AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

 And you get the uncut version of life (scar)

avatar


Invité

And you get the uncut version of life (scar) Empty
bang bang
. ✦ ⊹ Ven 2 Fév - 0:05 ⊹ ✦ .

And you get the uncut version of life
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Scar & Bash
La nuit avait avalé l'univers de Night Vale, dévoré les êtres qui y déambulaient, y survivaient... Proies ou prédateurs, le destin arrachait le choix aux créatures, décidant à leur place. Il fallait déjà la noirceur pour que les crocs s'étirent paresseusement aux lèvres, la force nécessaire à la poudre venant infester les doigts. Sebastian faisait  parti de ceux dont les canines perçaient les chairs imaginaires, sa peau préservée par les gants qui avaient pour habitude de venir les recouvrir. Nulle preuve, et du cuir facilement jetable si nécessaire. Mais il y avait ce prétexte du métier, celui du besoin de manipuler pour vérifier la marchandise, s'assurer qu'elle fonctionnait. La poudre maculant son être. Traces de pourpre consciencieusement dissipées lorsqu'elles s'attardaient. Présentation impeccable de l'assassin dévoré par la violence et la passion. Mais il était le mesquin, le manipulateur, presque un marionnettiste de l'ombre. Il s'était renseigné sur la petite blonde qu'il avait envoyé l'un de ses hommes convier à cette soirée, en ces lieux bafouant la face de Dieu en un sens. Et pourtant, il n'y avait rien de plus naturel que la débauche dévolue de ces mœurs dissolues. Il ne cachait rien au ciel scrutateur, et le jour du jugement il lèverait les paumes dans l'attente de la rédemption que l'on n'aurait aucun mal à lui accorder à son sens. Car chaque péché, chaque noirceur, il la confessait sans remord, laissant son regard croiser ceux des saints qu'il choquerait bien volontiers. Lui, le bafoueur des commandements divins. Lui, le prédateur affable et séducteur, cruel et pernicieux.

Besoin d'un bureau ? D'un lieu dépourvu de témoins aux regards trop appuyés pour rencontrer la blonde ? Il avait simplement élu domicile dans l'un de ceux du Neon Church, tel le maître incontesté des lieux par le simple nom qu'il portait depuis qu'il était né. Celui qui autrefois ne signifiait que la poussière et les efforts. Celui qui avait su offrir une autre vérité, et tellement de mensonges à ces mains tendues à ceux qui n'en pouvaient plus de cette guerre. Il n'avait rien de l'altruiste, et le cœur d'Adamo n'était guère mieux que le sien. Le regard levé sur la vitre sans teint qui lui laissait entrevoir la pièce entière de danseurs ondulant au rythme de la musique, des notes qui vacillaient dans l'air, il la cherchait des yeux silencieusement, une cigarette lovée à ses lèvres, volutes venant l'envelopper. Scarlett Salinger, dite Scar. On l'avait remarquée. On l'avait repérée. Parce qu'elle travaillait pour les deux camps ennemis, et qu'elle semblait ne pas se noyer. Il n'ignorait pas ce que l'un faisait, la contraignait, tandis qu'elle bossait pour l'autre. Jour et nuit, savant entrelacement de ces deux astres se reflettant dans l'eau croupie de son existence.

Sebastian avait creusé plus profondément après que quelques sbires aient été envoyés trainer autour d'elle, se renseigner. C'était une vérité plus sournoise qui était venu noyer de son regard. C'était la vérité enfermée dans un hôpital qu'il avait déterrée. Il s'y était rendu, se heurtant à la folie malsaine de la génitrice. Il avait lu les lignes, compris plus en un regard attentif, observateur, parvenant à mettre du sens sur ce qu'il entrevoyait. Il avait donc pris la décision de la laisser s'approcher plus étroitement, pénétrer dans l'univers malsain des Silver Chapel. Le plan parfaitement établi dans son crâne, sans pourtant sous-estimer celle qui semblait un peu trop vivante jusqu'à présent. A cet instant, où il croisa le regard de l'un de ses hommes, qui lui ne le voyait pas. Mais la compréhension sournoise... elle était là. Lui ne pouvait encore la voir, mais il n'eut à attendre que quelques secondes de plus, avant que le fil d'Ariane à travers le regard de l'homme, l'amène à ancrer le sien sur une silhouette ondulante et féline. S'il n'était pas ici pour affaire, le prédateur aurait déjà grondé un désir plus bestial et primitif auquel il se laissait bien volontiers sombrer à l'occasion. Indifférent au palpitant froissé de son épouse un millier de fois trompée.

