| | | . ✦ ⊹ Jeu 22 Fév - 15:29 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Ven 23 Fév - 22:51 ⊹ ✦ . | | c'est à la Villa Capulet que tu te réveilles. en boxer dans ce qui fut ton lit il y a quelques années. l'esprit embrumé par les quantités d'alcool ingurgité la veille. les souvenirs sont vagues, tu as abusé comme à ton habitude, du bourbon, de la poudre et des femmes. tu as abusé et t'es rentré au volant de ta Maserati, complètement inconscient. tes doigts tâtonnent sur le côté, à la recherche de ton téléphone. quelques appels manqués, des messages inutiles, et l'heure qui s'affiche en grand : neuf heure et cinq minutes. tu te laisses retomber mollement sur le matelas. il te faut quelques minutes avant de te rendre compte que tu ne retrouveras pas le sommeil, alors tu décides de te lever. des mois, peut-être un an que tu n'as pas foulé le carrelage parfait de la villa de bon matin. pied nu, en boxer toujours. c'est la cuisine qui t'attire, comme toujours. tu n'as pas perdu les bonnes habitudes. tu serais prêt à t'asseoir et attendre que l'on te serve un petit déjeuner de roi. c'est comme ça que se passait les choses lorsque tu étais enfant et adolescent, tu n'as jamais eu à te soucier de rien. les domestiques veillaient à ce que les futurs rois ne lèvent pas le doigts, s'affairant à droite à gauche en permanence pour vos bons plaisir. tes tantes aussi parfois, ta mère peu souvent. alors tu tires le tabouret au en face du comptoir et tu t'y écrases, ton iphone claquant sur la pierre. des carafes de jus de fruits frais son alignées et tu n'as qu'à tendre la main pour te servir un verre. ta tête repose sur ta main, ton coude sur le comptoir. le silence est maître des lieux. et tu te rends comptes que la villa ne t'avait pas manqué. bien trop immense pour croiser l'un de ses habitants. mais le destin en a décidé autrement, puisque tu entends la douceur de sa voix. un fin sourire se dessine sur tes lèvres quand tu redresses la tête et que tu l'aperçois. Axiane dans son peignoir de soie. de quoi jouer en faveur de ta bonne humeur. tu l'observes avec attention quand elle s'approche. Tu as faim, trésor? Je peux te préparer un petit quelque chose si tu en as envie. lance-t-elle en passant à tes côtés, sa main s'égarant avec douceur sur ton épaule, et par réflexe tu te retournes pour ne perdre aucun des mouvements de son bassin. je n'ai jamais été un grand mangeur de si bon matin. réponds-tu alors qu'elle s'active déjà, tes paroles elle n'en a que faire. elle est ce genre de femme, à prendre les décisions à votre place. J-je... je n'ai pas entendu Fidelio rentrer hier soir... t'arques un sourcil, tu sens l'inquiétude dans sa voix. Est-ce que... t-tu sais où il était? tu te racles la gorge, détournant enfin les yeux de sa plastique pour te concentrer sur ton verre. je ne sais pas non... mais tu ne devrais pas inquiéter. ce n'est plus un gamin. ta voix trahi un certain amusement contrôlé. fidelio est un gosse, vous le savez tout les deux. mais il ne lui est rien arrivé, c'est un Capulet. un Dieu vivant que rien atteint, tout comme toi. tu te redresses, tu t'approches d'elle et passe ton bras autour de ses épaules. viens t'asseoir, tu n'as pas besoin de t'occuper de moi ce matin. du moins tu n'en as pas envie, depuis le temps que vous ne vous êtes pas vu. les domestiques peuvent bien faire leur apparition et s'occuper de tout, ou alors tu l'inviteras à déjeuner. si j'avais su que je te croiserais, je me serais apprété ! tu l'as lâché pour retrouver ta place. excuse moi pour cette tenue, peu convenable. tu grimaces légèrement. tu n'aimes pas lui faire mauvaise impression, pas à elle. sans doute l'une des rares avec ta mère dont l'avis t'importe. |
