverait à canaliser sa petite sœur. Pourtant, si ça ne tenait qu’à elle, personne ne s’en approcherait. Les mains masculines et pleines d’envie de la gente masculine resterait bien loin de son bébé. Mais c’est qu’une foutue utopie. Circe plait, elle le sait et veut parfois en jouer. Un cauchemar pour son ainé. Mais c’est pas le moment d’y penser. C’était que pour la taquiner, encore une fois. Pour lui rendre la pareille et s’amuser de ses réactions un peu excessives lorsqu’il s’agit de sa phrase. Mais Cass, ça l’empêche de continuer à cogiter à son interrogatoire pendant que le film défile. L’arrivée à Londres, Mina et son cher fiancé. Mina et sa riche amie Lucy. Les scènes s’enchainent et les dialogues se jouent dans sa tête, gentiment bercée par les doigts de Laz dans son dos. Mais elle a vio dans la tête. Vio et sa connexion inconnue au Montaigu. Vio qu’elle connaissait pourtant pour être lié aux Capulet. Y’a un moment du moins, avant qu’il ne finisse chez les Scorpions. Cass, elle s’étonnait pas vraiment à une telle réaction, alors elle fronce les sourcils, continue sa réflexion. j'vérifiais qu'il se perde pas chez nous. un rire nerveux s’échappe de ses lèvres, ne sachant pas si ça cache quelque hose ou non. Elle est sans doute parano. Avec tout ce qu’il se passe en ce moment, surtout autour d’elle. Mais c’est Laz, elle sait qu’elle peut lui faire confiance. « Trop aimable à toi, chaton. » Elle se tourne légèrement, de manière à lui faire face, bien que toujours avachie sur lui. « J’devrais penser à t’engager comme garde du corps. » lache-t-elle légèrement sarcastique. Mais elle veut qu’il fasse gaffe à lui. Et surtout qu’il se méfie de Vio. Juste être sur ses gardes. Même si Cassandre ne le connait pas vraiment, elle a pas confiance. Méfiante de nature, elle l’est encore plus depuis quelques temps. on s'est battu. il a rien à foutre chez nous. c'est lui, mes blessures. « Quoi ? » ça sort du tac au tac. Le sang qui ne fait qu’un tour et la machoire qui se crispe alors qu’elle se redresse doucement. « C’est maintenant que tu le dis ?! Pourquoi est ce qu’il a fait ça ? » Pourquoi est-il même encore capable de marcher. S’il y a bien une chose qui est sûr, c’est que le scorpion n’aura définitivement plus le même accueil s’il passe les portes du Fair Verona.

 

l’inceste, carrément ? y’a que dans ta tête que ça prend ce chemin. tu lèves les yeux au ciel, avant de hausser les épaules. tu les considères tout deux comme un frère et une sœur, évidemment que ça devient étrange dans ton esprit quand tu as la malencontreuse idée de penser au fait qu'ils couchent ensemble. tu manques un soupir, tu secoues la tête, tu essayes de ne pas trop bouger, en réalité. ou alors tu pourrais te réjouir que ça reste dans la famille. non, en fait c’est vraiment étrange à dire. tu fronces les sourcils, le nez légèrement retroussé, une grimace sur les lèvres. ça devient glauque, la. tu marmonnes simplement. mais en réalité, quand elle revient à la charge à propos des personnes que tu fréquentes, quand elle parle de vio, tu aurais aimé que la discussion ne change pas, tu aurais aimé qu'elle continue de te parler du fait qu'elle baise avec ace. tu te mords l'intérieur de la joue, bruit bien trop peu discret qui s'échappe de tes lèvres. tu n'aurais pas dû réagir de cette manière, mais tu ne t'attendais clairement pas à entendre parler du brun. tu te mords la lèvre inférieure, tu brodes un peu comme tu peux, excuses qui te viennent comme ça, une partie de la vérité totalement dissimulée au regard de cassandre. parce que tu ne t'en sens pas capable. lui avouer que tu préfères les hommes, lui avouer que ce gars a été le premier mec avec qui t'as couché. la première personne avec qui t'as couché. tu ne peux pas lui avouer que sa main s'est retrouvée dans ton boxer et que tu te touches comme un vulgaire adolescent depuis quelque temps. non, tu ne peux clairement pas lui dire tout ça, à cassandre. enfin, tu pourrais, tu sais qu'elle garderait le secret, mais à quel prix ? ton palpitant s'accélère, tu fermes les yeux quelques instants. trop aimable à toi, chaton .j’devrais penser à t’engager comme garde du corps. tu lèves les yeux au ciel et tu lui laisses la place pour se retourner, tandis qu'elle est toujours affalée contre ton torse. écrase. tu marmonnes avant de reprendre la parole. c'est lui qui t'a infligé tes blessures actuelles, cette plaie à ta hanche, ton visage encore marqué par ses coups. ton corps brûlant de son toucher. [b]quoi ? c’est maintenant que tu le dis ?! pourquoi est ce qu’il a fait ça ?