L'homme vint la rejoindre, lui soufflant quelques mots à l'oreille, tandis qu'il observait la scène, comme désireux d'en savoir plus sur elle en scrutant ses premières réactions. Elle savait. Se doutait. L'invitation ne pouvait être qu'une étape supplémentaire de l'approche des scorpions. Venant coincer sa clope entre l'index et le pouce, il tira une nouvelle taffe nécrosée, puis une autre, jusqu'à les perdre de vue. Lui ne bougeait pas, statue figée en direction de la salle, lorsque quelques coups furent enfin frappés à la porte. Patron ? Elle est là. Fais-la entrer. souffla-t-il en même temps qu'une nouvelle volute de fumée, fragile reflet à peine perceptible à travers la vitre. A agir comme il le faisait, il prouvait qu'il ne craignait pas une petite blonde dans son genre, et pourtant, il l'aurait abimée pour la moindre attaque décelée. Déjà il pivotait sur ses pieds pour enfin déposer son regard sur celle qui se trouvait encore à l'entrée, tandis que la porte se refermait derrière elle. Scarlett, j'avais hâte de vous rencontrer. fit-il remarquer du timbre chaud qu'il possédait et qui rappelait les terres brûlantes de l'Espagne, comme s'il n'en était jamais réellement parti malgré les années dissipées. Asseyez-vous. déclara-t-il encore, lui désignant le siège face au bureau, ainsi que le canapé présent dans un coin de la pièce, geste élargi pour lui donner le choix. Je peux peut-être vous offrir un verre ? s'enquit-il encore, un sourire en coin naissant sur ses lèvres, sans qu'il ne l'ait perdu du regard un seul instant.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Scar Salinger
https://shotatthenight.forumsrpg.com/t135-witchcraft-and-wolf-sc
night vale


Scar Salinger
And you get the uncut version of life (scar) ZcMZprvW_o
☾ avatar : suki
☾ querelles : 704
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : le sud après avoir grandi à l'ouest
☾ dustland dreams : gravir la tour d'opale de l'échelle sociale et jouer au sale môme qui bousille la fourmilière rien que pour le plaisir de noyer le désert sous les rivières pourpres

