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 stars can't shine without darkness (blaze)

Cassandre Shelby
crimson pistols


Cassandre Shelby
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IN THIS HUMAN SKIN
I AM HALF WAR, HALF PEACE

☾ pseudo : morrigan / maryne
☾ avatar : Gabriella Wilde
☾ querelles : 1499
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : le sud, toujours le sud. Elle y vit dans un petit appartement qui mériterait quelques travaux.
☾ relationship : ace, silas, blaze, circe, jezabel, ronnie, laz

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bang bang
. ✦ ⊹ Sam 24 Fév - 19:00 ⊹ ✦ .
That girl with a broken heart, she’s worth more than she realizes,
there’s a galaxy hidden behind her tired eyes,
when she smiles, she draws you in like a black hole,
the tears that spill from her eyes fall like shooting stars,
the anger in her soul flares like a supernova,
and oh, that heart… it loves as harshly as the sun.


Les néons qui crépitent, la musique qui étourdit, la tête qui tourne un peu trop, l’euphorie qui s’est volatilisée. Elle s’est encore foutue dans de beaux draps. A oublier de se souvenir de ses pilules, surtout de pas les mélanger à l’alcool. Elle fait tout le contraire. Elle fait tout pour oublier, pour atténuer la douleur. Oublier les blessures et les plaies béantes. Mais dernièrement, Cass, elle multiplie les conneries, les comportements à risque. Elle multiplie les cuites et les soirées partiellement oubliées. L’esprit en paix temporairement. Un laps de temps bien trop court à son goût. Les démons finissent toujours par se re-pointer. Plus virulent, plus vicieux. Plus destructeurs.
Ce soir, c’est dans l’Est de la ville qu’elle a décidé de se foutre en l’air. Loin du Nord, loin de son ex et des mauvaises surprises. Ca devait juste être une soirée de plus pour décompresser, avec d’anciennes amies du lycée. Mais ça fait déjà bien plus d’une heure qu’elle a plus la moindre idée d’où elles sont. La première s’est volatilisée avec un Silver Chapel, une autre s’est volatilisée tout court. Et Cass, elle a sa bonne humeur qui chute en flèche. Elle titube. Elle se sent mal. Elle veut dégueuler ses sentiments et sa colère. Elle peut pas oublier. Elle se souvient. Elle se souviendra toujours, Cass. Dans les moindres détails. Alors à défaut d’oublier, elle essaie de les noyer, peut-être même de se noyer elle-même. Mais la chute est loin d’être douce. Une partie des effets passés, et c’est le pire qui se profile. La nausée, les maux de tête. Elle tient à peine sur ses jambes, Cass. Pourtant, sans savoir comment, elle a réussi à récupérer sa pochette et s’extraire de cette boite dans laquelle elle n’a que peu de fois mis les pieds. A peine un pied sur le trottoir qu’elle se fait siffler Shelby, par ces cons appuyés contre le mur. Forcément, elle est belle Cass. Elle aurait même été rayonnante en temps normal. Mais eux, ils la trouvent bonne. Avec sa peau de porcelaine, ses jambes interminables, son short en jean trop court, ses cheveux blonds, étincelants. Cass, c’est le portrait même d’une putain d’œuvre d’art, taillée au couteau, hypnotisante si le regard s’y arrête un peu trop. Mais elle continue d’avancer, sans franchement savoir où elle va, parce qu’avec ce qu’elle a ingurgité, c’est encore trop compliqué que de se concentrer. Elle s’arrête, les paumes contre le mur, penchée, tête en bas, sans savoir si elle va finir par les gerber tous ces foutus ressentiments. Qu’ils se barrent, qu’ils s’évacuent, l’alcool avec, elle peut-être qu’elle pourra aller mieux. Elle se sent faible sur ses jambes, rapidement oppressée au fur et à mesure que les mecs se rapprochent. Des ricanements, des mots qui lui semblent trop vagues, presque lointain. Le cerveau trop embrouillé pour se caler niveau rapidité. Elle se sent juste mal, Cass. L’envie de s’écrouler, là, contre ce mur. Elle est bien loin de son sud natal. Loin des mecs qu’elle connait depuis le berceau, qui se seraient volontiers foutus en remparts contre n’importe qui. Non, ce soir, elle est à l’Est, dans des rues qu’elle a trop peu foulé. Et elle a pas le réflexe de fuir. L’alcool a engourdi ses sens, du moins certains, paralysé ses instincts de survie, et sans doute décupler ses pensées les plus sombres. Elle a pas la force de reprendre sa marche, encore moins d’accélérer. Mais elle s’y voit déj, en train de les planter un par un s’ils osent la toucher. Pourtant, ça non plus, elle aura pas la force. Ses membres sont engourdis, ses réflexes trop lents, ses gestes approximatifs. Et c’est à peine si ses jambes peuvent encore la supporter. Alors pendant quelques secondes, toujours appuyée contre le mur, elle ferme les yeux. Les paupières closes comme si ça allait lui permettre de se volatiliser. Une pause dans le temps, en espérant stopper ce mal-être, retrouver un semblant d’énergie. Quoique ce soit. Si ce n’est cette voix familière. Un peu lointaine, comme dans un rêve. Une voix sortie de nulle part si ce n’est de son esprit torturé. Une voix espérée par son cœur écorché. Mais ça doit n’être que ça, un putain d’espoir rêvé. Rien d’autre qu’une chimère causée par l’alcool. Ce serait trop beau que de voir le prince Argentis lui-même à une heure pareille. Non, Cass, elle perd juste la tête à cause de son palpitant déglingué et des drogues consommées.