[/color] tu arques un sourcil et hausses vaguement les épaules. parce que je l'ai frappé en premier. tu réponds simplement. frappé, parce que tu voulais qu'il quitte le sud, qu'il quitte ton esprit. ça n'a eu que l'effet inverse, ça a tout foutu en l'air, ça n'a fait qu'empirer les choses. tu soupires doucement et te mords l'intérieur de la joue. c'est comme ça cassandre. ça s'passe comme ça. coup pour coup, ils sont rendus. il a morflé, lui aussi, t'en fais pas. tu ajoutes après quelques secondes de réflexions. ça se passe comme ça, à night vale. un peu comme dans un mauvais film, parce que ça se passe toujours de cette manière. ça termine toujours dans le sang, mais la, c'est du vrai. pas du faux. c'est la réalité, pas la fiction. et ça fait mal, la réalité.

ça devient glauque, la Elle se met à rire, Cass. Pas qu’elle ne trouve pas ça un peu étrange dit comme ça, mais de voir la tête de Laz. Cette grimace à cause des images qu’elle vient d’immiscer dans son crâne à force de parler d’Ace. Pourtant, elle est prête à parier qu’il préfèrerait parler de ça que de subir ses éternels interrogatoires. Cass et sa curiosité lorsqu’il s’agit de ses proches. Sa manie à vouloir surprotéger tout le monde. Le sujet de Vio a l’air assez peu plaisant vu la succession de réactions qu’il lui offre. Totalement inattendues et… intrigantes. Mais il a l’air ailleurs le Montaigu. Perdu dans ses pensées. Perdu quelque part dans les méandres de son cerveau, et refusant de partager ses réflexions. Alors elle se doit se contenter de son silence, et attendre patiemment le moindre mot. Elle est sceptique, et pas certaine de comment elle doit prendre ça. Il est sérieux ou il esquive ? Les deux pourraient être valable. Et si c’est la deuxième solution, elle tient à savoir pourquoi. Alors elle se moque gentiment, comme à son habitude. Elle se moque avec des surnoms à la con et assez peu virile, comme une manière détournée de lui montrer que gros bras ou non, il reste son bébé. Qu’il le veuille ou non. écrase. Elle éclate de rire, en secouant négativement la tête. « Hm… non. » parce que c’est bien trop drôle que de le chercher, surtout vu sa réaction. parce que je l'ai frappé en premier Elle peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel avant de se redresser et attraper la bouteille de Jack Daniels. Fini le verre, bonjour la bouteille. c'est comme ça cassandre. ça s'passe comme ça. coup pour coup, ils sont rendus. il a morflé, lui aussi, t'en fais pas. Une nouvelle fois elle lève les yeux au ciel avant de soupirer. « Rha arrête de me parler comme si je savais pas comment ça se passe. » Elle boit une gorgée du liquide ambrée et soupire encore. C’est un bar dans le sud qu’elle gère, pas un putain de salon de thé pour gosse de riches dans les rues trop clean du nord. Alors oui, elle sait parfaitement comment ça se passe. Et c’est peut-être bien ça le problème. « C’est toujours pareil ici. Les poings d’abord, la réflexion ensuite. De vrais mecs, hein ? » On sent l’ironie et la fatigue de la situation. La fatigue de Night Vale et de toutes les conneries que ça implique. Elle est fatiguée Shelby. Fatiguée de se battre et d’être sur ses gardes. Fatiguée de rappeler des motards à l’ordre dès que ça chauffe un peu trop dans son bar. Fatiguée d’accélérer le pas dès qu’elle est dans le nord, de guetter la moindre tête blonde qui croiserait son chemin, de regarder par-dessus son épaule lorsqu’elle va à l’Est. « Tu voudrais pas te montrer plus intelligent et pas frapper le premier ?! » Elle lui demande pas de se faire casser la gueule, juste de trouver autre chose qu’utiliser ses poings sauf en cas de dernière nécessité. Cass se recale un peu plus dans le canapé, presque calmée –quoique pas totalement-, boit une nouvelle gorgée en tournant la tête vers Laz. « Et pourquoi tu l’as frappé ? Pas pour ses beaux yeux j’imagine. » Phrase à la con sortie du tac au tac. Et pourtant, objectivement, les yeux du scorpion sont d’un bleu plus qu’agréables. Mais la blonde voit difficilement comment ça pourrait être la raison de se jeter sur lui et de lui refaire le portrait.