| | | | . ✦ ⊹ Sam 24 Fév - 2:18 ⊹ ✦ . | | |
| | | | . ✦ ⊹ Sam 24 Fév - 15:42 ⊹ ✦ . | | face à Axiane, tu devrais avoir la sensation de redevenir enfant, ses doigts qui s'attardent sur ton visage, sa main qui tente de remettre en place une mèche de tes cheveux rebelles. mais il n'en est rien. face à Axiane, et avec toute la bonne volonté du monde, tu restes un homme. et tu t'éloignes sous ses paroles, tu es parfait, tu l'as toujours été et un sourire se dessine sur tes lèvres. qui s'agrandit lorsqu'elle vient prendre place en face de toi, t'as les yeux gourmands, qui ne perdent rien du spectacle qu'elle t'offre. ses jambes sublimes à peine abîmée par le temps, le décolleté qui se forme malgré elle. douce vision à laquelle tu serai presque habitué, toi, qui depuis adolescent était incapable de détourner ton regard d'elle lorsqu'elle était dans les parages. tes iris bleus glissent lentement de sa poitrine à la peau de son cou, de sa clavicule à ses seins une nouvelle fois, pour finalement terminer leur courses plantés dans ses yeux. tes lèvres s'étire en un nouveau sourire quand elle prend la parole, tu suis son regard quelques secondes. appréciant de nouveau les lieux qui t'entourent. la Villa perd de son éclat à chaque fois que l'un d'entre-vous la quitte. Bientôt, elle ne sera plus que rempli de vieilles choses et d'antiquités. il me semble pourtant que je suis le seul à avoir quitté les lieux. notes-tu amusé, les générations se sont succédé ici même, mais de la votre, il te semble que peux ont pris leur envol. bien trop heureux de vivre paisiblement les uns avec les autres, s'assurant de ce fait une protection certaine. tu en as décidé autrement. tu ne voulais plus du contrôle permanent. que ta chère mère exerce encore à distance. une faible distance. elle se penche, ta tante, ses doigts viennent saisir les tiens et un frisson agréable parcoure ton échine. Je suis très contente que tu sois passé nous voir, Silas. Tu me manques beaucoup. de quoi te donner du baume au cœur, si seulement tu en étais doté d'un. mais avec ses mots c'est l'homme qu'elle flatte. tu lui manques, et dans un sens le sentiment est partagé. Axiane le fantasme déguisé. le contact est rompu, et tu laisses tout de même ta main traîner sur le comptoir entre vous. Tu ne manques de rien, dis-moi? un léger rire t'échappe. de quoi pourrais-je manquer ? ... si ce n'est de ta présence plus qu'agréable. un Capulet ne manque jamais de rien. un claquement de doigts et les envies tombent du ciel, tout droit dans ta gueule d'enfoiré. tu sais, je ne vis pas bien loin. tu n'as que quelques minutes à faire en voiture pour venir visiter mon loft, et t'assurer que j'ai tout ce que je désire. sourire en coin. t'as les idées qui débordent à l'imaginer fouler le sol de ton appartement, ses yeux scrutant le moindre détails. tu passes une main dans tes cheveux pour te recoiffer légèrement. tu n'as pas de soucis à te faire pour moi. je fais mon boulot, et je suis toujours vivant. que tu lances, amusé une nouvelle fois. parce que sur ton torse se dessine des cicatrices de plaies mal réparées. des impacts de balles comme sur un mur en béton armé, des coups de couteau mal appréhendait. tu te lèves, parce que c'est à côté d'elle que tu as de poser ton cul. chose faite, tu tournes légèrement sur le côté pour pouvoir l'observer. son visage marqué par le temps ne fait que la rendre encore plus désirable et tu ne peux t'empêcher de laisser ton index courir quelques seconde seulement sur la peau de sa joue. et de votre côté ? ... de ton côté, tout va bien ? Melchior compte se joindre à nous ? ta demande te fait presque grincer des dents. |
| | | | . ✦ ⊹ Ven 2 Mar - 15:30 ⊹ ✦ . | | |
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