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Blaze Argentis
silver chapel


Blaze Argentis
☾ avatar : douglas booth
☾ querelles : 49
☾ destiny : 03/02/2018

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bang bang
. ✦ ⊹ Mar 27 Fév - 23:11 ⊹ ✦ .
Blaze a troqué son costume cintré contre un blouson de cuir, le sérieux au profit de l'ivresse et abandonné la sérénité de son bureau en merisier pour le chaos d'une boîte de nuit endiablée. Il a besoin de décompresser, la fureur juste sous la peau et la sensation d'avoir le crâne en étau, lentement grignoté par ses pensées les plus sombres. Il s'enivre pour mettre en sourdine les images graphiques contre ses paupières, tait ses envies de pourpre contre les lèvres de nanas sublimes et pas farouches et abandonne la plèbe qu'il aime pourtant lorsque le masque des apparences l'étouffe jusqu'à comprimer ses poumons. "Putain de merde." siffle-t-il entre ses dents en rejoignant le calme relatif du sous-sol, réservé aux Argentis et proches alliés.C'est ici que les Silver Chapel peuvent assouvir leurs pulsions les moins louables, la soif de violence, de dope ou de gonzesses peu farouches. Il suffit de choisir son poison, et de le laisser te consumer. Blaze dévale les escaliers, le coeur qui explose et les jointures blanchies jusqu'à en crever. L'ivresse n'arrange rien à la douleur diffuse à l'intérieur et à la soif de destruction qu'elle réclame. Dès qu'il clôt les paupières, c'est le visage de Sita qui s'impose à lui et dès qu'il les rouvre, il éprouve le besoin irrépressible de se laisser consumer par la rage. Mâchoires serrées et regard sombre, le golden boy s'est évaporé derrière le voile rouge apposé par la bête qui gémit à l'intérieur, retenue jusqu'à foutre en charpie ses entrailles. Le sang pulse violemment à sa tempe et Blaze tente de se maintenir à flots, là où le culte des apparences n'est pas de mise. Pas sur ses terres, pas loin d'un travail qui lui demande une concentration absolue, en permanence, pour ne pas dérailler. Pour ne pas tringler cette connasse mal baisée sur son bureau et lui exploser sa gueule de mijaurée, de bourgeoise suffisante qui n'en a rien à carrer des siens. De la misère qui reste chevillée au coeur, malgré les zéros sur son compte en banque.
Il a besoin de relâcher la pression, Blaze, abandonne ses sbires pour la sylphide à la chevelure de jais, prêt à se noyer dans les chimères. Elle danse, louvoie contre lui mais ça ne prend pas. Elle ne ressemble pas à Sita, elle a juste l'air d'une pute qui prétend prendre son pied en se déshabillant pour lui. Mais elle n'a pas le divin des tragédiennes qu'il aime tant, pas le talent des planches, rien chez elle ne dégage quoi que ce soit, si ce n'est ses courbes et il l'abandonne avant de se décharger sur elle. Mais pas de la bonne manière. Il vaut mieux que ça. C'est ce qu'il se répète, constamment. Qu'il est plus fort que ça, qu'il est en contrôle. Qu'il a dompté le monstre à l'intérieur jusqu'à le museler. C'est la vérité et pourtant c'est faux. Il est toujours là, à hanter ses rêves d'hémoglobine, à s'éveiller aux pires moments, au moindre relâchement. A se nourrir de sa souffrance lorsque Blaze n'est pas occupé à le noyer en s'occupant l'esprit, chaque putain de seconde de sa putain de vie. Il étouffe à l'intérieur, le Prince Argentis, peu décidé à chuter de son trône jusqu'à l'enfer sous ses pieds, celui qui l'avale souvent sans que rien ni personne ne le soupçonne. Il évolue dans les limbes, avale la distance de sa démarche altière, celle des mecs d'en-haut.
La nuit l'aurait presque accueilli sans encombre, si l'éclat d'une chevelure blonde n'était pas venue rompre le pourpre devant ses rétines, qui pulse au rythme entêtant de son myocarde dératé. Blaze s'arrête à quelques pas de la scène, électrisé par l'odeur singulière du chaos. Un je ne sais quoi de soufre. Les loups se pressent autour de l'ingénue, remarques salaces et rires gras et Blaze sent les barreaux de sa cage céder l'un après l'autre. Il a toujours été du côté des opprimés, des faibles et des victimes. Il préfère s'acoquiner à ceux d'en-bas, voyager en terrain miné et aider son prochain comme bon chrétien au lieu de le noyer toujours plus bas. Normalement, il serait allé parler aux jeunes, affable et charmant, leur aurait fait la morale comme un animal sociable, mots d'acier mais timbre enlevé. Mais Blaze ne contrôle plus rien et le dérapage est écrit lorsque l'image de Cassandre s'imprime. Cassandre putain de Shelby. Ses gambettes interminables, sa grâce insoupçonnée et ... sa gueule défaite ? Elle n'en mène pas large la môme et la voir aussi vulnérable, soumise aux invectives de puceaux avinés suffit à rompre toute bienveillance. Le blond se soustrait au brun, l'albâtre au miel et Cassandre s'efface pour devenir Sita. Sita qui a sûrement subi le même sort, quelque part sous les bombes. Sita dont on n'a jamais retrouvé le corps, évaporée sur le champ de bataille, victime d'une guerre qui n'était pas la sienne. Blaze s'est souvent imaginé le pire. Il l'a vue se faire prendre par huit combattants différents, il l'a vue éventrée, égorgée, décapitée, torturée et même massacré des sévices qu'il a lui-même offert à d'autres. Il a imaginé cent fois sa dépouille abîmée, saccagée jusqu'à sentir la haine lui monter aux yeux.