 

ça a toujours été un peu étrange pour toi d'imaginer cassandre et ace plus ou moins ensemble, et tu préfères honnêtement de pas le faire. c'est plus simple comme ça. et tu ne sais pas réellement quoi penser quand la blonde vient à parler de vio. tu as l'impression que toutes tes discussions l'incluent d'une manière ou d'une autre ces derniers temps. et c'est vraiment agaçant, parce que dieu sait que tu aimerais penser à autre chose qu'à ses yeux bleus. et t'as simplement envie qu'elle te foute la paix avec ce gars. hm… non. tu lèves les yeux au ciel et tu soupires longuement. tu termines par trouver une pseudo-justification à tes actes et t'espères sincèrement qu'après ça, la blonde te laisseras tranquilles, même si tu n'y crois pas totalement. rha arrête de me parler comme si je savais pas comment ça se passe. tu te pinces les lèvres et tu attrapes la bouteille dans ses mains pour en boire une longue gorgée. tu soupires doucement et laisses l'alcool brûler ta gorge durant de longues secondes que tu arrêtes de compter. c’est toujours pareil ici. les poings d’abord, la réflexion ensuite. de vrais mecs, hein ? ça le sera toujours. tu souffles simplement. parce que c'est comme ça que ça se passe, c'est tout. tu as arrêté de chercher à comprendre, tu as arrêté d'essayer d'être quelqu'un de bon, tu n'es que de la vermine comme tout les habitants de la ville, en réalité. tous dans le même panier, capulet, argentis, montaigu, silver chapel, crimson pistols. tu ne sais pas comment cette ville à pu en arriver à ce stade, comme vous pouvez être si éloigné d'une quelconque autre vie, autre part. tu souffles longuement. tu voudrais pas te montrer plus intelligent et pas frapper le premier ?! celui qui frappe le premier a l'avantage. tu réponds après quelques instants de réflexion. tu secoues la tête de gauche à droite. et pourquoi tu l’as frappé ? pas pour ses beaux yeux j’imagine. tu hausses les épaules, et t'as son regard qui se fait une place bien trop importante dans tes pensées. foutues yeux bleus, foutues mèches, foutues barbe de trois jours. et putain de lèvres rosées. tu soupires doucement. parce que c'est un scorpion. et qu'il n'a rien à faire dans le sud. tu souffles simplement. tu secoues la tête de gauche à droite et tu te redresses un peu dans le canapé, ta tête tournant légèrement. tu grognes un peu et tu cherches le regard de cass. j'en ai rien à foutre de ce gars, ok ? pourquoi est-ce que tu te sens obligé de te justifier face à cassandre ? j'ai pas envie de parler de lui. t'as juste envie de sa présence, putain. et c'est mal, très mal. tu le sais bien, mais tu ne peux pas t'en empêcher.