And you get the uncut version of life (scar) Empty
bang bang
. ✦ ⊹ Sam 3 Fév - 0:21 ⊹ ✦ .
A mesure qu'elle chasse les serpents et les abeilles, arrache les crochets comme les ailes, Scar observe attentivement la danse du scorpion, chaque jour plus proche. Il est malin, l'animal. Plus discret que ses congénères, tapi dans l'ombre des pierres et la chaleur du sable, il se montre également moins attirant, loin de la beauté louvoyante du reptile et du miel sucré des insectes ... Et pourtant, tandis que les rois du désert s'entre-tuent, dards empoisonnés contre crocs venimeux, le discret scorpion prospère dans une stratégie opportuniste qu'elle peut comprendre. Qu'elle pourrait presque admirer, si son aversion envers les gangs qui gangrènent Night Vale n'était pas aussi puissante, presque organique. Malgré tout, Scarlett s'est laissée approcher par les sbires arachnéens. A prêté une oreille attentive, offert des sourires séduisants face à leur jolie rhétorique bien ficelée et s'est laissée coloniser, proie faussement offerte. Elle a joué leur partition, leur a laissé croire qu'ils menaient la danse et qu'elle se montrait intimidée par leur prestance. Foutaises. Elle les méprise moins que leurs congénères, et c'est déjà beaucoup. Et pour une fois, les petites manipulations propres à à ces parasites en bande organisée se rapprochent de ses propres aspirations : elle y a songé, à contacter elle-même les Scorpions. A profiter de sa place opportune mais inconfortable pour négocier et leur arracher tout ce qu'ils pourraient bien lui offrir. Mais dans le monde de l'offre et de la demande, Scarlett sait que la valeur marchande ne s'envole jamais autant que lorsqu'on la désire sans l'obtenir. Alors elle a attendu qu'ils l'approchent. Jusqu'à ce soir, à l'orée des chemins où patiente son destin saccagé qui refuse de ployer sous les coups de la vie, la malchance de la naissance.
Scar s'évapore à l'est, loin des territoires qu'elle connaît par coeur, de la pulpe de ses doigts délicats à ses prunelles fauves. Elle quitte le sud crasse et le nord rutilant pour s'enfoncer dans l'inconnu, armée seulement de sa gouaille et de ses allures d'ensorceleuse. C'est immaculée qu'elle pénètre dans l'ancienne église reconvertie, robe blanche vaporeuse et grâce aérienne, elle dégage la vulnérabilité fragile qui n'a pourtant jamais su l'habiter, une illusion de candeur qui transforme la panthère en chaton. Scar louvoie entre les silhouettes denses et derrière l'illusion d'un abandon sur des rythmes frénétiques, elle observe son environnement. Scanne la vaste pièce et embrasse les visages phosphorescents qui l'entourent. L'idée que ça puisse être un piège, une mâchoire d'acier autour de sa cheville tentatrice effleure son esprit méfiant, mais elle le balaye bien rapidement : elle n'est personne, c'est sa plus grande force. Suffisamment nuisible pour attiser la haine et le désir, parfois les deux, mais pas jugée assez dangereuse pour se voir dévorée par les ombres assassines. Ils ont tort pourtant, de la laisser respirer. De la laisser altérer leurs fondations, jour après jour, nuit après nuit, à l'aide d'une patience légendaire. Ils ont tort de laisser à Scarlett l'once d'une emprise qu'elle sait si bien arracher, de lui offrir de quoi coloniser et détruire tout ce qu'elle frôle. Ils ont tort, et leur bêtise est son salut. Jusqu'à ce soir.
Jusqu'à ce qu'un bras plus ferme que les autres ne s'invite autour de sa taille de sylphide, pour l'enjoindre à quitter le spectacle qu'elle sait si bien distiller, intense et érotique. Scar danse comme si elle ne se trouvait pas au milieu des flammes et lorsqu'un gros bras vient la cueillir, c'est un sourire imperceptible, reptilien, qui vibre sur ses pulpeuses à l'idée de s'enfoncer plus loin encore dans une soif de revanche jamais tarie. Les scorpions ne deviendront rien de plus qu'un instrument supplémentaire à sa merci, une arme mortelle entre ses paumes kamikazes. Diviser pour mieux régner. Aider le challenger à dévorer les mastodontes pour en écraser les cendres fumantes. Silencieuse mais sereine, elle maîtrise le moindre des muscles de son corps de liane, souple mais bandé à l'extrême, libre de toute émotion aussi furtive qu'éphémère. Scarlett n'a pas peur. C'est le message que son attitude frondeuse dévoile, alors qu'on entrouvre la boîte de Pandore sous ses pas. Elle pénètre le bureau comme si elle était chez elle partout et même ici, de ses allures de reine, elle qui n'en a que les hanches chaloupées et les lèvres lascives. Ses prunelles enflammées embras(s)ent la pièce pour en tatouer le moindre détails contre ses rétines et l'unique âme qui vive subit le même sort : l'intensité de ses opales qui déshabillent. C'est un Argentis, elle le devine instantanément et à l'intérieur, son coeur lourd de suie s'agite comme un tambour de guerre à l'approche d'une victoire décisive.
Elle le jauge, Scarlett, de prédateur à prédateur, bien qu'elle soit grimée en proie délicieuse sous les canines. Elle observe les volutes de fumée qui l'entourent, le prestige qui se lit aisément sur ses traits, sur ses fringues et son attitude affable mais retenue, qui murmure son pouvoir sans le laisser écraser la pièce sous son poids. Il l'appelle Scarlett, prénom honni, et le contrôle drastique opéré sur ses traits de poupée l'empêche de tiquer en l'entendant. Malgré l'accent chaud et la voix basse, ce n'est pas un mot innocent jeté comme une friandise savoureuse. C'est un indice, un avertissement. L'homme indique qu'il a travaillé son dossier, alors qu'elle-même ignore tout de lui, si ce n'est son allégeance. "Le plaisir est partagé." ronronne la belle dans un sourire défiant, modulant les paroles du scorpion à sa guise. Elle esquisse un vague sourire en coin et louvoie sa silhouette exquise jusqu'à la chaise la plus proche. En face des yeux noirs qui la fixent sans détour. Scarlett vient se frotter à son aura éclatante, danser sur les braises. Elle joue, même si c'est un jeu dont elle ignore encore les règles, elle participe sans détour et promet de transformer sa main jusqu'à l'emporter. "Ça ira, je vous remercie." Elle refuse sa boisson, égratignant le vernis de l'hospitalité pour dénuder l'inconnu jusqu'à l'os. Ils ne sont pas là pour boire un verre comme deux amis. Elle est ici parce qu'il la considère comme un rouage dans un grand plan bien rôdé et qu'elle accepte de se glisser dans ce rôle trop étroit pour elle, sans panache, car il sert ses propres intérêts. Du moins l'imagine-t-elle. Lentement, Scarlett croise ses jambes subtilement dévoilées, enfonce son épiderme chaud au fond du fauteuil, colonise l'espace dans un langage corporel éloquent. Elle est à l'aise, ici comme partout. "Que me vaut l'honneur de cette invitation ?" susurre-t-elle entre ses lèvres charnues, l'ironie dormant au creux de ses prunelles. Convocation aurait été un terme plus judicieux et ils le savent tous les deux ... Patiente, languide, Scar laisse son hôte avancer ses pions pour mieux absorber sa stratégie, comme ses oeillades électriques absorbent déjà ses traits, ses postures, ses mimiques. Hybride, ce scorpion possède le pouvoir d'attraction doucereux de l'abeille et la dangerosité froide et placide du serpent. Elle aurait tort de le sous-estimer et pourtant, tout dans son attitude de beauté vénéneuse traduit sa nature insoumise ...
Revenir en haut Aller en bas
avatar