C'est elle, la haine organique, qui guide ses gestes. Qui vient se saisir de l'arme siglée de ses initiales, lui qui l'utilise si peu. Sa violence originelle, malade ne se repaît que dans la proximité. La bête a besoin de la chaleur de l'hémoglobine, de l'odeur douceâtre qui l'accompagne. Elle aime le contact, la mélodie des poings qui s'abattent, des lames qui tranchent, des râles gutturaux. Ce n'est pas tout à fait elle, à la manoeuvre. Blaze n'est plus à Night Vale, il est à Rakkar, arrivé avant le drame, juste à temps pour l'empêcher. Les types deviennent flous devant sa vision brouillée par ses nerfs à fleur de peau, mais c'est un Argentis : il a grandi avec une arme entre les mains, bien qu'il préfère la noblesse de la lame. Il tire. Une fois, deux fois, trois fois. Six coups, six hommes à terre, aucun n'est épargné, cervelles répandues sur le macadam. Et ça l'apaise, au moins un peu. La tension retombe, son myocarde cesse de battre comme un tambour de guerre dans sa poitrine. La bête est fin gourmet, elle n'est pas repue, encore moins rassasiée, mais elle accepte ce maigre tribut et rappelle la nuée d'insectes qui dévorait sa cervelle. Il range prudemment l'arme et se réapproprie la scène. Cassandre redevient Cassandre, silhouette fragile contre le mur, entourée de cadavres, souillée de rouille et d'os. Il glisse jusqu'à elle, à nouveau placide, éreinté par cette lutte intestine, et la détaille longuement. Son visage est constellé d'eux et délicatement, d'une douceur qui contraste avec la violence de la scène, il laisse son pouce glisser contre le charnu de ses lèvres, pour retirer le carmin qui la macule. "Ne sois pas désolée, ils n'ont eu ce qu'ils méritaient. Ils ne t'auraient pas épargnée." Ses mots sont empreints d'une justesse mélodique, son timbre est onctueux, malgré le rauque de sa voix encore mal remise de ses émotions mais une autorité naturelle émane de ses propos : il ne regrette pas. Ne s'excusera pas. Blaze répugne la violence lorsqu'elle n'est pas juste ou du domaine de l'intime, magnifiée par sa fureur. Il déteste les gros bras qui s'affrontent en permanence, cassent des gueules ou roulent des mécaniques. Mais lorsqu'elle sert à donner la mort, alors il l'embrasse. Il ne jette pas un seul regard aux cadavres qui ruinent ses pompes à six mille dollars, les traits anxieux, attentifs, rivés sur le visage de Cassandre. Elle a la beauté des tragédies, des drames romantiques, celle des héroïnes aux destins lugubres, gueule défaite et traits tirés. La poésie au corps, celle qui ne parle qu'aux esthètes. Celle qui donne envie de rouvrir les plaies pour s'en abreuver. "Je peux savoir ce qui justifie que tu te mettes dans un état pareil ?" Il se fait paternaliste, Blaze, comme s'il pouvait lui faire la morale, lui qui s'est enivré toute la nuit pour se vider la tête avec le succès que l'on connaît ... Sans attendre, il manipule la poupée aux fils coupés, passe un bras fragile comme un roseau autour de son épaule solide, et glisse le sien autour de sa taille délicieuse. "Je te ramène avant que tu ne te fasses violer dans une ruelle. Ne me force pas à te porter, je le ferais." Et malgré ses paroles affables, il ne lui laisse pas le choix Blaze, l'entraîne loin des rivières pourpres pour appeler son chauffeur. "Tu rentres avec moi, je vais faire préparer une chambre." Il ne se le pardonnerait pas s'il devait lui arriver quelque chose parce qu'il aurait eu le malheur d'écouter ses jérémiades, de laisser sa fierté s'exprimer au lieu de l'écouter, lui.


Dernière édition par Blaze Argentis le Mar 13 Mar - 18:52, édité 1 fois
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Cassandre Shelby
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Cassandre Shelby
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bang bang
. ✦ ⊹ Mer 28 Fév - 14:14 ⊹ ✦ .
Le premier coup la fait sursauter, les suivants ne sont que mélodie à ses oreilles. Les yeux fermés, l’esprit embrumé, elle est ailleurs. Pas franchement à Night Vale, juste dans un lieu inconnu et un peu plus rassurant. Elle entend pourtant les bruits sourds des corps qui tombent au sol. Elle sent ce liquide chaud qui l’éclabousse. Mais elle reste dans cette même position, penchée, retenue par le mur, les yeux clos pour ne pas s’écrouler. Lorsque le bruit cesse, c’est le visage de Blaze qu’elle voit d’abord, par le carnage à ses pieds. Elle n’a pas halluciné, il est bien là, en chair et en os. Il est là son miracle.  Il s’approche glisse son pousse sur sa lèvre alors qu’elle ne le lache pas des yeux. Blaze, il a toujours dégager ce turc qu’elle n’a jamais su identifier, ce petit quelque chose d’hypnotisant. Et c’est seulement de par ce geste qu’elle se rend compte que les coups de feu ont répandu le sang de enflures sur son corps. Des taches, des trainées, ici et là, sur son corps, sur ses fringues. Ne sois pas désolée, ils n'ont eu ce qu'ils méritaient. Ils ne t'auraient pas épargnée. C’est comme si elle réalisait seulement maintenant ce qu’il venait de se passer. Seulement maintenant, en posant les yeux sur les cadavres encore chauds autour d’elle qu’elle réalise qu’ils se relèveront pas, qu’ils sont dans cet état à cause d’elle. Y’a son palpitant qui s’emballe, la tête qui tourne, et sans doute la panique qui se lit sur son visage. C’est un bordel monumental. Alors la seule chose qu’elle trouve à faire, pour reprendre pied avec la réalité, c’est d’attraper subitement la main de Blaze. Elle relève la tête et se rend compte qu’il la fixe. Elle a le regard paumé, les traits inquiets, fatigués, pas aussi rayonnante qu’à son habitude. Mais son visage à lui, ça l’apaise. Au moins quelques secondes. Y’a ce calme olympien, pourtant presque intimidant qui la calme, qui la rassure. Une force un peu sombre, et pourtant rassurante. Ou c’est l’alcool qui est encore trop présent dans son hémoglobine qui la fait halluciner. Je peux savoir ce qui justifie que tu te mettes dans un état pareil ? Elle relève la tête, ses grands yeux bleus fixés sur Blaze, à se demander quoi lui dire. C’est complètement pathétique. Elle a perdu le contrôle. De tout. « Rien qui n’en vaille la peine en réalité. » souffle-t-elle. Parce qu’elle a honte de lui dire que c’est Silas, son meilleur ami. Elle a honte de ce qu’il provoque chez elle et de cette incapacité à se défaire de son emprise. Elle a honte d’abuser des pilules et de l’alcool pour oublier, pour apaiser la douleur. Cass, elle veut se retrouver, un semblant de vie normale, alors qu’elle a l’impression que tout part en fumée autour d’elle. Et pour rien arranger, elle se sait complètement pathétique d’être dans cet état là, face à Blaze, qui semble toujours aussi élégant et impeccable, même à cette heure là, et après avoir tué plusieurs mecs. Au fond, elle sait même pas ce qu’il sait, elle sait pas ce que silas lui confie. Tous ces jeux tordus auquel elle a le droit. C’est à se demander ce qu’ils ont en commun. « J’suis complètement ridicule. » murmure-t-elle en se laissant manipuler comme une poupée. Son bras attrapé, placé sur l’épaule du Silver Chapel pour qu’elle tienne un peu plus sur ses jambes, alors qu’il la tient fermement par la taille. Je te ramène avant que tu ne te fasses violer dans une ruelle. Ne me force pas à te porter, je le ferais. Rire nerveux qui passe la barrière de ses lippes. « Vraiment ? » y’a quelque chose de ferme dans sa voix. Quelque chose qui lui fait comprendre qu’elle aurait pas franchement son mot à dire, quoiqu’elle en pense, même si elle était en mesure d’opposer une quelconque résistance. Tu rentres avec moi, je vais faire préparer une chambre. « quoi ? » ça sort du tac au tac. Pas qu’elle se méfie de Blaze, mais il reste un argentis. Peut-être pas à ses yeux, mais aux yeux des autres, c’est bien le cas, et vu le climat actuel des choses, c’est délicat. « Chez toi ? Comme chez … les Argentis ? » elle secoue légèrement la tête, comme pour lui signifier que c’est pas une option, en oubliant que vu son état, elle a peu de chances de décider quoique ce soit. « Si on me voit chez toi… Ca va pas être génial. Ou si les Crimson apprennent que j’étais chez toi… ?! » Elle déraille, elle a du mal à réfléchir correctement, et pourtant, elle a pas complètement tort. Les relations entre les gangs explosent complètement malgré un but commun que de dégager Atlantis. C’est tellement tendu que les faux pas ne sont que très peu tolérés chez les serpents. Mais si ça tenait qu’à elle, s’il y avait pas la pression de toutes parts, elle s’en fouterait complètement. Au contraire, peut-être qu’elle viendrait s’y terrer chez Blaze. Peut-être qu’elle y resterait pour tout oublier, pour se reconstruire. Pour oublier la douleur, oublier son ex, oublier les règlements de compte Juste penser à elle, au moins pour cinq minutes. Alors elle s’accroche un peu plus, parce qu’elle tient à peine sur ses jambes. Elle s’accroche pour rejoindre sa voiture. Portière ouverte, elle grimpe comme elle peut, malgré son état, avec une grâce qui lui est propre. Blaze prend place à ses côtés, et elle tourne la tête vers lui. « Blaze ? Merci. » Parce qu’ils savent tous les deux ce qui serait arrivé s’il n’avait pas été là. Elle se masse machinalement les tempes, la tête en vrac. «  vraiment… J’sais que c’était complètement irresponsable, mais merci. J’espère au moins que j’ai pas écourté ta soirée » ajoute-t-elle avec un léger sourire désolé sur le coin des lèvres quand le moteur démarre.