ça le sera toujours. elle lève les yeux au ciel, soupire et se retient de ne pas râler un peu plus. Parce que Cass, ça l’emmerde royalement tout ça. Ca l’emmerde que ça soit toujours cogner d’abord, parler ensuite. Pourtant elle le sait, avec certaines personnes, la manière diplomatique n’amène à rien. Mais les poings non plus. Elle veut juste que ça se calme. Elle veut pouvoir respirer. Juste un peu. Sans se demander si en s’aventurant trop loin, il n’y aura pas une énième représailles, pour elle ou ses proches. « Bin j’’espère pas. Puis ça ferait pas de mal. » qu’elle lache comme une gamine un peu boudeuse qui voudrait avoir le dernier mot. celui qui frappe le premier a l'avantage. elle répond pas Cass, parce qu’elle sait qu’il a raison. Elle s’enfonce un peu plus dans le canapé, comme si d’une quelconque manière, ça allait changer quelque chose. Mais elle veut savoir de quoi il retourne. Le pourquoi du comment. On frappe pas les gens sans raison, même si elle en meurt parfois d’envie lorsqu’elle voit la tronche de certains. parce que c'est un scorpion. et qu'il n'a rien à faire dans le sud cass, elle est qu’à moitié convaincue, même si elle veut bien admettre que la plupart des scorpions ne sont pas tolérés dans le sud. La trahison ne passe pas, même plusieurs années plus tard. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de penser à Blaze. Un argentis en personne qui passe régulièrement la porte de son bar. Elle le connait depuis des années, et elle n’arrive toujours pas à trouver la similitude avec les autres scorpions. Mais à chacun de ses passages il provoque murmure, grognements et un accueil peu chaleureux des clients. Sa venue n’est que peu désirée et appréciée, pourtant, la blonde garde le sourire à chaque fois, ravie de le voir. Le seul, l’exception parmi tous les autres. Et il se démonte pas, il continue de passer les portes du Fair Verona malgré tout, malgré les regards de travers et autres joyeusetés. Elle finit par tourner la tête vers Laz alors qu’elle sent clairement son agacement. j'en ai rien à foutre de ce gars, ok ? Haussement de sourcils surpris face à la manière dont cette phrase est sortie. « Clairement. Ca se voit. » lache-t-elle quelque peu sarcastique. Vu sa réaction, elle en doute clairement. j'ai pas envie de parler de lui. elle continue de le fixer, attendant une suite, quelque chose, une autre raison que le fait qu’il soit un scorpion pour provoquer une telle réaction. Qu’il ne lui dise pas que ça se limite à ça, elle ne le croirait pas. Pourtant, elle est pas foutue de mettre le doigt dessus. Rivalité à la con ou dieu sait quelle raison personnelle pour qu’il en vienne à ce point là. « Ok. Mais me dis pas que c’est juste parce que c’est un scorpion. T’as vu ta réaction ? T’en as clairement pas… rien à foutre. » lache-t-elle dans un soupir en insistant sur les mots qu’il a utilisé. Elle se retient de pas lacher qu’il lui fait clairement penser à elle lorsque le sujet silas était évoqué quelques mois après leur rupture. Rien à foutre qu’elle continuait de lacher, tout en s’énervant dès que quelque chose le ramenait dans son esprit. Vachement crédible. Elle attrape son bras sans grande douceur, un peu boudeuse, pour qu’il la prenne dans ses bras, et venir se caler un peu plus contre lui. « Faut que je fasse quoi pour que tu craches le morceau ? » lache-t-elle sans avoir la moindre idée de ce dont il retourne réellement. « Plus de whisky ? » y’a un sourire amusé mais léger, sur le coin de ses lèvres, comme si le saouler était la réponse à tout.

 

bin j’espère pas. puis ça ferait pas de mal. tu te pinces les lèvres et tu retiens un petit rire. ça sera toujours comme ça, de toute manière. les poings avant les mots, à celui qui frappera le premier, à celui qui aura plus d'audace, plus de force, plus de moyens pour pouvoir battre l'autre en usant de sa force ou d'une lame. il en sera toujours ainsi, à night vale. vous n'habitez pas une ville comme les autres, vous ne vivez pas comme les gens normaux. et tu as l'habitude, de te battre, de jouer des poings, de frapper pour te défendre ou pour défendre ton territoire, ta famille. tu te pinces les lèvres, cassandre qui ne lâche pas la discussion. vio. tu n'as pas envie de parler de lui et pourtant ... pourtant t'es tellement paumé quand il s'agit de lui. tu te pinces les lèvres, tu t'en fiches, putain. il a simplement rien à foutre dans le sud, c'est tout. clairement. ça se voit. tu te crispes légèrement. elle a raison, au fond, mais tu refuses de l'admettre. tu refuses d'admettre qu'il t'intéresse, que tu te sens attiré d'une manière ou d'une autre par lui. parce que c'est un homme. parce qu'il est plus âgé. parce qu'il est un scorpion. parce que tu n'es pas censé aimer les hommes, c'est tout.tu te pinces les lèvres, fermes les yeux quelque courtes secondes et tu glisses tes doigts dans tes cheveux qui deviennent un peu trop longs au goût de ton père. mais tu aimes bien toi, cette longueur. ok. mais me dis pas que c’est juste parce que c’est un scorpion. t’as vu ta réaction ? t’en as clairement pas… rien à foutre. tu te mords l'intérieur de la joue. elle a raison sur ce coup-là, tes propres réactions t'ont trahit, mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te parle de lui. tu ne sais même pas comment elle le connaît et comment elle connaît ton prénom. elle tire un peu ton bras et tu arques un sourcil. tu viens la prendre dans tes bras et tu manques un soupir. faut que je fasse quoi pour que tu craches le morceau ? plus de whisky ? tu laisses un petit rire t'échappes et tu secoues la tête de gauche à droite, te mordant l'intérieur de la joue. tu sais bien que je tiens l'alcool et que ça ne me fera rien dire. tu souffles en haussant les épaules. ça ne t'empêches pas d'attraper la bouteille en question et de venir boire une gorgée d'alcool. tu fermes les yeux quelques instants et tu t'enfonces dans le canapé. cassandre est comme une sœur pour toi. et ... et tu n'as avoué à ta propre sœur que tu étais gay il y a peu seulement. vous aviez déjà abordé le sujet avec esmée, il y a plusieurs années, quand tu te posais bien trop de question pour que ce soit totalement anodin. tu soupires doucement, bois une nouvelle gorgée de whisky avant de reposer la bouteille sur la table. j'suis gay, cass. tu marmonnes finalement. comme ça. sans doute, que t'es un peu idiot. mais t'es bien incapable de le formuler autrement dans ton état. t'as pas envie, surtout. pas le courage d'essayer de trouver d'autres mots. tu secoues la tête de gauche à droite. tu ne sais pas comment elle va réagir. et peut-être que tu as peur de sa réaction peut-être bien que tu as envie de t'enfuir, maintenant. de rentrer et de boire un peu plus encore pour être certain de passer une bonne nuit. ou tout du moins de t'endormir.

Cass, elle peut pas s’empêcher de répliquer. Elle peut pas s’empêcher de lui foutre sous le nez que ses réctions sont illogique. Aucun sens pour quelqu’un qui est censé s’en moquer. Il réagit trop vite, trop fort. Il se crispe et elle le sent. Et plus elle va continuer, plus il va se braquer, mais c’est plus fort qu’elle. Cass, elle aime pas qu’on lui cache les choses. Plus encore lorsqu’il s’agit de son cercle proche. Seulement il se mure dans son silence. Les yeux qui se ferment quelques secondes, un soupir échapper, tout pour éviter de répondre. Et elle, ça l’agace. Parce qu’elle veut savoir ce qui le ronge, vu que c’est clairement ce qu’il se passe. Elle veut l’aider, l’apaiser. C’est son rôle, non ? Elle est presque à deux doigts d’abandonner, Cass, quand elle se cale dans ses bras, assez peu délicatement en soumettant l’idée de le faire boire jusqu’à ce qu’il ne crache le morceau. tu sais bien que je tiens l'alcool et que ça ne me fera rien dire. « ouais bin je peux toujours essayer. » qu’elle lache en bougonnant. Et Laz, ça l’empêche pas d’attraper la bouteille pour boire quelques gorgées, sous le regard aussi étonné que suspicieux de la barmaid. Il a les yeux clos, comme s’il essayait de prendre sur lui, de trouver une force quelconque ou de trouver du courage à travers le liquide ambré. Elle le lache pas des yeux, Cass. A mi chemin entre l’agacement, l’amusement et surtout l’inquiétude. Les yeux de nouveaux ouverts, une nouvelle gorgée engloutie, et il soupire alors qu’elle s’inquiète sérieusement. j'suis gay, cass. des mots à peine audibles, pourtant, elle les a bien compris, et Cass, elle reste bouche bée. C’est certainement pas quelque chose qu’elle attendait. En réalité, elle avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait cacher. Mais ça, elle l’avait pas vu venir. Faut juste qu’elle trouve un truc à dire. N’importe quoi. Parce que si elle ne sait pas ce que c’est que de devoir annoncer ça à quelqu’un, elle se doute que ça doit être angoissant. Pas savoir comment l’autre va réagir, être accepté ou non. Elle hausse alors les épaules, préférant miser sur l’humour que sur quelque chose de réellement sérieux. Après tout, ça a toujours fonctionné entre eux. Y’a pas de raison que ça change. « ca explique bien des choses. J’comprends bien mieux pourquoi tu bandais pas quand j’étais quasiment allongée sur toi. » elle se pince les lèvres, se retenant de ne pas éclater de rire. Shelby ne se prend pas aux sérieux, du moins pas à ce point là. Elle finit par tourner la tête, léger sourire sur les lèvres. « Ca change rien pour moi, Laz. Tu le sais ? » demande-t-elle un peu plus sérieuse, avec une voix qui lui rappellerait presque celle de sa défunte mère. Une voix tendre, aimante, attentionnée. « Mais je m’y attendais pas. » elle roise les bras, essayant d’assimiler tout ça, leur conversation, cette révélation. Mais y’a des nœuds dans sa tête, des choses qu’elle comprend pas, ou qu’elle préfère peut-être pas comprendre. Cass se tourne légèrement, sourcils froncés. « euh par contre… j’ai envie de savoir ce que c’est le rapport entre vio et le fait que tu sois gay ? » la dernière fois qu’elle a posé les yeux sur le scorpion –autre que dans son bar- il n’en était même pas un. Il trainait avec silas, et n’avait pas franchement l’air de s’intéresser aux mecs. Ou alors c’était les deux, et elle est juste tombée sur les mauvais jours. Peu importe. Si elle se moque que Laz ait un penchant pour les mecs plutôt que pour la gente masculine, ça l’inquiéterait un peu plus de savoir que el mec qui occupe ses pensées soit Vio. Question de confiance. Mecs ou filles, Cass continuera de se méfier des personnes qui gravitent autour de Laz, son bébé. Et le scorpion, il la rassure pas vraiment.

 

tes émotions jouent contre toi. tes sensations, ta manière de réagir, ta manière d'être, tout simplement. et parfois, tu te demandes comme est-ce que c'est possible que personne ne se soit rendu compte que t'es gay. tu te mords l'intérieur de la joue, cassandre insiste. elle le fera tant que tu ne lui auras pas parlée, tant que tu n'auras pas dit ce qui te préoccupe, pourquoi tu as réagis de cette manière en entendant le nom de vio. trois foutues lettres qui sont en train de te rendre timbré. elle revient dans tes bras et propose de te faire boire. tu te mords l'intérieur de la joue. tu aimerais parfois, boire un verre ou deux et t'endormir comme une loque pour ne plus penser à toutes ces emmerdes. ouais bin je peux toujours essayer. tu ris doucement, tu n'as pas besoin d'elle pour te bourrer la gueule. tu attrapes la bouteille pour venir la porte à tes lèvres, buvant de longues gorgées pour de donner du courage. elle ne te lâchera pas, cass. et puis tu lui fais confiance, elle est comme une sœur, tu ne sais même pas pourquoi tu ne t'es toujours pas confié à elle. t'es gay. les mots qui franchissent tes lèvres, ce n'est même pas si compliqué que ça, et ça le serait sans doute encore moins si tu ne te cachais pas. mais tu ne peux pas, ne pas te cacher. tu souffles doucement et tu cherches à lire la réaction de la blonde sur son visage. tu n'as jamais été très doué pour ça. ça explique bien des choses. j’comprends bien mieux pourquoi tu bandais pas quand j’étais quasiment allongée sur toi. tu ouvres la bouche, tu ne sais pas si tu dois t'offusquer de ses mots ou non. tu fronces les sourcils. je... tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces brièvement les lèvres. j'te considère comme une sœur, hétéro ou pas, j'vois pas pourquoi je banderais parce que t'es allongée sur moi. tu marmonnes en venant croiser tes bras contre ton torse, un peu comme tu peux. tu te mords la lèvre inférieure et tu laisses finalement un bras pendre en dehors du canapé, l'autre le long de ton corps. plus ou moins. c'est compliqué quand t'es écrasé par la blonde. ça change rien pour moi, laz. tu le sais ? tu hoches doucement la tête. tu n'en attendais pas moins de la jeune femme, mais ça fait du bien de l'entendre. mais je m’y attendais pas. tu hausses vaguement les épaules. comment elle peut ne pas s'en douter ? esmée n'était même pas étonnée. tu souffles en te pinçant les lèvres. tes doigts glissent dans tes cheveux et tu manques un petit soupir. au moins, c'est dit. c'est fait. maintenant, elle est au courant que tu préfères les mecs et elle s'en fiche complètement. ça aurait pu se terminer la, mais ... euh par contre… j’ai envie de savoir ce que c’est le rapport entre vio et le fait que tu sois gay ? tu déglutis lentement et tu te mords l'intérieur de la joue. tu viens te gratter distraitement la joue. eh bien ... tu commences en venant faire tourner nerveusement une bague autour de ton doigt. j'en sais trop rien, je ... jemesensattiréparlui tu souffles bien trop rapidement, en réalité. ta respiration se bloque et tu fais tout pour fuir le regard de cass, préférant fixer tes prunelles sur la télévision. merde, c'est sans doute la première fois que tu le dis à voix haute. mais vio t'attire. de la mauvaise manière, tu le sais bien. et tu ne sais pas non plus quoi faire, parce que t'es totalement paumé et bien trop troublé pour réussir à réfléchir correctement. et c'est encore pire quand il est dans les parages, quand il s'approche de toi et qu'il te touche, d'une manière ou d'une autre, qu'il s'agisse de ton poignet pour te plaquer contre un mur ou de sa main se glissant entre les couches de vêtements. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est clairement pas le moment de penser à ça, merde. j'suis paumé cass ... tu souffles finalement d'une petite voix, un soupir au bout des lèvres tandis que tu viens glisser tes doigts contre ton visage, un soupir contre les lèvres.

Trois mots qui passent la barrière de ses lèvres. Trois mois qui lèvent un peu plus le voile sur Laz Montaigu, comme un secret bien gardé. Un secret voilé et plus lourd à porter qu’il n’y parait. « je... j'te considère comme une sœur, hétéro ou pas, j'vois pas pourquoi je banderais parce que t'es allongée sur moi. » Une moue quelque peu exagérée, comme si c’était la réflexion la plus stupide qu’elle ait entendu, à la réponse la plus évidente qui soit. « Parce que j’suis canon, tiens ! » lache-t-elle avant d’éclater de rire. Tout faire passer par l’humour, pour le détendre un peu. Cass, elle se fout bien qu’il aime es hommes ou les femmes, elle veut juste éviter qu’il n’angoisse vis-à-vis de sa réaction à elle. Mais comme pour être sure que le message est passé, la blonde lui dit clairement que ça ne change rien à ses yeux. Il reste son bébé. Le même Laz qu’elle connait depuis des années. Le même Laz avec qui elle se fait ses soirées films et qu’elle taquine à la moindre occasion. « esmée n'était même pas étonnée » léger sourire sur les lippes de la blonde avant de hausser les épaules. « Peut-être parce qu’elle te connait par cœur. » Est-ce que Cass est surprise ? Peut-être un peu. Pas complètement. Dur à dire dans cette ville qui ne repose que sur les apparences. Dur à dire avec un père comme celui de Laz qui tirerait une tête peu heureuse en apprenant les préférences de son fils. Et enfin de compte… « J’sais pas. Je sais pas te dire si je suis réellement étonnée ou non. Juste que… je m’attendais pas à ça, là, ce soir. » explique-t-elle en riant. Et si le sujet aurait pu se clore sur cette révélation, le cerveau de Cass en a décidé autrement. Il cogite, tente de connecter les points, les blancs de leur conversation précédente. Vio. Vio et le rapport avec cette révélation. Peut-être qu’’au fond, Cass, elle le sait. Peut-être que c’est ça qui lui plait le moins. « eh bien ...  j'en sais trop rien, je ... jemesensattiréparlui » la machoire qui se crispe, les doutes qui se confirment, et ça, ça lui plait que moyennement. Elle se souvient de vio avec silas. Elle se souvient de vio avant qu’il ne finisse chez les scorpions. Elle se retient de pas lui demander si c’est purement sexuel, ou s’il pense avoir des sentiments. Elle est pas certaine d’en vouloir la réponse. Quelle qu’elle soit. Pour le moment, elle n’en voit pas une meilleure que l’autre. « Hm c’est réciproque ? » la question sort malgré elle. Elle connait pas assez pour juger sa sincérité –ou son manque de sincérité. Le silence, mais elle peut voi que ça fume dans son cran. Il réfléchit, se perd dans ses propres pensées, et la barmaid se demande bien ce qu’il s’y passe. « j’suis paumée cass… » léger sourire sur les lèvres de la blonde alors qu’elle laisse ses doigts glisser sur sa joue avant d’y planter ses lèvres. « Ca je le vois. J’veux que tu fasses attention Laz. » elle se cale un peu plus contre lui, sa tête appuyée sur son épaule. « fille ou mec, je m’en fous. J’veux juste pas qu’on te brise le cœur. Le sort sera le même. » qu’elle lache le regard fixé sur l’écran de sa télévision, où les images du film défilent. 
 

parce que j’suis canon, tiens ! tu ne peux t'empêcher de pouffer de rire aux mots de cassandre. certes, mais elle n'est pas vraiment ton genre. et puis, clairement, tu la considères comme une sœur, alors ce serait pas mal malsain que de bander quand elle s'allonge tout contre toi. tu te mords l'intérieur de la joue et tu ne sais pas trop quoi faire, maintenant. c'est bizarre que d'avoir dit à voix haute que tu étais gay, l'avoir avoué à la blonde. tu te pinces les lèvres et tes doigts glissent dans tes cheveux. tu l'as déjà confié à esmée, il n'y a pas longtemps. et ça ne l'a pas étonnée, pas autant que cass, en tout cas. peut-être parce qu’elle te connait par cœur. tu hoches doucement la tête. tu es proches d'esmée, sans doute plus proche d'elle que de n'importe qui. c'est ton tout. tu retiens un petit soupire à cette idée. j’sais pas. je sais pas te dire si je suis réellement étonnée ou non. juste que… je m’attendais pas à ça, là, ce soir. tu hoches la tête une nouvelle fois. désolé. tu souffles avec un petit rire, sans trop savoir s'il est nerveux ou sincère. tu te mords l'intérieur de la joue et tu retiens un petit soupire. encore. parce que cassandre revient à la charge, à chercher le lien entre ton homosexualité et vio. vio, qui tourne en boucle dans ta tête, sans que t'arrives à savoir pourquoi ni comment, sans que tu n'arrives à le contrôler réellement. ça te donne envie de hurler, de lui faire regretter de t'avoir approcher ce premier soir. tu es beaucoup plus nerveux, d'un coup. et tu bredouilles à moitié, sans trop savoir quoi faire ou quoi dire, en réalité. et tu peines bien à l'avouer, que t'es carrément attiré par lui. et merde. cass se crispe doucement en l'entendant. hm c’est réciproque ? tu fronces un peu les sourcils et hausses les épaules, te mordant la lèvre. je ... sais pas. tu souffles. tu ne penses pas, tu n'en as même aucune idée, en réalité. tu retiens un soupir et tes doigts glissent contre ton visage. cass vient déposer ses lèvres contre ta joue. ça je le vois.j’veux que tu fasses attention laz. tu hoches la tête et la laisses se caler contre toi, refermant tes bras autour de son corps. fille ou mec, je m'en fous. j'veux juste pas qu'on te brise le cœur. le sort sera le même. tu hoches la tête doucement et tu soupires un peu. je ferais attention. tu murmures avant de reporter ton attention sur la télévision. et la discussion semble s'éloigner petit à petit, vos deux esprits torturés se perdant le long du film déjà bien entamé.

fin.