Invité

And you get the uncut version of life (scar) Empty
bang bang
. ✦ ⊹ Lun 5 Fév - 0:28 ⊹ ✦ .

And you get the uncut version of life
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Scar & Bash
Le contrôle. La maîtrise. Le souffle capricieux de la manipulation pour grimer les traits mesquins du passionné excessif. Pour ralentir le rythme du myocarde, et ainsi le venin colérique déambulant dans ses veines. Il était alors le pragmatique charmeur dissimulant soigneusement le dard implacable dont il n'avait jamais eu honte de se servir. Il voyait la donzelle aux tissus vaporeusement purs. L'apparence. Dissimulant les horreurs, les doigts affamés dont il comprenait le désir croupissant dans leur bas-ventre. Elle possédait ces traits délicieux qui laissaient soupçonner la saveur de sa peau sur une langue chargée d'une esquisse redoutable, d'y dessiner des arabesques, des symboles méconnus. Pourtant, Sebastian n'en montra rien, persistant dans le rôle qui était le sien à cette seconde, les affaires primant sur un quelconque plaisir. Il aurait donné cher pour percer la caboche de la sylphide blonde, découvrir ce qu'elle pensait des lieux, ou même de lui, incapable qu'il était de lire ses traits délicats. Ceux qui semblaient renvoyer à l'innocence d'une délicate poupée qui ne trouvait rien à redire à ce prénom qui n'était pas l'usuel. Néanmoins, étant donné sa manière d'onduler parmi les requins et les poissons carnassiers, tout en restant en vie, il ne faisait aucun doute qu'elle devait être plus que l'illusion donnée. Tout comme lui n'était qu'un parfait mirage pour la forme, loin de laisser imaginer le pourpre invisible qui recouvrait ses paumes. "Le plaisir est partagé." ronronna-t-elle, alors qu'il n'avait nullement émis une quelconque notion de plaisir à cet entretien. Hâte, sous la curiosité tenace qui grondait, lacérait son âme emprisonnée. La gamine jouait de ce sourire, tandis qu'il en laissait un paraître sur ses lèvres... celui qui ne monta pas, malgré tout, jusqu'à ses yeux. Il aurait pu lui en donner l'illusion, mais à quoi bon ? A cet instant, ce n'était pas les règles du jeu qui semblaient vouloir s'établir petit à petit. Tandis qu'il la suivait des yeux, s'attardant sur sa démarche chaloupée qui la guida jusqu'au siège le plus proche. "Ça ira, je vous remercie." souffla-t-elle en réponse à sa proposition de se désaltérer. Lui-même ne comptait pas boire à cette seconde, s'attardant à savourer la fumée qui l'enveloppait, et dont il appréciait le parfum sur sa langue. Les iris captivés par la caresse des chairs, suivant la remontée suave du tissu sur ses cuisses qui s'entrecroisent. Éclat de prédation qui scintilla au fond de ses prunelles. Éclat éphémère, noyé, assassiné avant même de se laisser apercevoir. Ce qu'il remarquait surtout, c'était qu'elle se sentait comme chez elle dans ce fauteuil qui avalait son délicat postérieur. "Que me vaut l'honneur de cette invitation ?" demanda-t-elle finalement, chassant toute mascarade de bienséance, d'apparence, jeu auquel il excellait tel un grand acteur. Luisante ironie prisonnière de ses perles d'ambre.