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Blaze Argentis
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Blaze Argentis
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bang bang
. ✦ ⊹ Lun 19 Mar - 0:22 ⊹ ✦ .
Loin des murmures étouffés par l'hémoglobine, Blaze réfléchit mieux et s'apaise un peu, une fois convaincu que la bête est rassasiée ... au moins pour une courte période. L'arme disparaît dans son perfecto alors qu'il cueille une Cassandre à la mine défaite, princesse sous acide dans un conte de fée déviant. La belle ne désire pas s'épancher sur ce qui la ronge suffisamment pour marquer son minois habituellement éclatant et il darde sur elle ses rétines poignard, capables de déchiqueter chair et os pour atteindre l'essence de toute chose. Il perfore sa carapace, louvoie entre la lueur et les ténèbres pour atteindre le coeur d'acier blindé de la blonde imbibée d'alcool. Mais rien n'y fait. Cassandre ne s'épanche pas, jambes vacillantes et bras à la recherche d'un port d'ancrage qu'il est ravi d'incarner."Si tu le dis." note-t-il calmement en haussant les épaules. Blaze ne la force pas à s'exprimer mais juge silencieusement un silence qu'il dénigre, épaules haussées et stature glaciale, autoritaire, loin d'être ébranlé par sa volonté de cacher son mal-être. Le regard qu'il coule sur elle est éloquent : quoique tu fasses, quoique tu caches, je finirai par le savoir et nous le savons tous les deux.. Mais Blaze n'insiste pas. Il n'insiste jamais usant de douceur et d'éloquence pour parvenir à ses fins ... lorsqu'il est en pleine possession de ses moyens. A la place, il ne songe qu'à arracher l'héroïne du cauchemar écarlate dans lequel elle baigne. Délicatement, sa peau se mêle à la sienne pour l'écarter du flot d'hémoglobine et des cadavres qui jonchent le trottoir. Il n'a qu'un mot à prononcer pour les voir nettoyés jusqu'à une totale disparition. Il n'en fait pourtant rien, Blaze, concentré sur Cassandre et sur son téléphone hélant son chauffeur. La môme affirme qu'elle est ridicule alors qu'il la guide loin de la lueur des néons et des prunelles intrusives, bras ferme autour de sa taille fluette. Elle a les mots vaporeux lestés d'alcool et les prunelles troubles d'une proie aux aguets. Tout ce qu'il aime, lui qui se délecte des gosses poésies, écarte les plaies et se nourrit des trésors dont elles recèlent. Il la dévisage longuement Cassandre, sans tout à fait reconnaître la nana amoureuse et expansive, la Crimson prête à se renier par amour. Le seule foutu sentiment qui en vaille la peine. Elle balance qu'elle est ridicule et son regard entendu lui donne raison : ce qui est ridicule, c'est de s'aventurer seule et vulnérable si loin de son territoire. Mais derrière ses allures paternalistes, Blaze n'affirme pas tout haut ce que son visage reflète suffisamment à son goût. Loin de lui l'idée de l'humilier pour la voir s'évanouir entre ses bras. Le brave Clive, fidèle parmi les fidèles, affirme qu'il est sera là dans moins de cinq minutes et Blaze expose calmement son plan à Cassandre, pour lui laisser mesurer ses options qui n'en sont pas tout à fait. Elle se crispe à la mention de son imposante villa, comme si s'aventurer chez les Argentis représentait la descente d'Eurydice au creux des Enfers. Esquisse débonnaire au coin des lèvres, le gendre idéal glisse sur sa princesse en détresse un regard prêt à la sonder jusqu'à l'âme."Oui. Et alors ?" En réalité, il pourrait la conduire chez elle, cette garçonnière sans âme qu'il habite par intermittence, mais jamais dans ses bons jours. Elle n'accueille que des baises sans lendemain et des colères incendiaires, cette insolente demeure qui aurait dû accueillir lui et Sita, une fois unis par les liens sacrés du mariage qu'ils repoussaient toujours, désireux de dévorer la vie par la racine avant de prendre racine eux-mêmes. Cassandre esquisse une moue plus adorable que farouche, alcool aidant, et rien n'altère la détermination du prince Argentis à la conduire en lieu sûr. Parce qu'elle en a besoin, bien qu'elle ne le réalise pas tout à fait, mais également car c'est une occasion en or : ça fait des semaines que Blaze tente une approche. Erre plus fréquemment dans ce bar où il n'est jamais tout à fait le bienvenue, ignore l'animosité qui flingue l'atmosphère dès qu'il pénètre les lieux, magnétique et intouchable, affable et jamais prêt à en découdre face à tous ces abrutis muscles bandés et mâchoires serrées. Parce qu'il est convaincu que les Crimson et les Argentis ne sont pas différents, les anciens cousins devenus frères ennemis. En dépit du scepticisme de son père, Blaze oeuvre en secret au seul rapprochement capable de défaire les Capulet, les ennemis dissimulés derrière les alliés. Il rêve à un front républicain de raison, suffisamment secret pour ne pas éveiller les soupçons, assez fort pour renverser l'autocratie des abeilles. Et installer la leur. Toute aussi absolue et sans partage, certes, mais respectueuse de l'intérêt commun. Car les Argentis viennent d'en-bas et respectent ce peuple écrasé par la domination des frelons déguisés en insectes inoffensifs. "Nous ne sommes pas les fautes de nos pères." note Blaze, placide, en dégageant distraitement une mèche blonde barrant ses traits d'ange. C'est vrai. Ni lui, ni elle, ne sont responsables des choix de leurs aînés, de cette scission au allures de précipice. "Et il est grand temps que vous compreniez que nous ne sommes pas vos ennemis. Tout ce que nous avons voulu, c'est prospérer. Prouver que le Sud n'était pas infertile et voué à la pauvreté chevillée au corps." La légende personnelle des Argentis, contée de sa voix d'or au timbre convaincant. Parce qu'il y  croit lui-même, Blaze. A la légende de son père et son oncle, décidés à ouvrir un commerce d'armes dans le Sud, aux côtés des leurs. Des leurs intransigeants, allant jusqu'à les chasser de leurs terres jusqu'aux confins du désert. Ces mêmes qui leur reprochent aujourd'hui leur réussite, leur trahison. Fallait-il abandonner les ambitions au profit de la fraternité, poursuivre une lutte intestine inefficace, dans la misère et la poussière ? Non. L'histoire leur a donné raison et aujourd'hui, les Argentins sont fortunés, capables de tenir tête aux Capulet, de s'immiscer dans leurs affaires sans posséder leur influence. "Il n'y a rien de mal à ça." souffle finalement le Prince, porté par son discours, alors qu'une berline luxueuse et silencieuse vient mettre un terme à son argumentaire. Clive sort élégamment de l'habitacle pour ouvrir la portière et laisser Cassandre s'engouffrer gracieusement à l'intérieur, soutenue par la poigne constante de Blaze. "Tu es la bienvenue, Cassandre. Maintenant, si tu préfères finir ta soirée dans une piaule minable du motel, tu n'as qu'un mot à dire." Il soutient son regard azur de ses prunelles directives, impérieuses, laissant suggérer qu'il n'hésitera pas à lui payer une chambre au Mermaid Motel qu'il exècre, lieu sordide de débauche et de trafics. Mais Cassandre semble lâcher du lest, consciente que ses options sont épuisées depuis qu'elle a pris possession de la banquette en cuir. Blaze se détend légèrement, soupire longuement et se laisse à nouveau envahir par cette soirée désastreuse, mal de crâne en tête. Il l'avait presque oublié, adrénaline aidant, mais désormais il revient en force. L'alcool à flots, la danseuse incapable de lui plaire, ses balles perforant la chair molle ... la tension s'immisce à nouveau, insidieuse, au creux de ses veines et le fils prodige soupire longuement, paupières mi-closes et poings serrés. Dans cet état bâtard entre l'agitation qu'il redoute et son calme olympien, Blaze met quelques longues secondes à entendre la voix carillon de Cassandre résonner jusqu'à lui. "Ne t'en fais pas pour ça." Au contraire, elle a sauvé sa soirée, l'extirpant pour un temps de la noirceur de ses pensées, de la dépression qui l'étreint lorsqu'il songe à elle et de cette rage incandescente qui le consume jusqu'à ce qu'il soit incapable de la contenir.
Blaze n'ajoute rien, volontairement évasif, toujours dissimulé derrière un écran de fumée et ne s'anime qu'une fois arrivé à destination. Clive s'évanouit dieu seul sait où et il conduit Cassandre au coeur du désert, dans la gueule d'un loup qui sait se montrer bienveillant. La demeure est déserte, figée dans les ténèbres de l'heure avancée. Péremptoire, il glisse la main délicate de la poupée entre ses doigts et la guide jusqu'à l'étage le plus élevé de leur tour d'opale, les luxueuses suites parentales dévolues aux invités, rarement utilisées. Il la libère de son étreinte pour s'évanouir dans la salle de bains et faire couler un bain chaud. Blaze revient avec un verre d'eau, qu'il tend à Cassandre avant de lui proposer le plus naturellement du monde, d'un timbre sans appel. "Déshabille-toi. Silence. "Sérieusement. Déshabille-toi, je t'ai fait couler un bain. Ça va te faire du bien." Un peignoir moelleux entre les doigts, Blaze le lance à Cassandre et la laisse rejoindre la salle de bains. Souplement, avec l'élégance innée qu'il sait faire sienne, il se laisse glisser contre la porte, attentif au plus léger clapotis pour prévenir une noyade. De l'autre côté, regard ferme rivé sur sa rolex insolente, Blaze laisse les secondes défiler avant de percer à nouveau le silence de son timbre clair. "Maintenant tu vas peut-être m'expliquer ce que t'arrives." Maintenant que l'eau chaude la délasse, maintenant qu'elle est assurée de voir demain, maintenant que son aura intimidante est loin de son regard de biche et qu'il n'en reste que la persuasion au creux de la voix.... Si Blaze semble onctueux, qu'il sait être conciliant, flexible, il n'en reste pas moins intraitable.
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Cassandre Shelby
crimson pistols


Cassandre Shelby
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IN THIS HUMAN SKIN
I AM HALF WAR, HALF PEACE

☾ pseudo : morrigan / maryne
☾ avatar : Gabriella Wilde
☾ querelles : 1499
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : le sud, toujours le sud. Elle y vit dans un petit appartement qui mériterait quelques travaux.
☾ relationship : ace, silas, blaze, circe, jezabel, ronnie, laz

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bang bang
. ✦ ⊹ Mar 20 Mar - 19:49 ⊹ ✦ .
Si tu le dis. une voix plus calme que ce que son regard laisse sous-entendre. y’a les yeux du scorpion qui la scrutent, la perforent. Elle sent son cœur qui se serre, sa détermination à ne rien lacher qui s’effrite. Elle se perd au fond de ses opales, se sent vaciller, et c’est sans doute grâce –ou à cause- de l’alcool qu’elle reste silencieuse. Comme si d’une certaine façon, son état lui permettait d’être un peu plus imperméable au regard intimidant de l’Argentis. Pas longtemps, elle le sait bien, et il le lui fait comprendre, à sa manière. Mais c’est à cause de cette même substance que la gosse oublie bien vite. Elle oublie qu’elle a rien dit, et qu’il faudra qu’elle se mette à table à plus tard. Parce que c’est Blaze, qu’il ne renonce jamais, et qu’au fond, la gosse a jamais franchement su lui refuser quoique ce soit. Depuis qu’elle le connait, il a été là pour elle. Une oreille attentive, sans pour autant être étouffant. Un soutien discret, sans jugement. Pas de morale à la con qui aurait pu l’agacer. Alors c’est l’esprit embrumé qu’elle continue de s’accrocher à lui, comme elle s’accrocherait à une bouée de sauvetage en plein naufrage. Les doigts refermés sur son épaule, quand sa main est fermée posée autour de sa hanche. Pendant un bref instant, elle oublie le carnage et le bain de sang. Elle ne se concentre que sur Blaze et le fait de tenir de bout. Avancer, un pied après l’autre, avant de retourner la tête vers Blaze en sentant son regard qui la transperce, encore une fois. Elle se sent ridicule Cass. Son état, les raisons –même s’il les ignore encore- mais plus encore que lui la trouve ainsi. Blaze, il a toujours été habitué à la voir rayonnante. Souriante dès qu’elle le voyait arriver, même souriante dans les bras de son ex quand il lui en faisait voir de toutes les couleurs. Parce que Cass, malgré son histoire, son passé, ses blessures, elle s’accrochait, elle profitait. Là, il voit plus que l’ombre d’une fille écorchée et elle en a honte. Son silence parle pour lui, mais elle lui est reconnaissante de ne pas l’enfoncer un peu plus. Et pour pas changer, il est là, à essayer de prendre soin d’elle en lui exposant ses différentes options. Mais Cass, ça la fige. Dormir chez les Argentis ? Mauvais plan. Y’a une sirène qui se déclenche dans sa tête. Celle de la Crimson en elle. Celle de la Crimson qui a assez enchainé les conneries. Oui. Et alors ? elle se pince les lèvres, ne voulant pas le vexer ou être maladroite. Elle a jamais rien eu contre Blaze, et ça sera sans doute toujours le cas. Mais ils sont clairement dans des clans qui se font la guerre. Les Crimson ont la rancune tenace, et c’est dans cet esprit que la môme a été élevée. Son père, membre réputé des Crimson, bien qu’il la considère comme sa petite princesse, n’apprécierait que peu de savoir qu’elle passe la nuit dans leur tour d’argent. Alors elle essaie de lui expliquer comme elle peut. Mais les mots s’embrouillent, et elle aussi. Nous ne sommes pas les fautes de nos pères. elle relève ses grands yeux bleus vers lui alors qu’il dégage une mèche de cheveux. Il la surprend dans chacun de ses gestes, et elle reste immobile à se laisser faire, comme une poupée, acquiesçant ses dires qu’elle ne peut objectivement pas réfuter. Et il est grand temps que vous compreniez que nous ne sommes pas vos ennemis. Tout ce que nous avons voulu, c'est prospérer. Prouver que le Sud n'était pas infertile et voué à la pauvreté chevillée au corps. « T’es pas mon ennemi ! » qu’elle balance sans doute un peu trop fort, du tac au tac, à cause de l’alcool. Elle rougit un peu avant de reprendre. « Tu l’sais, hein ? Enfin, j’sais pas. T’es différent. » des autres Silver Chapel, qu’elle veut dire. Elle en oublie presque le reste de sa phrase. Elle l’écoute parler sans complètement assimiler ce qu’il dit. Pas vraiment. Il n'y a rien de mal à ça. elle sourit, parce que même si elle n’a pas tout saisi à cause de l’alcool, elle le reconnait le discours défenseur, un tantinet politique. Mais juste ce qu’il faut, pas de ceux qui agacent. La voiture arrive à eux, elle y grimpe sans franchement réfléchir, accompagnée de Blaze. Tu es la bienvenue, Cassandre. Maintenant, si tu préfères finir ta soirée dans une piaule minable du motel, tu n'as qu'un mot à dire. Le regard assuré, impérieux dirigé sur elle, et ça lui provoque un léger sourire ; Comme le sourire innocent d’une gamine alors qu’elle secoue doucement la tête. « Non. J’reste avec toi. » En soi, le motel ou la villa, elle s’en fout un peu, même si le confort est loin d’être négligeable. Mais Cass, elle veut surtout ne pas rester seule. Parce qu’elle veut pas s’effondrer, parce que la présence du scorpion lui fait réellement du bien. Alors elle aimerait pouvoir rester avec lui. Dans cette bagnole ou dans sa villa, peu importe, autant de temps qu’il le souhaitera. Ou jusqu’à ce qu’il ne se lasse. Ne t'en fais pas pour ça un peu quand même. Cassandre n’a jamais franchement aimé être un poids pour qui que ce soit. Alors elle espère qu’elle n’a pas écourté sa soirée, même si elle ne rajoute rien sur le sujet. Quant au sort des pauvres âmes qui ont croisé leur chemin ce soir, elle s’en soucie bien moins que de sa soirée possiblement écourtée. Y’a rien qui tourne rond à Night Vale.
Reste du trajet silencieux alors que la barmaid à la tête appuyée sur la vitre, parfois un coup d’œil vers Blaze, comme pour vérifier qu’il est bien là, qu’elle l’a pas rêvé. Et la gigantesque villa qui se dessine devant eux. Le calme plat. Sérénité totale. Elle sort de la voiture, se retrouve avec sa main dans celle de Blaze, qu’elle sert un peu plus, s’accrochant une nouvelle fois à l’Argentis. Les étages défilent et il finit par la lacher lorsqu’ils arrivent dans l’une des suites. Il disparait dans la salle de bain, et Cass, elle laisse ses yeux se promener tout autour d’elle. C’est sublime, luxueux, et pourtant si loin de ce qu’elle a temporairement connu dans le nord. Il y a une touche de… Sud. Son Sud. Leur Sud. Ca lui plait. Du luxe, du confort, et pourtant rien d’ostentatoire, ça lui plait. Lorsqu’il revient vers elle, il a un verre d’eau à la main qu’il lui tend et qu’elle attrape rapidement. Après tout ce qu’elle a ingurgité ce soir, ça lui fera le plus grand bien. Déshabille-toi. Les lèvres posées sur le verre, elle se stoppe, relève doucement les yeux vers Blaze, sans le moindre mot. Elle a bien entendu, mais cass, vu son état, elle pas certaine d’avoir réellement compris où il voulait en venir. Sérieusement. Déshabille-toi, je t'ai fait couler un bain. Ça va te faire du bien Les joues qui rosissent, elle prend une gorgée de son verre d’eau avant de le poser sur le premier meuble à proximité pour réceptionner le peignoir qu’il lui balance. Doux, moelleux. Elle a les yeux qui se ferment doucement en imaginant déjà l’eau chaude sur son corps. Léger sourire sur les lippes, comme celui d’une gamine reconnaissante, elle tourne les talons pour aller dans la salle de bain. Porte fermée, elle l’entend glisser contre la porte, et elle reste là, debout, derrière la porte, pendant quelques secondes. Il aurait pu se passer n’importe quoi ce soir, mais jamais elle n’aurait imaginé un dénouement pareil. Elle finit par se déshabiller, et se glisser nue comme un ver dans la baignoire. Un soupir de satisfaction et de soulagement qui s’échappe de sa bouche alors qu’elle ferme doucement les yeux, en se laissant immerger complètement sous l’eau. Juste quelques instants. Pour oublier le monde extérieur. Oublier ses conneries. Mais elle remonte bien rapidement, c’est peut-être pas la meilleure idée que de rester sous l’eau dans son état. Maintenant tu vas peut-être m'expliquer ce que t'arrives.  Pendant un bref instant, elle reste figée, puis elle passe les mains dans ses cheveux, enlever l’eau superflue, en réalisant qu’elle ne peut pas reculer. Il lui a posé la question une première fois, en évitant le sujet comme elle le pouvait. Pourtant, y’a bien son regard qui lui a fait comprendre qu’il n’en avait pas fini avec elle. Cass, elle espérait juste le contraire, parce qu’elle se sent honteuse. Il serait bien capable de débarquer si elle faisait la muette en la pensant noyée. Alors elle se tourne doucement, le bras sur le rebord de la baignoire, la tête appuyée dessus, le regard rivé sur la porte, comme si elle pouvait voir blaze appuyée derrière. Elle se sent tellement conne. Conne d’avoir pu été amoureuse de silas. Et plus encore de l’avoir laissé la détruire, un peu plus à chaque fois. Elle se sent d’autant plus idiote d’avoir à raconter à au meilleur ami de son ex, seulement elle le sait : Blaze n’est pas Silas. « Silas. » elle soupire, se remet un peu plus dans l’eau, en réalisant qu’il ne va pas se contenter de son prénom. En attrapant le petit savon, elle essaie de remettre ses idées en place. Comme elle peut. « Il est passé chez moi y’a quelques temps. Et pour la première fois depuis que je le connais… » y’a sa voix qui se brise, les mots qui se coincent au fond de sa gorge. « J’ai eu peur. » elle a pas l’habitude cass, de flipper. Elle enlève le savon de son corps, se rince rapidement, pour sortir de là, en enfilant le peignoir sur ses épaules. C’est doux, agréable. Elle a l’impression d’être enveloppée dans un nuage. Mais elle sort pas de la salle de bain. Elle aussi, elle se glisse contre la porte. « j’suis fatiguée, Blaze. J’veux juste qu’il me foute la paix. Et il continue de s’amuser, de me rabaisser. » la lassitude dans la voix, les blessures aussi, le cœur écorché. elle en a marre de voir ses putains de plaies réouvertes, encore et encore. Elle est plus amoureuse Cass, depuis longtemps. Mais les blessures, elles sont là, et il prend un malin plaisir à ce que ça reste ainsi. C’est qu’un foutu jeu malsain où il est le seul à prendre son pied. Et pendant une seconde, y’a son cerveau qui vrille. « Et lui, tu le tuerais comme ceux de tout à l’heure ? »

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