L'invitation n'aurait su être refusée, pas s'il devait y avoir un accord, pas si l'Argentis l'avait décidé. Peut-être aurait-il eu l'audace de la faire enlever si la chimère l'avait esquivée. Peut-être aurait-il eu la mesquinerie d'effleurer la chair dévoilée de la muse endormie. Mais elle était venue, jusqu'ici, sans ignorer qu'elle était dans la tanière du scorpion, à quelques millimètres de la piqûre mortelle. Sous un sourire amusé, il mena à nouveau sa clope à ses lèvres, tirant une énième taffe sous une nonchalance magnétique. Le blanc de sa chemise mettait en valeur le teint mat qui était le sien, tandis qu'il continuait à la fixer en silence. Que d'impatience. souffla-t-il, l'éclat plus salace qui s'attarda dans ses prunelles laissant sous entendre ce qu'il pensait de ce genre de caractère. Même si là n'était pas la question, même s'il ne s'agissait ici que de voir la réaction qu'elle aurait sous cette imagination trop lascive qu'il possédait bel et bien. Auriez-vous quelque chose de plus intéressant à faire ce soir ? demanda-t-il en plissant légèrement son regard, comme pour tenter de percer le moindre secret que ses traits voudraient bien lui confier. Avant de sembler se désintéresser d'elle pour gravir les quelques pas qui le séparaient du bureau, écrasant sa cigarette dans le cendrier qui s'y trouvait, taillé dans une fulgurite. Voyez-vous, Scar... vous m'intriguez. souffla-t-il comme un aveu, mascarade parfaitement calculée, tandis qu'il reportait son regard dans sa direction. Prédateur malsain qui semblait attirer une mante religieuse dans ses filets, au risque de se faire dévorer. On ne survivait pas dans cet univers, à bivouaquer entre deux monstres, sans y perdre des plumes, sans y perdre la vie. Et j'aurais aimé savoir si je peux faire quelque chose pour vous. Mais tout avait un prix, n'est-ce pas ? Il ondulait tel le serpent de l'Eden, venant proposer, souffler, murmurer, jusqu'à faire suffoquer la divine Eve. Mais elle n'était déjà plus innocente, souillée de la noirceur d'un monde assassin. Saveur insidieuse de tenir entre ses doigts une arme dangereuse... non, à la portée de ses doigts, nuance, elle ne s'était pas encore noyée, broyée contre sa paume.  Car j'imagine que nous partageons quelques inimitiés communes. Nouveau souffle échoué de ses lèvres, tandis qu'il prenait place sur l'autre fauteuil, prouvant qu'il n'avait pas besoin de la dominer physiquement pour se sentir en position de force. Elle serait morte à la moindre tentative. Elle finirait, crevée, torturée, sous ses doigts, sous sa pine, sous l'arme qui viendrait faire éclater son crâne âprement. Il n'hésiterait pas à faire exploser celui de l'épouse, alors celui d'une parfaite inconnue, inutile d'affirmer qu'il n'en dormirait plus de la nuit. Foutaise abyssale. Il venait de pousser un pion sur l'échiquier, offrant une ouverture dans laquelle la belle pourrait s'engouffrer à sa guise. Il observait, analysait, désirait conclure un accord, entériner ce dont elle se doutait sans doute déjà.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

And you get the uncut version of life (scar) Empty
bang bang
. ✦ ⊹ ⊹ ✦ .
Revenir en haut Aller en bas
 
And you get the uncut version of life (scar)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» .☾. défis version 2
» .☾. défis version 1
» défis ★ version 1
» défis ★version 2
» lie to me, lie with me (scar)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☾☾☾ give me a shot at the night :: Corbeille-
Sauter vers: